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algériens

  • Lyon (6e) : une association, ayant pour but de « préserver l’identité » et « renforcer l’unité » des Algériens… en France, annonce saisir la justice dans leur combat pour débaptiser la rue du maréchal Bugeaud

    Publié par Guy de Laferrière le 22 octobre 2024

    Union Algérienne est affiliée à l’association déposée Union Française des Binationaux et de la Diaspora Algérienne. Notre mission est guidée par une conviction profonde : préserver notre identité et renforcer notre unité en tant que peuple algérien résidant en France. Face à un paysage où la diaspora est divisée, où nous sommes la cible de diverses groupes, et où peu d’institutions agissent véritablement dans notre intérêt, nous avons pris l’initiative de créer ce cercle. (…)

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    X / Twitter via fdesouche

  • Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France à Alger : “45 millions d’Algériens n’ont qu’un rêve : partir en France, où chaque Algérien a de la famille”

    Publié par Guy de Laferrière le 28 mars 2023

    Dans son édition de ce dimanche 26 mars, le Journal du dimanche (JDD) donne la parole à Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger, afin d’explorer la trame de l’histoire complexe qui unit (et désunit) la France à l’Algérie et qui fait que soixante ans après l’indépendance du second pays, «la réconciliation franco-algérienne s’apparente au mythe de Sisyphe».

    Pour mieux décrypter cette «romance» faite de hauts et de bas, l’article se réfère au livre de Xavier Driencourt, L’énigme algérienne, paru aux Editions de l’Observatoire, «pour se persuader que la réconciliation franco-algérienne est un projet chimérique».

    Le point de vue de l’ancien ambassadeur, en poste à Alger entre 2008 et 2012 puis de 2017 à 2020, est qualifié de lucide, celui-ci reposant sur son expérience du terrain et une connaissance de l’intérieur du pouvoir algérien.

    En effet, Xavier Driencourt ne mâche pas ses mots. Il explique ainsi avoir retenu de ces sept années algériennes que «la France n’est qu’un partenaire banal, plutôt plus maltraité que les autres. Avec des alternances de fâcheries longues et de retours de flammes qui ne durent pas.» A son sens, il n’y a d’ailleurs qu’une chose qui intéresse les Algériens: les visas. Au point que c’en est devenu une véritable obsession car, rappelle-t-il, «quarante-cinq millions d’Algériens n’ont qu’un rêve: partir en France, où chaque Algérien a de la famille».

    Paradoxalement, face à cet engouement pour les visas français, le discours anti-français, lui, est le levain de toutes les campagnes présidentielles en Algérie, au point que Xavier Driencourt pressente «que le président Tebboune choisisse de venir à Paris le 8 mai prochain, histoire de rappeler le massacre de Sétif du 8 mai 1945 pour pouvoir encore accabler les Français». Il est à rappeler qu’une visite officielle d’Abdelmadjid Tebboune en France est prévue en mai prochain.

    En face, la crédulité d’Emmanuel Macron, qui a toujours voulu croire en une impossible quête, pensant réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, misant sur son jeune âge et «son pouvoir de séduction», pensant pouvoir entretenir la flamme d’une relation qualifiée dernièrement par Abdelmajid Tebboune, sur Al Jazeera, de «fluctuante», alors que l’ambassadeur du pays en France a été rappelé suite à ce que l’appareil algérien a qualifié d’opération «d’exfiltration» par des «barbouzes» françaises de la journaliste Amira Bouraoui.

    (…) Le 360 via fdesouche

  • Montpellier : le nouveau phénomène des MNA, les majeurs non accompagnés ; des Marocains et des Algériens expulsés d’Espagne et à la recherche de larcins

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Depuis ces dernières semaines, un nouveau phénomène est observé à Montpellier, celui des MNA, non pas mineurs, mais des majeurs non accompagnés, des Marocains et des Algériens expulsés d’Espagne.

    MNA : le sigle est identique, mais cette fois, il ne vise pas les mineurs non accompagnés. Le M fait référence à majeurs, en l’occurrence de jeunes adultes connus de la justice dans leur pays, au Maroc. Âgés de 18 à la trentaine d’années, ils fuient l’Algérie et le Maroc pour gagner l’Espagne, en traversant le détroit de Gibraltar depuis le port de Tanger ou depuis l’enclave de Ceuta, où, SDF, ils errent dans les rues des grandes agglomérations, notamment à Barcelone et Gérone, à la recherche de larcins, parfois violents.

    Il existerait une filière organisée pour permettre à ces jeunes sans emploi, commettant des délits et rompant leurs liens familiaux de s’enfuir. Mais en Espagne, à la première interpellation après un méfait, ces SDF marocains et algériens sont traduits illico en justice pénale et administrative et expulsés après un court délai en prison.

    « Comme ils redoutent de retourner dans leur pays, eh bien ils arrivent en France, par les frontières du Perthus, d’Andorre ou par des chemins de montagne et ils se retrouvent à la rue, à Montpellier, mais grâce à un bouche à oreille assurant qu’il existe des SDF étrangers en situation irrégulière susceptibles de les accueillir, notamment dans des squats, ils s’installent et vivent de rapines. C’est ainsi que depuis le début de l’année, nous avons des majeurs non accompagnés, une majorité d’Algériens, qui ont été interpellés pour des vols divers par ruse ou à la tire, des agressions pour dérober téléphones et cartes bancaires pour revendre aussitôt ces biens au marché sauvage de Plan Cabanes ou de la Mosson-la Paillade », révèle à Métropolitain une source de la Police aux frontières, la Paf.

