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état national

  • Un seul choix: l'Etat national ou le chaos.

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2020

    chaos,état national

    Qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales, financières, internationales, migratoires ou géopolitiques, les crises qui se succèdent et se chevauchent, mettent en lumière l'incapacité des démocraties — singulièrement des démocraties européennes — à faire face.Tiraillés entre leur crainte de ne pas en faire assez et celle de devoir en faire trop, soumis à l'idée qu'ils se font d'une opinion publique qui n'attend pourtant d'eux que l'action, les dirigeants occidentaux tanguent et roulent sous les coups des tempêtes comme autant de bateaux ivres.

    En France, cette main tremblante de l'Etat dissimulée sous le gant avachi d'une autorité brandie mais non assumée, on la voit se recroqueviller après chaque attaque terroriste islamique, au moment de chaque pic de la déferlante migratoire, devant chaque menace du Président turc et chaque décision commerciale ou stratégique de Washington.

    Aujourd'hui l'épidémie de coronavirus sévit. Elle aura sa fin. Dans ses effets sanitaires, comme dans ses conséquences économiques et sociales possiblement bien plus redoutables que la maladie elle même.

    Mais un jour ou l'autre cette érosion continue de l'autorité de l'Etat se transformera en effondrement. Ce jour là, quand viendra le temps de la paralysie nationale, y compris en termes d'ordre public, ce sera le chaos. Peut être bien plus vite que l'on ne le croit, l'expérience de l'Histoire montrant que lorsque les choses deviennent possibles, elles ne tardent pas à se réaliser.

    Le combat national est avant tout une course contre la montre. Seuls les Etats forts sont en capacité de protéger leurs peuples.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du PdF

  • Débat sur les Institutions : seul l'État national pourra relever la France.

    Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2019

    francois_hollande_2019.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé membre du Bureau Politique du Parti de la France
     
    En relançant, comme il s'y emploie dans son nouvel ouvrage, le débat sur les Institutions, François Hollande n'a bien sûr en tête qu'une seule idée : celle de son retour. Une obsession qu'il est, à l'évidence, le seul à nourrir tant son séjour à l'Élysée fut calamiteux.
     
    Il n'est pourtant jamais inutile de se pencher sur l'architecture de l'État.
     
    Au moment où s'accumulent les menaces sur notre Nation française - déferlante migratoire, islamisation, dislocation identitaire, déconstruction sociale, décomposition morale et désagrégation organique - nos compatriotes ressentent plus que jamais le besoin d'un État fort, maître de l'autorité, garant des libertés et de l'équité, pilier de force de notre destin.
     
    Cet État doit être incarné. Profondément monarchistes sans être royalistes, les Français veulent un Chef qui dispose du temps long et soit dépositaire à la fois de la puissance publique, de la grandeur nationale et des équilibres sociaux.
     
    L'introduction du quinquennat décidée conjointement par Chirac et Jospin, plus qu'une erreur, plus qu'une faute politique, fut un attentat contre la stabilité institutionnelle de la France, stabilité, il est vrai, déjà largement fragilisée par des dizaines de réformes constitutionnelles et par une pratique constante du pouvoir - celà dès l'origine du régime - proche de celles des pires républiques bananières.
     
    Un Président au dessus de la mêlée politicienne mais décideur plus qu'arbitre, visionnaire, détenteur de l'autorité suprême et non partagée, Chef du peuple et de la Nation, un premier ministre qui coordonne l'action gouvernementale, un parlement représentatif qui légifère sans outrepasser ses droits, une Justice qui assume ses responsabilités mais ne s'érige pas en contre-pouvoir, voilà ce que doit être demain l'État national que nous appelons de nos vœux. 
     
    Un État français, en somme.