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  • Si Macron « lèche le cul de la Chine », les bien-pensants lèchent le cul de l’Amérique !

    Publié par Guy de Laferrière le 20 avril 2023

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    Marc Rousset

    Il suffit de lire dans le Figaro, depuis février 2022, les mensonges dogmatiques, outranciers, inconditionnels, systématiques, à sens unique, de mauvaise foi, pro-atlantistes, anti-russes, sur la guerre en Ukraine des journalistes Isabelle Lasserre et Laure Mandeville !  Il est surprenant de voir tous ces médias qui soutiennent habituellement Macron se retourner subitement contre lui, suite à ses déclarations gaulliennes en Chine, pour une fois pleines de bon sens ! La France ne doit pas être un valet de l’Amérique ; elle n’a absolument rien à faire en Ukraine, et encore moins à Taïwan, en Extrême-Orient, qui est chinoise depuis 1683, aussi longtemps que les Chinois ne voudront pas l’évincer de ses territoires stratégiques pleins d’avenir en Polynésie et en Nouvelle Calédonie !

    Même l’ONU a reconnu dès 1971 que Taïwan était partie intégrante de la Chine, d’autant plus que pendant 20 ans, suite à la guerre civile sur le continent, le seul représentant de la Chine à l’ONU a été Taïwan de Tchang-Kai-Chek, face à Mao-Tsé-Toung ! Le problème de Formose, c’est que l’immense majorité de la population se sent chinoise mais, échaudée à juste titre par ce qui est arrivé à Hong Kong, elle ne veut pas du régime autoritaire chinois et de son niveau de vie moins élevé ; en fait tout se passe comme si la guerre civile reprenait entre les deux Chine ! Il se trouve qu’en Ukraine, contrairement à la propagande occidentale, le contexte est différent car les civils russophones de Novorossia, occupés en fait par l’armée otano-kievienne, sont majoritairement favorables à la Russie et à Poutine !

    Si le voyage de Macron en Chine est une catastrophe de plus, comme tout ce que peut faire un adolescent attardé qui ne connait pas l’histoire, imbu d’une idéologie bien-pensante complètement dépassée, droit de l’hommiste progressiste, fédéraliste au niveau européen, atlantiste, du moins les paroles prononcées sur l’autonomie stratégique française et européenne, ainsi que sur le non alignement avec les intérêts américains, sont pertinentes. La France n’a pas à faire la guerre pour le compte des Américains que ce soit en Ukraine, en Irak ou à Taiwan ! Comme dit le dicton, parfois sur un tas de fumier, il pousse quelques belles fleurs…

    Macron doit donc être conséquent avec ses déclarations, mettre fin à ses rêves d’Europe fédérale, arrêter de vendre l’industrie française à l’encan (Alstom à General Electric). Si la France veut regagner son indépendance stratégique et quitter l’OTAN (ce que n’envisage pas Macron) encore nous faut-il une Armée forte, puissante, autonome et une puissance industrielle, agricole, économique, technologique suffisante ! Maastricht a créé une France déboussolée, dépendante et pauvre, pas le surplus de puissance qui avait été promis par Mitterrand car les Français se sont laissées piéger par un euro stable et surévalué en passant des lois sociales suicidaires pour leur compétitivité (35 heures, et retraite à 60 ans complètement aberrante). De plus, les charges sociales, suite à l’invasion migratoire et à la gabegie des dépenses publiques, ont tué l’industrie française et l’ont amenée à délocaliser !

     

    Source : synthesenationale

  • Black-out total en Europe sur le scandaleux sabotage de Nord Stream par l’Amérique !

    Publié par Guy de Laferrière le 21 février 2023

    Marc RoussetLe nucléaire, seule énergie d’avenir pour la France ! Le scandale de la ...

    Avant de tirer les conclusions géopolitiques sur « l’acte de guerre » commis par Biden contre les intérêts stratégiques et économiques de l’Europe, il importe de relater les principaux faits ahurissants, selon la très longue chronique «  Comment l’Amérique a détruit le gazoduc Nord Stream », écrite le 8 février 2023 par le journaliste américain Seymour Hersh dans le Scheerpost.

