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  • 1979, un Français fabrique une voiture à hydrogène

    Publié par Guy Jovelin le 20 février 2021

    La station d’avitaillement du premier bus fonctionnant avec une pile à hydrogène est officiellement inaugurée ce 19 septembre à Pau. En 1979, un Français réalisait un prototype de voiture roulant à l'hydrogène. Lui utilisait des panneaux solaires pour l'énergie nécessaire à la fabrication de son carburant

    Juin 1979. Ce reportage de France3 Nantes nous présente l'invention de Jean-Luc Perrier, 35 ans, professeur technique à Angers. Pas de pile à hydrogène dans ce prototype. Il s'agit ici de l'adaptation d'un moteur de série, alimenté à l'eau et à l'hydrogène, sur une voiture. Son prototype fonctionne. Très enthousiaste, il décrit le procédé utilisé : 

    "Au-dessus du carburateur, nous trouvons trois tubes d'arrivée d'hydrogène. Deux pour la mise en route et le ralenti et un autre tube pour la mise en régime en puissance. L'alimentation à pression régulière se fait grâce à un détendeur… à partir de la bouteille d'hydrogène qui se trouve dans le véhicule."

    A l'arrière de la voiture, posée sur le siège, se trouve une bonbonne d'hydrogène qu'il extirpe rapidement tout en continuant son exposé : "grâce à l'hydrogène que nous trouvons dans la nature de manière abondante (H2O), l'eau qui peut être séparée de l'oxygène, l'hydrogène est un combustible qui remplace le gaz naturel et qui peut être utilisé aussi bien pour le chauffage que pour la locomotion. Et lorsque l'hydrogène de la bouteille se combine avec l'oxygène de l'air, nous retrouvons l'énergie qui a été au départ nécessaire (H2O) pour séparer l'hydrogène de l'oxygène."

    Le commentaire ajoute : "De la vapeur d'eau tout simplement sort donc de ce tube d'échappement. D'où plus de pollution ! Autre avantage : autonomie multipliée par deux. Pas d'usure et un gaz moins explosif que l'essence. Donc moins dangereux."

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    Le journaliste se demande alors pourquoi ne pas dépasser le stade du prototype ? "Première raison : on ne sait pas bien stocker ce gaz."

    Jean-Luc Perrier donne ensuite la seconde raison pour laquelle personne n'a construit de véhicule ou de transport urbain qui fonctionneraient à l'hydrogène. A cause de sa fabrication et de son coût de production : "Actuellement, l'hydrogène est fabriqué avec du pétrole ou avec des gaz de hauts fourneaux ou par cracking de l'ammoniaque, alors que dans l'avenir, si on peut le fabriquer avec l'énergie nucléaire ou encore mieux avec l'énergie solaire - ce qui permettrait aux pays arabes d'avoir toujours un produit à nous vendre et pour nous d'avoir toujours un produit à consommer - de réduire le problème énergétique de façon pratiquement infinie."

    Pour en savoir plus sur le Fébus de Pau.

    Le tram-bus à hydrogène fait partie d’une flotte de huit véhicules dont la mise en service est prévue en fin d’année. Le 6 septembre 2019, il a été présenté aux Palois. Fébus est le premier bus à haut niveau de service de 18 mètres au monde fonctionnant avec une pile à hydrogène. Il a une capacité de 125 passagers et une autonomie de 240 kilomètres par jour. Le véhicule est animé par un moteur électrique de 200 kW (270 chevaux) fourni par l’équipementier allemand Siemens et utilise une pile à combustible de 100 kW du canadien Ballard.

    La station d'avitaillement a été construite en partenariat avec ENGIE/GNVert, elle sera alimentée par le biais d’un électrolyseur fourni par ITM Power. Sa capacité de production est de 268 kilos d’hydrogène par jour, cet électrolyseur alimentera 8 points de distribution.

    Du 14 au 22 septembre prochains, Fébus sera exposé à la foire de Pau.

    Pour aller plus loin

    JT du 20h00 : les carburants de demain.  (3 février 1977)

    JT de 13h00 : la voiture à hydrogène. Michel Chevalet dans un laboratoire à Malakoff montre les différentes possibilités de stockage de l'hydrogène.  (15 avril 1978) 

    Soir 3 : Inova 79, le moteur à hydrogène. A l'occasion de la semaine mondiale de l'innovation, l'exposition Inova présente le moteur à hydrogène. Démonstration des possibilités de ce moteur. Paul Perroud, du Centre d'études nucléaire de Grenoble explique le fonctionnement de ce moteur. (1er avril 1979)

    Florence Dartois

    Source : https://www.ina.fr/

  • Pau : un responsable d’un centre pour migrants égorgé par un Soudanais, déjà condamné pour des coups de couteau, qui a vu sa demande d’asile refusée (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 19 février 2021

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    Joint par France Bleu Béarn Bigorre, le maire de Pau François Bayrou a exprimé son émotion : “C’est un drame épouvantable, d’autant plus épouvantable que la victime s’est engagée toute sa vie professionnelle dans la défense des migrants et de ceux qui postulent à l’asile ; d’autant plus épouvantable également parce que l’agresseur, l’assassin, a fait de la prison pour des faits d’agression, à l’arme blanche apparemment… À très juste titre sa demande d’asile ou de poursuite de l’asile avait été refusée, il s’est retourné contre le chef de service, c’est d’une violence, d’une absurdité extrême… Il y a tant d’interrogations sur le parcours de cet homme.



