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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 434

  • Implantations de centres d’accueil pour migrants en France : état des lieux (1)

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

     

    Par S. Quintinius ♦ Callac, Saint-Brévin, Saint-Lys, Beyssenac, Bélâbre, Thiverval-Grignon : ces dernières semaines, plusieurs manifestations ont été organisées par des habitants contre le projet des pouvoirs publics d’installer des migrants dans leur commune. Bien qu’ayant comme point commun de concerner des étrangers, ces projets relèvent de mesures bien distinctes. Le présent article vise à faire un état des lieux du dispositif d’accueil et d’hébergement des migrants sur le territoire national. Un second article sera consacré aux enjeux qu’il représente pour la société française.

    Les villages « horizon »

    À Callac, dans les Côtes d’Armor, le maire a signé en 2021 une convention avec le fonds de dotation Merci, afin d’installer plusieurs familles de migrants dans la commune. En raison de l’opposition d’une partie de la population, le maire a annoncé le 11 janvier 2023 renoncer à son projet (1).

    Parmi les projets qu’elle finance, la fondation privée Merci soutient l’installation de migrants dans des communes. Son rapport d’activité de l’année 2021 donne des informations sur la nature de l’aide qui est apportée aux communes qui contractent avec elle  : « Horizon propose de rénover ou de construire des « lieux de vie » avec des personnes réfugiées et non-réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront ensemble au développement économique, urbain, social et culturel d’un territoire » (2). Une carte de France dans le rapport d’activité fait apparaitre une vingtaine de sites qui pourraient devenir des « villages horizon ». La fondation a précisé après la décision du maire de Callac que « de nombreuses communes se sont déjà portées volontaires pour accueillir le projet. » (3).

    Les centres de préparation au retour

    Le 11 février 2023, près de Toulouse, à Saint-Lys, des habitants ont manifesté dans les rues de la commune à l’appel du « collectif Saint-Lysien ». Ils entendaient protester contre le projet d’installation d’un centre de préparation au retour, qui pourrait accueillir jusqu’à 120 migrants (4).

    Les premiers centres de préparation au retour ont vu le jour à partir de 2015. Leur vocation est selon un rapport sénatorial paru en mai 2022 de « développer des alternatives à la rétention pour l’éloignement des ressortissants de pays tiers d’une part, (et) fluidifier le parcours des demandeurs d’asile d’autre part » (4). A fin 2021, 34 centres disposant de 2 151 places étaient implantés sur le territoire national. Si les crédits dédiés à ce dispositif sont en très forte hausse en 2023 (+29 millions d’euros en autorisations d’engagement par rapport à 2022), le nombre de créations de nouveaux centres prévu cette année n’est pas connu (5).

    Le Plan grand froid

    L’État a réquisitionné en décembre 2022 dans le cadre du Plan grand froid deux cents places d’hébergement dans le domaine de Grignon, à Thiverval-Grignon (Yvelines) pour y loger principalement des migrants. Une manifestation a été organisée le 11 février 2023 pour le dénoncer (6).

    Le Plan grand froid vise selon les pouvoirs publics à « prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures de l’hiver et ses aspects collatéraux, en portant une attention particulière aux populations vulnérables » (7). En Ile de France, ce plan a été déclenché le 11 décembre 2022 et s’est traduit notamment par le renforcement du nombre de places d’hébergement. Selon le journal Les Échos, « cette solution d’urgence (l’hébergement au domaine de Grignon NDLR), adoptée pour la période hivernale, devrait prendre fin entre les mois de mars et de mai 2023. » (8)

    Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile

    Plusieurs manifestations (et contre manifestations) ont été organisées ces dernières semaines à travers la France contre l’implantation de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) : à Beyssenac (Corrèze) le 18 février (9), à Saint-Brévin (Loire Atlantique) et à Bélâbre (Indre) le 25 février (10).

    Les CADA en projet dans ces communes sont l’un des types de structures du Dispositif National d’Accueil (DNA), dont la vocation est de permettre aux demandeurs d’asile et aux réfugiés sans logement d’être hébergés.