    En juin 2022 des plongeurs de la Marine américaine de la base de Panama en Floride, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN très médiatisé, connu sous le nom de « Baltops 22 », ont posé des explosifs déclenchables à distance à 260 pieds sous la surface de la mer Baltique qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des 4 tuyaux des gazoducs Nord Stream 1 et 2.

    L’administration Biden a fait tout son possible pour éviter des fuites, tout au long de la planification qui s’est étendue de fin 2021 aux premiers mois de 2022, donc bien avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale Z le 24 février 2022. Tant que l’Europe restait dépendante des gazoducs russes pour le gaz naturel, écologique et bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne soient réticents pour fournir à l’Ukraine les armes et l’argent dont elle avait besoin, afin de vaincre la Russie, dans une guerre à venir préparée en fait depuis 2014 par l’Amérique, après le coup d’État de Maïdan par la CIA.

    Dès décembre 2021, Biden a autorisé le Secrétaire d’État Jake Sullivan à réunir un groupe de travail interarmées pour élaborer un plan de sabotage des gazoducs. Ont participé également à l’élaboration de ce plan entre autres le Directeur de la CIA William Burns, Victoria Nuland et Anthony Blinken.

    Dès le 7 février 2022, soit moins de trois semaines avant l’invasion russe, lors de la visite du chancelier Scholz à Washington, Biden déclarait en sa présence : « Si la Russie envahit… il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ». Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait livré le même message lors d’une réunion du département d’État en comité restreint : « Je veux être très claire avec vous aujourd’hui »  a -t-elle déclaré en réponse à une question : « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, il n’y aura plus de Nord Stream II. Nous y mettrons fin.

    Ceux qui préparaient la mission ont été consternés par ces révélations folles avant même que le plan soit exécuté. La source du journaliste Seymour Hersh a pu même dire : « C’était comme poser une bombe atomique sur le sol à Tokyo et dire aux Japonais que nous allons la faire exploser ». Mais l’avantage pour la CIA fut de ne plus avoir l’obligation légale de signaler l’opération au Congrès car elle n’était plus secrète, selon la loi américaine.
    La Norvège était le pays idéal pour organiser la mission car les États-Unis y ont beaucoup investi dans de nombreuses bases navales et aériennes. La marine norvégienne n’a pas tardé à trouver le bon endroit dans les eaux peu profondes (200 pieds) à quelques milles de l’île danoise de Bornholm. De plus, en cas de destruction des gazoducs, la Norvège pourrait vendre encore davantage de gaz à l’UE, à un prix encore plus élevé…

    Ce sont donc des plongeurs militaires américains de la base Panama en Floride qui, à partir d’un chasseur de mines norvégien, ont placé des charges C4, avec une minuterie déclenchable à distance, pour les quatre gazoducs, dans des cocons en béton. Les charges ont été déposées, en juin 2022, lors des exercices navals « Baltes 22 « de l’OTAN qui impliquent chaque année, depuis 21 ans, des dizaines de navires de la sixième flotte américaine basée à Gaeta, en Italie, au sud de Rome.

    Les charges C4 attachées aux gazoducs ont été déclenchées le 26 septembre 2022 par une bouée sonar. La bouée a été larguée par un avion de surveillance maritime P8 de la marine norvégienne qui effectuait un vol apparemment de routine. Le signal s’est propagé sous l’eau vers les deux gazoducs et quelques heures plus tard, en raison de l’explosion, trois des quatre tuyaux ont été mis hors service.

    Les médias américains ont traité l’attentat comme un mystère impossible à résoudre, la Russie étant le coupable probable, sans jamais indiquer un motif clair. Interrogé lors d’une conférence de presse en septembre 2022, le secrétaire d’État Blinken a déclaré : « C’est une formidable opportunité de supprimer une fois pour toutes la dépendance vis-à-vis de l’énergie russe et ainsi d’enlever à Vladimir Poutine la militarisation de l’énergie comme moyen de faire avancer ses desseins impériaux. C’est très important et cela offre une formidable opportunité stratégique pour les années à venir, mais en attendant, nous sommes déterminés à faire tout notre possible pour nous assurer que les conséquences de tout cela ne soient pas supportées par les citoyens de nos pays ou d’ailleurs, autour du monde ».