    L’auteur présumé venait d’apprendre semble-t-il que sa demande d’asile lui était refusée. Il a donné au moins trois coups de couteau. Le responsable, âgé de 46 ans, a été touché au niveau de la gorge, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé son décès. La brigade anti-criminalité (BAC) de Pau est intervenue très vite et l’homme a été arrêté peu après aux abords de la scène de crime. Âgé d’une trentaine d’année, il est déjà connu de la justice pour des faits de violences. Il sortait de prison selon nos information. il est actuellement en garde à vue.

    Il est connu de la police pour des faits de violence, et avait effectué un passage en prison, mais était inconnu des services de renseignement. Il venait de se voir refuser son statut de réfugié par l’Ofpra, a-t-on précisé de sources policières et municipale.

    France Bleu / CNews


    Ce vendredi 19 février, une agression au couteau s’est déroulée vers 11 heures au Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Isard COS, cours Léon-Bérard à Pau. Selon nos informations, le chef de service Asile a été mortellement poignardé

    Le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile Isard COS a été le théâtre d’une agression au couteau ce vendredi 19 février vers 11 heures. Selon plusieurs sources, l’auteur des faits serait un Soudanais pensionnaire de la structure depuis plusieurs années. La victime, le chef de servie Asile du Cada, a été mortellement poignardé à la gorge, comme le confirme le directeur de la structure Philippe Ellias.

    Les secours et les forces de police sont rapidement intervenus. L’auteur présumé des faits aurait été appréhendé. La procureure de la République Cécile Gensac se trouve sur les lieux de l’agression. Les conditions précises de ce drame restent à éclairer.

    Sud Ouest


    Un homme a été agressé au couteau ce vendredi en fin de matinée au siège de l’Association Isard-Cos, cours Léon Bérard, qui gère l’accueil des réfugiés à Pau.

    L’homme, un chef de service de la structure qui gère le CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile, est décédé après plusieurs coups de couteau dont un porté à la gorge. Selon nos informations, le coup aurait été porté par un réfugié soudanais hébergé sur place depuis plusieurs années.

    La République des Pyrénées

  • Pau (64) : la statue pour l’abolition de l’esclavage a été vandalisée. Le slogan « white lives matter » tagué à proximité.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2020

    Par  le 11/06/2020

    Un geste qui se veut en opposition au mouvement Black lives mater.

    Un pot de peinture blanche a été vidé ces dernières heures sur la statue pour l’abolition de l’esclavage situé au Parc Beaumont.

    Un geste qui se veut en opposition au mouvement Black lives matter. En effet, à 10 mètres de là, un pot de peinture blanche avec l’inscription « White lives matter » (« les vies blanches comptent ») a été découvert.

  • Pau : Accidenté après avoir fui la police en roulant sur les trottoirs à 100 km/h, Khalid, 20 ans, passe pour la 8ème fois au tribunal

    Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2020

    Par  le 03/01/2020

    03/01/2020

    Les policiers croisent la route de Khalid Aboubakar à Pau, au volant d’une 207 la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre vers minuit (…) il dépasse les 100 km/h, franchit les carrefours sans freiner, il emprunte la piste cyclable, roule sur le trottoir, toujours à la même vitesse folle. Les policiers, conscients du danger, le laissent filer. Ils ne savent pas encore qu’ils vont très vite le revoir.

    Vers 2 heures du matin, les forces de l’ordre sont appelées pour un accident de la circulation. Une Ford Ka est encastrée dans un véhicule en stationnement. La voiture a changé. Pas son conducteur. Khalid Aboubakar prend la fuite à pied, tente de sauter un muret, chute et tombe inconscient. Il est transporté aux urgences.

    Il passait hier, en comparution immédiate (…) « Vous auriez pu tuer quelqu’un ou vous tuer vous-même », lui rappelle le président Denis Scotet. Des avertissements qu’il a déjà entendus maintes fois dans les prétoires, huit pour être exact. Fraîchement sorti de prison en mars, Khalid Aboubakar n’a pas l’air d’avoir compris la leçon. Pour l’avocate de la défense, Me Denise Pombieilh : « Khalid est le cinquième enfant d’une fratrie de huit. C’est le seul qui dysfonctionne. (…) Il faut l’aider à grandir et à mûrir« . Selon elle, « la prison ferme n’y fera rien« .

    Le tribunal condamne finalement le jeune chauffard à repartir en prison pour huit mois. Il devra également s’acquitter d’une amende de 100 €.

    Sud Ouest

    25/09/2018

    C’est une tentative de cambriolage pas banale : Khalid Aboubakar, 18 ans, est passé en comparution immédiate quatre jours plus tôt pour un délit routier.

    À la barre, Aboubakar qui avait reconnu les faits devant les policiers, change brusquement de version. « Les policiers nous ont amenés et nous ont obligés à poser nos mains sur un pied-de-biche ». Lors de son interpellation, Kader était casqué et portait des chaussettes aux mains.

    Aboubakar avait été plus disert face aux policiers. Le cambriolage visait « un kilo de cannabis ». Me Thierry Sagardoytho, avocat de l’autre prévenu, relève que la victime vient de purger sa peine pour le braquage d’une bijouterie de la rue Lespy, commis fin 2014, alors qu’il était mineur. « En somme, ces deux-là ont voulu jouer les Robin des bois et voler le voleur », ose-t-il.

    La substitut du procureur pointe « un ancrage dans la délinquance qui ne cesse d’augmenter par paliers » chez Khalid Aboubakar. Son avocate, Me Anna Raina entend qu’il faut signifier au jeune homme, que quatre autres comparutions pour délits routiers attendent, « qu’on ne joue plus » mais demande l’indulgence du tribunal « pour ne pas mettre un frein à la construction d’un garçon perdu ». Le tribunal condamne Khalid Aboubakar à 8 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention.

    La république des Pyrénées