    Le Dispositif National d’Accueil

    Les différents types de structures du DNA sont les suivants :

    • Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. Ils comptaient fin 2022 près de 50 000 places dans un parc d’hébergement de plus de 390 centres répartis sur le territoire national (11).
    • Les centres d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA). Ils ont été mis en place pour pallier au manque de places en CADA. Il peut s’agir de places dans des foyers, des appartements ou des chambres d’hôtel. Il y avait fin 2021 64 500 places dans 446 HUDA.
    • Le programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (PRAHDA). Il consiste essentiellement en places dans des hôtels rachetés pour l’occasion. 5 351 places dans 59 sites ont été créées dans ce cadre.
    • Les 57 centres d’accueil et d’étude de situations (CAES) sont destinés aux personnes qui souhaitent demander l’asile. Ils comptent environ 6 000 places.
    • Les 144 centres provisoires d’hébergement (CPH) accueillent les bénéficiaires de la protection internationale avant leur départ vers d’autres types d’hébergements « durables ». Ils comptent près de 10 000 places.

    Les capacités du Dispositif National d’Accueil ont très fortement progressé depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017. Le nombre de places est passé de 82 362 en 2017 à 113 382 en 2022. Selon un rapport sénatorial paru le 17 novembre 2022, 4 900 nouvelles places vont être créées cette année (2 500 en CADA, 1 500 en CAES et 900 HUDA) (12).

    Sources : Ministère de l’intérieurrapport sénatorial 121 2022

    Plus généralement, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration déclarait récemment au sujet de l’hébergement d’urgence : « On est le seul pays à considérer que chaque personne, peu importe son statut à droit à un hébergement d’urgence, sans conditions. 40% des places dans l’UE sont en France » (13).

    Le coût budgétaire du DNA

    Le financement du DNA dépend principalement de deux lignes du budget de l’État :

    • l’action « Garantie de l’exercice du droit d’asile », dotée d’un budget de 1,89 milliards d’euros (en autorisations d’engagement) en 2023 ;
    • l’action « Accompagnement des réfugiés », dont le budget est de 122 millions d’euros en 2023.

    Plus globalement, le gouvernement a alloué 2,674 milliards d’euros (en A.E.) à la mission « Immigration, asile et intégration » en 2023, soit 681 millions d’euros de plus que l’année dernière (14).

    Les centres d’hébergement des Mineurs Non Accompagnés

    Contrairement aux demandeurs d’asile, lesdits Mineurs Non Accompagnés (MNA) relèvent d’une prise en charge non de l’État mais des départements. Une étude réalisée en 2017 a fait ressortir qu’un quart des MNA était logé dans un centre d’hébergement, d’autres étant avant l’évaluation de leur minorité sans hébergement connu (15).

    Source : Mission MNA du ministère de la justice

     

    Compte tenu de la progression continue du nombre de jeunes étrangers demandant à être pris en charge au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance, la création de nouveaux centres d’hébergement dans différentes communes est également plus que jamais à l’ordre du jour.

     

    S. Quintinius
    02/03/2023

     

    (1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/guingamp/le-maire-callac-renonce-au-projet-conteste-d-accueil-de-migrants-ce-n-etait-plus-tenable-2691482.html
    (2) https://fondsdedotationmerci.org/
    (3) https://mailchi.mp/5fc331fe86cb/arrt-du-projet-horizon-callac
    (4) https://www.ladepeche.fr/2023/02/15/manifestation-contre-le-centre-de-migrants-11000184.php
    (5) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_fin/l16b0292-tiii-a28_rapport-fond.pdf
    (6) https://actu.fr/ile-de-france/thiverval-grignon_78615/une-manifestation-anti-migrants-devant-le-domaine-de-grignon-le-11-fevrier_57187304.html
    (7) https://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/Actualites/Plan-Grand-Froid-declenche-a-Paris-l-Etat-renforce-ses-mesures-pour-les-personnes-a-la-rue
    (8) https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/yvelines-le-domaine-de-grignon-utilise-comme-refuge-temporaire-pour-sans-abri-1890901
    (9) https://www.lamontagne.fr/arnac-pompadour-19230/actualites/creation-d-un-centre-d-accueil-de-refugies-a-beyssenac-opposants-et-defenseurs-du-projet-se-font-face_14264717/
    (10) https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-belabre-l-arrivee-d-un-centre-de-demandeurs-d-asile-provoque-des-tensions-4066315
    (11) Rapport d’activité 2021 – Ofii
    (12) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-316.html
    (13) https://twitter.com/j_jaures/status/1628462208135864322
    (14) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-3164.html#toc35
    (15) https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/un-quart-des-mineurs-non-accompagnes-mna-dormaient-en-centre