    Blinken a simplement oublié de préciser que les Européens imbéciles remplaçaient en fait la dépendance stratégique russe par la dépendance stratégique américaine, avec un gaz de schiste liquéfié américain non écologique, hors de prix, transporté par des méthaniers pollueurs, avec des usines polluantes de liquéfaction et de regazéification . Le gaz russe très bon marché et transporté dans des gazoducs écologiques assurait, lui, la compétitivité des industries européennes qui sont maintenant incitées à délocaliser leur production aux États-Unis, avec en prime la destruction supplémentaire d’emplois industriels bien rémunérés, déjà en voie de disparition en Europe ! Merci ami Biden pour ce coup de poignard dans le dos !

    Quant à Victoria Nuland, lors d’un témoignage devant la commission des relations étrangères du Sénat, elle a pu déclarer, fin janvier 2023 , au sénateur américain Ted Cruz : « Comme vous, je suis, et je pense que l’administration est très heureuse de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez le dire, un morceau de métal au fond de la mer. »

    L’Amérique de Joe Biden a donc fait preuve d’un cynisme le plus total et il n’est plus possible de parler de bloc occidental ! Tous les médias européens se taisent, alors que tous les gouvernements et tous les états-majors européens savent que ce sont les Américains avec les Norvégiens qui ont fait sauter Nord Stream ! Tout le monde sait à quoi s’en tenir de l’« ami américain », mais personne ne dit rien, ce qui est ahurissant ! D’autant plus qu’il y avait des intérêts européens et pas seulement russes pour financer les gazoducs Nord Stream (la société française Engie, par exemple, perd plus de 1 milliard de dollars, suite au sabotage américain). Mais la Vérité étant connue de tous, les répercussions historiques à long terme de ce scandale, de cette trahison par l’Amérique, sont déjà en marche, afin de pouvoir construire une Europe libre, européenne, proche de la Russie, dans un monde multipolaire.

    Le plus cocasse, comme l’écrit André Posokhov sur R/L, c’est que l’Allemagne, « paillasson servile », soit agressée par un attentat qui ruine son économie et qu’elle puisse pourtant décider de rentrer en guerre avec la Russie pour défendre l’intérêt des seuls États-Unis contre ses propres intérêts. À qui profite le crime ? Qui d’autre que Washington avait intérêt à ce sabotage, d’autant plus qu’un procureur allemand vient de confirmer qu’il n’y avait aucune preuve contre la Russie dans ce dossier ? Tout cela constitue un cas d’école historique exceptionnel, difficilement imaginable !

    Les gazoducs Nord Stream ont toujours été considérés par l’Amérique comme une menace. Les puissances maritimes anglaise et américaine ont toujours fait en sorte que jamais n’émerge sur le continent européen une nation dominante que ce soit la France de Napoléon, l’Allemagne de Guillaume II ou la Russie de Poutine. Zbigniew Brzezinski dans le Grand Échiquier a insisté lourdement sur ce thème, afin que les États-Unis puissent maintenir leur suprématie mondiale.

    Il est fondamental pour l’Amérique que les deux économies voisines et complémentaires de l’UE et de la Russie ne fassent pas leur jonction, car ce nouvel ensemble pourrait devenir aussi puissant que les États-Unis et la Chine. L’unification continentale eurasiatique est le cauchemar des géopoliticiens américains, thème traité d’une façon détaillée dans deux de mes livres  : « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou » (2008), livre pionnier, et « Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie » (2021).

