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statue

  • Amboise (37) : une statue co-financée par l’Elysée de l’émir Abdelkader, héros de la lutte contre la France, sera inaugurée samedi en signe de réconciliation avec l’Algérie

    Publié par Guy Jovelin le 01 février 2022

     

    Saisissant au bond la proposition de l’historien Benjamin Stora qui, dans son rapport sur la réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie, proposait l’installation d’une stèle en hommage à l’émir Abdelkader à Amboise, la Ville a fait appel au sculpteur tourangeau, Michel Audiard. C’est l’un de ses « Passages », du nom de ces portraits découpés dans une feuille d’acier rouillée, qui replacera la silhouette de ce personnage historique le long des bords de Loire, à quelques pas du château d’Amboise où il a été emprisonné. Pour la réalisation de son œuvre, Michel Audiard s’est inspiré d’un portrait en pied de l’émir Abdelkader, issue du fond
    de la Bibliothèque nationale de France.
    Le coût de cette installation de 3×2 m, 35.000 €, est supporté en grande partie par des subventions de l’Élysée et de la Direction régionale des affaires culturelles. Elle sera officiellement inaugurée
    samedi 5 février.

    La Nouvelle République via fdesouche

  • Pau (64) : la statue pour l’abolition de l’esclavage a été vandalisée. Le slogan « white lives matter » tagué à proximité.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2020

    Par  le 11/06/2020

    Un geste qui se veut en opposition au mouvement Black lives mater.

    Un pot de peinture blanche a été vidé ces dernières heures sur la statue pour l’abolition de l’esclavage situé au Parc Beaumont.

    Un geste qui se veut en opposition au mouvement Black lives matter. En effet, à 10 mètres de là, un pot de peinture blanche avec l’inscription « White lives matter » (« les vies blanches comptent ») a été découvert.

  • Retrait d’une statue de la vierge Marie dans un village de 283 habitants : les laïcards ont perdu

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2019

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    Retrait d’une statue de la vierge Marie dans un village de 283 habitants : les laïcards ont perdu

    Au cours de l’automne 2014, une statue de la Vierge Marie a été érigée sur une parcelle appartenant à la commune de Saint Pierre d’Alvey (Savoie) au lieu dit « Mont Châtel ». Suite au refus du maire de la déplacer, dans une requête de 2016, des plaignants ont demandé :

    1°) d’annuler la décision par laquelle le maire de Saint Pierre d’Alvey a rejeté leur demande en date du 30 mars 2016 tendant à ce que la statue de la Vierge Marie soit déplacée en dehors du domaine public communal aux frais de son propriétaire ;

    2°) d’ordonner le déplacement de cette statue.

    Leur requête a été rejetée le 19 septembre par le tribunal administratif de Grenoble :

    Il ressort toutefois des pièces du dossier, notamment des archives départementales de la Savoie en faisant état dans une instance introduite au Sénat de Chambéry en 1787 ainsi que des nombreuses attestations et photographies versées au débat qui couvrent une large période, que l’emplacement du village sur lequel cette statue a été édifiée comportait déjà, depuis au moins le 18ème siècle, une croix vers laquelle des processions cheminent à la Pentecôte depuis l’Eglise du village à travers un sentier dans les bois. Les requérants n’apportent aucun élément précis de nature à mettre en cause ces pièces qui permettent de tenir pour établis les caractères ancien et régulier de ces processions. Dès lors, cette partie de terrain aménagée, d’une superficie d’environ 400 m2, doit être regardée comme affectée à l’exercice public du culte et ainsi comme formant une dépendance de l’Eglise de la commune située environ à deux kilomètres à vol d’oiseau. Ce site est d’ailleurs exclu du bail conclu par la commune avec la société de chasse afin de préserver son affectation au culte. Il s’ensuit que l’érection de cette statue sur ce site déjà affecté au culte à la date de l’entrée en vigueur de la loi du 9 décembre 1905 ne méconnaît pas les dispositions précitées de l’article 28 de cette loi.

    Par ailleurs, l’affectataire de cet emplacement, qui est le prêtre desservant l’église, dispose de la libre disposition des biens nécessaires à l’exercice du culte et a accepté, à ce titre, l’implantation de cette statue financée par des personnes privées, notamment lors de réunions organisées par la commune préalablement à son installation. Elle se rattache nécessairement à l’exercice d’un culte. Par suite, les requérants ne sont pas fondés à soutenir, en tout état de cause, que l’Eglise n’aurait pas accepté cette donation qui serait étrangère à l’exercice du culte.

     

    Source : lesalonbeige