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  • Interruption du Grand Remplacement ? Des Subsahariens quittent la Tunisie car ils ont peur de se faire lapider par la population (VIDÉO)

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Posté par Eric Martin

    Interruption du Grand Remplacement ? Des Subsahariens quittent la Tunisie car ils ont peur de se faire lapider par la population (VIDÉO)

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1630267519666913280

     

     

    Source : AJ+ via ndf

  • La Russie met en garde contre une potentielle provocation à l’arme chimique par les États-Unis en Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

     

    par Christelle Néant

    Le 28 février 2023, le ministère russe de la Défense a mis en garde, lors d’une conférence de presse du chef des troupes de protection NRBC russes, contre une potentielle provocation à l’arme chimique en Ukraine, menée par les États-Unis.

    Alors que l’Ukraine utilise des armes chimiques dans le silence complice des organisations comme l’OIAC, une déclaration de l’ancien ambassadeur américain en Russie John Sullivan a alerté les autorités russes.

    En effet, lors d’une conférence du Centre de Discussion Wilson, John Sullivan a déclaré que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en Ukraine, et en accuser les Ukrainiens.

    « Je ne serais pas surpris qu’ils [les Russes – ndlr] utilisent des armes chimiques dans un cadre limité comme celui-là. Mais je prédis que, comme pour la Syrie, ils essaieront de le faire d’une manière à blâmer les Ukrainiens. Il s’agira d’une provocation de la part des Ukrainiens et ils compteront sur leurs alliés ou partenaires pour porter l’affaire devant l’OIAC afin de se retrouver dans l’obligation de mener une enquête pour déterminer qui a fait quoi, ce qui est impossible dans une zone de guerre. Cela me semble être une possibilité claire. Je pense que l’avons vu l’année dernière à Marioupol, les Russes ont accusé les Ukrainiens d’avoir utilisé, à petite échelle des armes chimiques. J’ai vu aujourd’hui dans le New York Times une accusation selon laquelle les Ukrainiens larguent depuis des drones de petits engins explosifs contenant des éléments chimiques », a-t-il déclaré.

    Quand on voit quelqu’un comme Sullivan faire passer les faits dont les Ukrainiens se vantent eux-mêmes (je rappelle que la preuve du largage de munitions chimiques par des drones a été fournie dans des photos et des vidéos publiées par un commandant ukrainien, qui en est fier !!!) pour des fausses accusations russes, et accuser à l’avance Moscou de vouloir utiliser des armes chimiques en Ukraine, cela veut clairement dire qu’il y a anguille sous roche et une opération sous faux-drapeau en préparation. Et Sullivan absout à l’avance ceux qui organiseront cette provocation à l’arme chimique en Ukraine en disant qu’il sera impossible de déterminer qui a réellement mené l’attaque parce que c’est la guerre.

    Bien que je doute que cela empêchera les États-Unis d’accuser la Russie sans preuve, comme ils l’ont fait contre l’Irak (je rappelle Colin Powell et sa fiole de pseudo-armes de destructions massives de Saddam Hussein qui n’existaient pas), et la Syrie (où là ils ont été jusqu’à pousser l’OIAC à trafiquer le rapport écrit par les experts de terrain).

    Et au vu des préparatifs que la Russie a détecté en Ukraine, il y a de quoi inquiéter Moscou. En effet, début 2023 le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe a planifié une importante expédition de moyens de protection individuelle vers l’Ukraine.

    D’après le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, le général Igor Kirillov, la liste des équipements fournis comprend plus de 55 000 ensembles d’équipements de protection individuelle, 55 000 masques à gaz, et 13 000 trousses de secours individuelles pour les victimes de gaz avec priorité aux antidotes pour les agents organophosphorés tels que le sarin et le soman – 600 000 ampoules, aux médicaments anti-convulsions – 3 millions de comprimés, aux préparations de désintoxication pour le gaz moutarde, à la lewisite et aux inhibiteurs de chloroacétophénone de l’acide cyanhydrique – 750 000 flacons.