    Ce sont les Américains et les Anglais qui ont forcé la main à Zelensky en mars 2022 pour commencer une guerre véritable qu’il souhaitait arrêter avec Poutine. Ils ont fait miroiter à l’Ukraine une défaite rapide de la Russie grâce aux sanctions économiques et monétaires, mais cela n’a pas réussi. Les éléments d’appréciation de l’Amérique en 2022 étaient ceux de 2014, année du coup d’État de Maïdan : les sanctions auraient très certainement réussi en 2014, mais entre-temps la Russie prévoyante, méfiante et réaliste, face aux premières sanctions en vigueur dès cette époque, suite à la prise de contrôle de la Crimée, avait pris des mesures pour augmenter sa souveraineté, l’autarcie et la sécurité de son économie (non dépendance au système Swift contrôlé par l’Amérique plus particulièrement, avec la mise en place d’un système autonome russe de règlement interbancaire ).

    La carpette Zelensky des Anglo-Saxons a déjà sacrifié pour les belles paroles de Boris Johnson et de Joe Biden, la bagatelle de 155 000 soldats ukrainiens tués et 200 000 blessés ! C’est le sang ukrainien qui coule à flot, pas le sang yankee ! La guerre durera-t-elle jusqu’au dernier conscrit ukrainien enrôlé de force à 16 ans ?

    Nous sommes donc en présence d’une guerre américano-russe dans laquelle les Européens se sont laissées entraîner avec une stupidité, une naïveté ahurissante, en devenant même parfois plus royaliste que le roi Biden ! Macron est un des meilleurs exemples car il pense déjà à sa future carrière dans les grandes institutions internationales. Macron trahit la France, tout comme la politique du général De Gaulle qui serait resté neutre dans ce conflit, partant du principe que notre pays n’a aucun intérêt particulier en Ukraine ! Les Européens montrent par là-même au monde entier leur rôle de valet de l’Amérique et leur soumission totale à Washington !

    Mis à part l’extrême gauche allemande, des hommes politiques comme Oskar Lafontaine et surtout les députés très remontés de l’AfD , ni le chancelier Scholz, ni la plupart des députés, ni les médias ne se sont plaints en Allemagne de cette tuile qui tombait sur leur économie. À noter cependant que, selon les sondages, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, la population est majoritairement opposée à l’intervention allemande en Ukraine, de même que presque la moitié de l’ensemble des Allemands ! En Italie, Berlusconi, tout comme Viktor Orban en Hongrie, fait aussi entendre sa voix et sa violente opposition à l’attitude actuelle de Européens en Ukraine !

    Devant la veulerie incompréhensible des Européens, il ne manque en fait plus que le droit de cuissage pour Biden en Europe ! Mais le conflit est en train d’évoluer d’une façon différente de ce qu’avait prévu l’Amérique en mars 2022 : non seulement l’écroulement de la Russie sur le plan économique n’a pas eu lieu, mais les économies européennes ont plus de soucis à se faire que l’économie russe ! La mise au ban de la Russie est le seul fait des Européens ; 80 % de la communauté internationale est plutôt favorable à la Russie ! Enfin, ce qui est très grave pour les États-Unis c’est que pour la première fois leur hégémonie politique, économique et militaire dans le monde est véritablement menacée à brève échéance ! La Russie et la Chine sont très actifs pour mettre fin dans un avenir rapproché à l’extraterritorialité américaine et au règne du dollar !

    C’est bien parce qu’elle sent des menaces mortelles venir que l’Amérique s’est cru obligée d’employer des méthodes ahurissantes de gangster telles que l’annulation du contrat français du siècle pour les sous-marins en Australie, le gel incroyable jamais pratiqué jusqu’à ce jour des avoirs en dollars et en euros de la Banque centrale d’un grand pays internationalement reconnu et membre du Conseil de Sécurité à l’ONU, et le scandaleux sabotage par explosifs des gazoducs Nord Stream, vitaux pour la compétitivité économique et la sécurité énergétique de l’Europe, la Russie ayant toujours respecté ses contrats, même pendant la guerre froide !

     

    Source : synthesenationale

  • Comment l’Amérique a mis fin au gazoduc Nord Stream

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    Comment l’Amérique a mis fin au gazoduc Nord Stream

    Seymour Hersh est l’un des plus brillants journalistes d’investigation américain. Il publie rarement des choses sans avoir quelques biscuits. Il est à l’origine de nombreuses révélations, comme d’actes de torture à Abou Ghraib ou encore le massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam, révélation pour laquelle il obtient un prix Pulitzer.