    (…)

    Métropolitain via fdesouche

  • Bordeaux : Mohamed Islam Benmrdja et Abdel Hamid, deux Algériens qui s’étaient initialement présentés comme mineurs sous une fausse identité, condamnés pour avoir agressé sexuellement une étudiante

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Deux jeunes Algériens qui contestent formellement les faits ont été jugés coupables d’agression sexuelle en réunion. Ils ont été maintenus en détention

    « Les policiers, ils ont collé cette affaire sur nous et on n’a rien fait. » Ce mercredi 1er mars 2023, Mohamed Islam Benmrdja et Abdel Hamid, deux jeunes Algériens qui avaient initialement donné de fausses identités qui faisaient d’eux des mineurs, nient catégoriquement les faits d’agression sexuelle en réunion qui leur sont reprochés par le tribunal correctionnel de Bordeaux.

    Le 15 août 2020, une étudiante de 20 ans rentre seule et à pied d’une soirée entre amis. Elle longe le Jardin public à Bordeaux. À l’intersection du cours de Verdun et de la rue d’Aviau, elle est abordée par des jeunes au look décontracté, bloquée contre un mur, caressée sur les parties intimes à travers son short. Tétanisée, elle sent le sol se dérober sous ses pieds et s’accroupit de peur. Ses agresseurs frottent alors leur sexe sur son visage. Au milieu de la nuit, l’arrivée d’une voiture met fin à son calvaire.

    (…) « Aujourd’hui je vais bien », dit la victime en larmes à l’audience, ne pouvant cacher le retentissement psychologique des faits sur elle. Elle a quitté Bordeaux, son école de commerce, son appartement, son petit ami. « C’était une jeune fille sans histoire », résume MMarilou Séval, pour la partie civile. « Elle avait ses écouteurs, juste pour paraître moins disponible dans sa bulle. Elle ne s’est pas mise en danger et elle ne l’a pas vu venir. »

    (…) Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné les deux jeunes à cinq ans de prison ferme. Ils seront interdits du territoire français pendant dix ans après leur sortie de prison.

    Sud Ouest via fdesouche

  • Le président algérien Abdelmadjid Tebboune : « Les Algériens devraient avoir des visas de 132 ans »

    Publié par Guy de Laferrière le 30 décembre 2022

    Le président Abdelmadjid Tebboune a accordé une interview exclusive au Figaro. Aux questions précises du journal français sur les relations avec la France, la situation interne en Algérie, la crise avec le Maroc, la guerre en Ukraine ou encore la situation au Sahel, le président algérien a répondu sans prendre des chemins détournés.

    Abdelmadjid Tebboune a annoncé à l’occasion qu’il se rendra en France,  en « visite d’Etat », au courant de l’année 2023. Au passage, il réitère qu’il a « une certaine complicité » et « une amitié réciproque » avec le président Emmanuel Macron en qui il dit voir « l’incarnation d’une nouvelle génération qui peut sauver les relations entre nos deux pays », même si, reconnaît-il, « nous avons eu, lui comme moi, des formules malheureuses ».

    Le chef de l’État a dit souhaiter qu’un match de football Algérie-France soit organisé, en Algérie, tout en mettant en garde qu’il n’acceptera pas « qu’on siffle un hymne national ».

    Pour Abdelmadjid Tebboune, les relations entre les deux pays ont besoin, pour s’apaiser, que la France se libère de son complexe de colonisateur et l’Algérie de son complexe de colonisé, soulignant que le regard envers l’Algérie doit changer car le pays est très différent de ce qu’il était en 1962. […]

    Au chapitre de la mémoire, Abdelmadjid Tebboune a indiqué qu’« une partie de la colonisation doit être dépolitisée et remise à l’histoire », d’où la décision de nommer de part et d’autre des commissions d’historiens. […]

    Sur le retour à la normale dans la délivrance des visas, annoncée récemment par le ministre français de l’Intérieur, le président Tebboune a estimé que « c’est simplement dans la logique des choses », soulignant que la mobilité entre les deux pays est régie par les Accords d’Évian et ceux de 1968. Cette circulation « a été négociée et il convient de la respecter », dit-il. « Les Algériens devraient avoir des visas de 132 ans », a-t-il ironisé.

    Interrogé sur les « contreparties » de la décision française, il a répondu, d’abord concernant la délivrance des laissez-passer consulaires : « Le volume de laissez-passer consulaires a augmenté, mais ce n’est pas le nombre qui compte, c’est le respect des principes. » Le chef de l’État a expliqué que lorsque « ceux qui ont seulement la nationalité algérienne » ne respectent pas la loi, les laissez-passer sont délivrés.

    L’autre supposée contrepartie, c’est l’augmentation des flux de gaz algérien vers la France. Abdelmadjid Tebboune a répondu sans ambages : les autorités françaises n’ont pas exprimé une telle demande et si elles le demandaient, l’Algérie augmentera ses livraisons.

    TSA via fdesouche