    De plus, d’après les informations reçues par le ministère russe de la Défense, le 10 février 2023, un train transportant une cargaison de produits chimiques et des ressortissants étrangers est arrivé à Kramatorsk (partie du Donbass encore sous contrôle ukrainien).

    Le wagon qui contenait cette cargaison de produits chimiques a été détaché du train et tracté jusqu’au territoire de l’usine sidérurgique de Kouybychev à Kramatorsk, où il a été déchargé sous le contrôle du SBU (services secrets ukrainiens) et des représentants du commandement des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).

    Cette cargaison est constituée de 16 boîtes métalliques scellées, dont huit étaient étiquetées avec un symbole de danger chimique, une inscription BZ et marquées de deux bandes rouges, correspondant à la classe des substances toxiques à action incapacitante temporaire. Le BZ est un gaz incapacitant qui a été largement utilisé par l’armée américaine au Vietnam, mais qui est interdit par l’article 1 de la convention sur les armes chimiques.

    Cinq des boîtes étaient étiquetées « C-S-RIOT », trois étaient étiquetées « C-R-RIOT » avec une seule bande rouge, ce qui correspond à des substances ayant une action irritante. La cargaison a ensuite été chargée dans des véhicules blindés de fabrication américaine, qui sont partis en convoi vers la ligne de contact.

    Neuf jours plus tard, 11 wagons de munitions à fragmentation spécialement marquées ont été déchargés de nuit à Kramatorsk. Or, d’après les informations du ministère russe de la Défense, l’armée américaine a modifié ses obus à fragmentation pour les charger d’acides irritants liquides prêts à l’emploi.

    Quand on a dans un court laps de temps une livraison de produits chimiques toxiques, d’obus pouvant les disperser et de moyens de protection, cela indique qu’une provocation à l’arme chimique en Ukraine est dans les tuyaux, et que ce sont manifestement les États-Unis qui en sont les organisateurs.

    Cette provocation à l’arme chimique serait pour l’Ukraine un moyen d’essayer d’enrayer sa défaite sur le terrain militaire (Bakhmout/Artiomovsk étant désormais quasiment encerclée), en discréditant la Russie (qui serait bien sûr accusée d’avoir utiliser des armes chimiques, alors que je rappelle qu’elle a détruit tout son stock sous contrôle de l’OIAC il y a déjà des années), espérant ainsi que ses alliés lui tourneraient le dos. Espérons que la dénonciation de cette provocation à venir provoquera l’annulation de ce plan sordide.

    Christelle Néant

    source : Donbass Insider

  • Voitures électriques : un régal pour les pirates

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Le Parlement européen a approuvé le 14 février dernier les nouveaux objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes neuves : zéro émission de CO2 en 2035. Au passage, notons que les hyper-riches ne sont pas concernés. Comme l’indique le communiqué du Parlement européen, “les constructeurs qui immatriculent moins de 1.000 véhicules neufs par an continueront d’être exemptés”. Les milliardaires amateurs de bolides de luxe ne devront toujours pas partager les soucis de la plèbe… Pour atteindre les objectifs zéro carbone, les institutions de l’Union Européenne misent sur les voitures électriques. Or les problèmes s’accumulent : manque d’infrastructures de recharge électrique, explosion du coût de l’électricité et… probabilité de piratage en pagaille.

    Car les voitures électriques regorgent de systèmes connectés, bien plus que les voitures à essence. C’est sur ce spectre du piratage des voitures électriques ainsi que des bornes de recharge que nous nous arrêterons aujourd’hui. Le Wall Street Journal a publié une intéressante enquête sur le sujet. Et propose quelques exemples de piratages récents à grande échelle.

    “En février dernier, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les chargeurs pour voitures électriques installés sur une autoroute russe se sont éteints et leurs écrans ont affiché des messages pro-Kiev.”

    “En avril dernier, les chargeurs de l’île de Wight ont subitement diffusé des films pornographiques.”

    Ce ne sont là que des exemples qui démontrent que les voitures électriques sont une cible privilégiée pour les cyberattaques. Pour comprendre pourquoi, il faut savoir qu’une voiture de luxe à essence contient environ 150 puces électroniques alors qu’une voiture électrique en contient près de 3.000, parce que tout est électronique dans une voiture électrique. Et tout peut donc être piraté à distance, la direction, le freinage, les accélérations… Il est même possible de créer des départs d’incendie.