    Il vient de révéler (traduction intégrale ici) que les États-Unis sont à l’origine du sabotage des gazoducs Nord Stream survenu le 26 septembre 2022. Et qu’ils avaient prémédité leur affaire avant l’offensive russe en Ukraine.

    Quand les Américains ont fini par céder, en mai 2021, sur la prochaine mise en activité du nouveau tronçon Nord Stream, c’est simplement qu’ils savaient qu’ils le détruiraient, disant à Zelensky de ne pas s’en faire. Les Français et les Allemands parlaient d’autonomie. Après la chute de l’Afghanistan, Scholtz, chancelier allemand, avait publiquement soutenu l’appel d’Emmanuel Macron en faveur d’une politique étrangère européenne plus autonome, suggérant clairement une moindre dépendance à l’égard de Washington. En décembre 2021, deux mois avant que les premiers chars russes n’entrent en Ukraine, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, a convoqué une réunion pour réfléchir à la façon de répondre à l’invasion imminente de Poutine. Selon Hersh, Sullivan avait l’intention que ce groupe élabore un plan pour la destruction des deux pipelines Nord Stream. Ce sabotage avait été annoncé des mois à l’avance par Biden lui-même, mais aussi mais aussi par Victoria Nuland, diplomate sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques depuis 2021. Après le sabotage, elle a déclaré :

    « Comme vous, je le suis, et je pense que l’administration est très heureuse de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez le dire, un morceau de métal au fond de la mer. »

     

    Source : lesalonbeige

  • Représailles au sabotage des gazoducs par l’Amérique : les câbles sous-marins internet !

    Publié par Guy Jovelin le 05 octobre 2022

    Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».

    Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen :

    MARC ROUSSET.jpg« Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ». Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !

    Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.

    L’Allemagne, caniche de l’OTAN, capitule honteusement face à la destruction de sa puissance économique par l’Amérique, reste totalement passive face à la catastrophe que représente pour son industrie la perte de compétitivité en matière d’approvisionnement énergétique, ne dit rien et se jette par lâcheté encore davantage dans les bras et les filets de l’Amérique. Déjà le 7 février 2022, l’incapable Olaf Scholz, un duplicata de Macron, n’avait pas bronché ni fait la moindre remarque lorsque, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Joe Biden avait dit publiquement, en sa présence puisqu’il était debout derrière le pupitre d’à côté, « que les États-Unis ne se priveraient pas d’arrêter Nord Stream 2, en cas de guerre avec la Russie ». L’Allemagne dirigée par les incapables SPD, style Renaissance en France, ne proteste pas et capitule donc une seconde fois dans son histoire depuis 1945. L’ennemi de la France, de l’Union européenne et de l’Allemagne, ce n’est pas la Russie, mais bel et bien les États-Unis qui nous saoulent de belles paroles utopiques, moralistes, kantiennes, démocratiques, droit-de-l’hommistes, mais sont en fait de vrais gangsters égoïstes ne croyant, comme le philosophe Hervé Gusdorf, qu’au seul rapport de forces (« Tout n’est que force et rapport de forces »). Il est clair, comme le démontre ce sabotage machiavélique, que les États-Unis veulent supprimer tous les liens entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie ! « Divide ut regnes ! » disaient les Romains.

    Pourquoi n’y a-t-il aucun doute possible que c’est l’Amérique, notre pseudo-alliée depuis Lafayette, qui a bel et bien fait exploser les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce que confirme l’expert genevois Jacques Baud, ancien haut responsable de l’OTAN ? D’une façon non exhaustive, les principales raisons nous semblent être les suivantes :
    – Les gazoducs appartiennent à la Russie. Si Poutine voulait supprimer le gaz aux Allemands, il lui suffisait de fermer le robinet. Pourquoi donc se serait-il embarrassé à faire exploser ses propres gazoducs, d’autant plus que c’était une opportunité pour lui de les rouvrir, après des négociations avec l’Allemagne, ce qui n’est plus possible aujourd’hui !
    – En fait c’est parce que le bon sens, qui manque aux Macron, Scholz et Cie vendus à l’Amérique, commençait à s’emparer des Allemands avec des manifestations de masse dans la rue, en demandant purement et simplement sur leurs pancartes de protestation la réouverture des gazoducs Nord Stream 1 et 2. L’Amérique a alors pris peur que le vent tourne prochainement en Allemagne et a voulu commettre un acte irréversible en détruisant pratiquement les deux gazoducs ;
    – De nombreux hommes politiques allemands commençaient aussi à demander la réouverture des gazoducs Nord Stream, et plus particulièrement les dirigeants de l’AfD, à l’origine de nombreuses déclarations et manifestations de foules ;
    – L’île danoise de Bornholm, où ont eu lieu les explosions, est géographiquement très stratégique car elle est située en plein milieu d’un rétrécissement de la mer Baltique et donc très surveillée par l’OTAN. Il était donc très difficile aux navires russes de passer inaperçus ;
    – Et c’est justement vers cette île de Bornholm qu’ont eu lieu tout récemment des soi-disant exercices de la marine américaine avec de nombreux vols d’hélicoptères de l’US Navy, ce qui a été confirmé officiellement par le magazine spécialisé américain « Sea Power » ;
    – Biden, comme déjà mentionné ci-dessus, a déclaré explicitement devant Scholz, début février, que le gazoduc Nord Stream 2 devait être détruit en cas de guerre avec la Russie ;
    – Biden, l’inconscient « Sleepy Joe », a décidé cette mesure préventive et punitive de sabotage, craignant aussi que cet hiver, les Européens finissent par craquer et recommencent à importer massivement du gaz russe écologique bon marché, en se passant de l’abominable gaz de schiste américain ;
    – L’Amérique, comme le remarque également l’expert genevois Jacques Baud, a déjà saboté et détruit en 1982, pendant la guerre froide, un gazoduc soviétique qui devait passer par l’Ukraine pour alimenter l’Europe ;
    – N’oublions pas que si des gens meurent aujourd’hui en Ukraine, c’est à cause de la seule Amérique qui a empêché Zelensky de négocier, en mars 2022, avec la Russie, contrairement ce qu’il souhaitait spontanément ! L’Amérique va-t-en-guerre a convaincu Zelensky qu’elle allait détruire la Russie avec des sanctions économiques très dures, jamais vues et jamais pratiquées jusqu’à ce jour, tout en lui fournissant des armes modernes, ce qu’elle fait effectivement, tout comme le valet Macron avec les canons Caesar prélevés sur les stocks peu garnis de l’armée française. L’Amérique emploie l’arme des sanctions économiques et « fournit le matériel de guerre tandis que les Ukrainiens fournissent les cadavres », comme l’a très bien explicité le président du Mexique !
    – C’est une trop belle occasion pour l’Amérique de détruire l’industrie lourde européenne et allemande qui disparaîtra par manque de compétitivité (disparition d’un « peer competitor ») ou qui cherchera à délocaliser dans le sud des États-Unis pour survivre, en augmentant le PIB américain et le nombre des chômeurs en Europe !
    – L’Amérique pourra aussi prendre une partie du marché européen avec un gaz de schiste non écologique et deux fois plus cher, nécessitant le transport par des méthaniers polluants sur l’Atlantique et la création d’usines de liquéfaction dans les ports européens, autre source de pollution. Il faudra 700 méthaniers pour traverser l’Atlantique et remplacer les 55 milliards de m3 de gaz qui arrivaient par Nord Stream 1 ! Bravo Madame von der Leyen, déjà vendue à l’Amérique en raison des nombreux contrats de l’UE signés avec Pfizer, afin de faciliter l’embauche de votre mari dans une filiale du Groupe, pour nous conduire tout droit à une Europe désindustrialisée, ruinée, non écologique et asservie à l’Amérique !
    – L’obsession de l’Amérique, comme l’a très bien formulé Brzezinski dans « le Grand Échiquier », c’est de mettre fin à toute idée gaullienne de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, de couper les relations naturelles et complémentaires entre la Russie et l’Europe !