    Et les bornes de recharge ont également des connexions Internet cellulaires. L’un des risques est que des pirates parviennent à infecter une voiture avec un certain type de logiciel qui pourrait ensuite infecter la borne de rechargement puis l’ensemble du réseau de charge via les ordinateurs reliés aux bornes centrales de recharge publiques. De la sorte, le pirate entrerait dans l’ensemble du système d’un grand nombre de voitures électriques. Un autre risque majeur est lié aux mises à jour électroniques envoyées par les constructeurs automobiles à leurs véhicules électriques. Par ce vecteur, des cyberpirates pourraient introduire des logiciels malveillants dans des milliers voire des millions de véhicules électriques.

    “Les pirates pourraient ensuite prendre le réseau en otage et demander une rançon, ou l’utiliser pour attaquer le réseau électrique.”, explique le Wall Street Journal.

    Pour couronner le tout, ajoutons que les voitures électriques sont aussi les plus faciles à voler, sans effraction, via un simple boîtier électronique.

     

    Source : medias-presse.info

  • Manifestation au Mexique contre l’idéologie du genre

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Mexique – Des milliers de personnes ont manifesté devant le Congrès pour exiger des parlementaires que les lois défendent véritablement les enfants mexicains contre l’idéologie du genre et interdisent les traitements chimiques et chirurgicaux de changement de sexe sur mineurs.

    Il y a une semaine, des organisations LGBT et transgenres attaquaient le Congrès à Mexico parce qu’avait été déposé un projet de loi visant à interdire ces pratiques de changement de sexe sur des mineurs. Cette fois, ce sont les défenseurs de la Famille et des enfants qui ont manifesté, et en grand nombre.

    La marche, qui s’est tenue à Mexico, a été convoquée par les plateformes de l’Initiative citoyenne et du Front national pour la famille (FNF).

    Selon un communiqué, Rosa Mary Morales, porte-parole du FNF, a dénoncé lors de cette grande manifestation comment le lobby LGBT cherche à “imposer ses idées et à semer la peur chez les législateurs, le peuple et même les médias “.

    Rosa Mary Morales a déclaré que les plateformes de défense de la famille « s’opposent à ce que l’on fasse du mal aux enfants avec des bloqueurs de croissance, des hormones croisées et des amputations de membres sains qui causent des dommages irréversibles aux enfants ».

    Les participants à la marche ont exprimé leur soutien aux initiatives législatives telles que celles présentées par la députée América Rangel, devant le Congrès de Mexico, et Mónica Rodríguez Della Vecchia, devant le Congrès de l’État de Puebla. Les deux projets de loi visent à interdire et à pénaliser les traitements hormonaux et chirurgicaux de changement de sexe pour les enfants .

    En outre, ils ont encouragé la députée fédérale María Teresa Castell à présenter une initiative similaire au niveau national.

    Au cours de la marche, ils ont également exigé que le droit des parents de choisir l’éducation de leurs enfants soit respecté. D’autre part, il a été demandé que les femmes soient valorisées et respectées, faisant allusion à certains emplois de termes qui cherchent à effacer la distinction entre hommes et femmes.

    Les défenseurs de la famille se sont également opposés au paquet de réformes sur “l’égalité substantielle” et “l’équité entre les sexes” que le Congrès de l’Union tient parmi ses questions en suspens depuis quelques années, et qui comprend des changements constitutionnels qui ouvriraient les portes à l’avortement et à l’idéologie du genre.

    Lors de la manifestation, l’ancienne sénatrice Lisbeth Hernández a exigé que les législateurs mexicains “respectent et observent les traités internationaux et qu’ils ne modifient pas notre Constitution, qu’ils légifèrent toujours dans une perspective familiale, qu’ils respectent et promeuvent la famille composée d’un homme et d’une femme ».

    “Et, surtout, compte tenu des taux élevés de violence que traverse notre pays, que le droit à la vie soit reconnu et promu, ainsi que la stabilité affective de nos enfants”, a-t-elle demandé.

     

    Source : medias-presse.info