    Biden, par cet acte odieux et stupide vis-à-vis de ses alliés européens, vient de commettre une faute cardinale, susceptible de donner la victoire finale à la Russie ! Trop, c’est trop ! Et les médias politiquement corrects ne pourront pas cacher indéfiniment les vérités énoncées ci-dessus. L’Occident, l’Amérique , l’OTAN et l’UE ont décidé et cru mettre à genoux la Russie, à coups de sanctions économiques astronomiques, d’aide financière démesurée et de matériel militaire à l’Ukraine qui a déjà perdu tout son matériel de guerre d’origine détruit par les Russes, en lui gelant les réserves en euros et dollars de sa banque centrale avec des méthodes de gangsters, pour la déclarer très vite en cessation de paiement, en l’excluant du système de transfert Swift très répandu dans le monde, en n’hésitant pas à assassiner la fille de Douguine, et même, comme nous le vivons actuellement, à faire exploser des gazoducs vitaux !

    C’est cette même Amérique odieuse qui a cru devoir bombarder Hiroshima et Nagasaki avec l’arme nucléaire, qui a détruit Caen et Le Havre en France, qui a, comme le remarque Poutine dans son discours, détruit aussi Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans aucune nécessité militaire, qui a déclenché la guerre du Vietnam avec le prétexte de fausses attaques de navires américains par la marine vietnamienne, qui a déclenché une guerre horrible en Irak avec les soi-disant armes de destruction massive de Saddam Hussein et les petites fioles « bidon » en guise de preuves déposées sur sa table aux Nations unies par le général Powell, qui a fait stupidement bombarder la Libye du colonel Kadhafi par les caniches Sarkozy et Blair, avec la bénédiction d’Obama.
    C’est aussi cette même sainte nitouche Amérique qui, malgré la chute du Mur de Berlin, a déclenché les hostilités envers la Russie avec l’extension sans fin de l’OTAN à l’Est, qui a organisé le coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014, afin de renverser le Premier ministre ukrainien pro-russe, démocratiquement élu, avec l’aide des mouvements nazis ukrainiens et des services secrets polonais.

    La grande frousse de l’Amérique, c’est l’Europe de Brest à Vladivostok, l’axe Paris-Berlin-Rome-Moscou, le projet de Confédération européenne présenté par François Mitterrand qui incluait la Russie et excluait l’Amérique, en 1991, comme réponse politique française à la demande par Gorbatchev de la paix, de la coopération pacifique avec la Russie, de la mise en place d’une « Maison commune européenne ».

    Les médias français et occidentaux mentent donc comme des arracheurs de dents en niant l’évidence, que c’est donc bel et bien l’Amérique qui a bombardé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ! Trump, qui sait parfaitement que Biden est l’auteur de la « bourde », est d’ailleurs sorti pour la première fois de de son silence ; il a insisté sur la gravité du sabotage qui peut conduire « à des événements graves à terme, à une escalade majeure et à la guerre ». Son cri du cœur « N’aggravez pas les choses avec l’explosion du gazoduc » est un appel direct à Biden !

    La Russie a donc le droit légitime de rendre la monnaie de la pièce à l’Amérique en s’en prenant aux câbles internet sous-marins stratégiques d’importance vitale pour Wall Street, contrairement à l’économie russe. Les autoroutes de fibre optique reposant au fond des mers sont des artères vitales. On en compte plus de 420 dans le monde, totalisant 1,3 million de kilomètres, soit 32 fois le tour de la Terre, soit 3 fois la distance de la Terre à la lune. N’en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre les continents passent par des câbles sous-marins constitués de fibres optiques. Ce sont tous les jours 10 000 milliards de dollars de transactions financières qui passent par ces câbles ! Wall Street et les Bourses européennes pourraient s’effondrer du jour au lendemain si ces câbles étaient coupés ! Swift, le fameux réseau de messagerie bancaire pour les virements internationaux, d’un montant de 77 000 milliards de dollars en 2019, dont a été exclu la Russie par les Occidentaux, afin de mieux la détruire, passe par ces câbles sous-marins !

    Ce plus d’un million de kilomètres de câbles internet reliant les continents est très vulnérable ! Les câbles sont enterrés entre 1 et 3 mètres lorsqu’ils sont proches des côtes et simplement posés sur le fond lorsque la profondeur de l’eau augmente, donc très faciles à sectionner si un État dispose du matériel adéquat. Il se trouve que la Russie et les États-Unis entraînent leurs sous-mariniers à poser des mouchards pour espionner ou pour détruire discrètement les câbles ! Leurs armées disposent toutes deux de submersibles spécialement adaptés, des sous-marins nucléaires d’attaque équipés de sas et de sous-marins de poche, pour intervenir en profondeur et en toute discrétion. Au début des années 2000, l’US Navy avait consenti une rallonge de 1 milliard de dollars pour transformer un SNA tout juste entré en service, l’USS Jimmy Carter, en spécialiste des opérations sous-marines spéciales (ce qui a été le cas pour le sabotage de Nord Stream par l’Amérique à Bornholm).

    En 2021, un navire océanographique russe a été repéré au large de l’Irlande ! Il aurait suivi les câbles Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient l’île aux États-Unis. À son bord se trouvait un mini sous-marin capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur ! L’Europe pourrait donc se retrouver totalement coupée d’internet contrôlée par les géants américains, sans réseaux sociaux et sans moyen de communiquer. La prochaine cible prioritaire pour la Russie, afin de calmer Biden, Macron, Scholz et von der Leyen, dans le contexte actuel, pourrait donc être les câbles de communication sous-marins qui relient l’Europe aux États-Unis, plutôt qu’une bombe tactique nucléaire en Ukraine, comme le réclame le guerrier tchétchène Kadyrov !

    Dans l’un de ses rares jours de sincérité, à la veille de sa mort, l’ordure socialiste, décadente, hypocrite, mais très intelligente François Mitterrand a pu confier à Georges-Marc Benamou, auteur du livre « Le dernier Mitterrand » :     « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

    Marc Rousset

     

    Source : lafautearousseau

  • La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

    La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la RussieLa guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Alexandre Del Valle explique dans Valeurs Actuelles que le projet de gazoduc South Stream est au coeur de la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie.

    Ce pipeline, long de 3 600 kilomètres, destiné à exporter le gaz sibérien, en contournant l’Ukraine, devait fournir jusqu’à 63 milliards de mètres cubes par an aux pays européens grâce à deux branches, l’une vers l’Autriche, l’autre vers les Balkans et l’Italie.

    Par ailleurs, le gazoduc Nord Stream, qui passe sous la Baltique et débouche dans le nord de l’Allemagne, mis en service en 2012, doit être complété par Nord Stream 2, projet qui a provoqué les foudres des États-Unis, faisant adopter des sanctions « extraterritoriales » contre les entreprises collaborant au projet en décembre 2019.

    Le projet a ainsi été brutalement interrompu pendant près d’un an, avant de sembler reprendre en décembre 2020. Bien que ses 1 230 kilomètres soient quasiment terminés (il manque 6 % du gazoduc à achever, 74 kilomètres), le projet de gazoduc reliant la Russie et l’Allemagne qui devait être mis en service début 2020, n’est pas au bout de ses peines. L’Amérique, et donc pas seulement Trump, mais aussi son successeur Joe Biden, continuent de multiplier les moyens de pression pour retarder ou compromettre la mise en route du gazoduc, voyant dans l’Europe un parfait débouché pour son abondant gaz naturel de schiste…

    En 2019, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) avaient bondi de 87 % et 15 % du total provenaient des États-Unis.

    Si l’on revient au sujet de l’Ukraine et du gazoduc North Stream 2, qui la contournera et “risque” de rendre bien plus sûr l’acheminement du surplus de gaz russe vers l’Europe – normalement bien moins cher et plus écologique que le gaz de schiste –, on comprend pourquoi les États-Unis persistent à ne pas donner de garanties à Moscou sur la non-extension de l’OTAN à l’Ukraine : car si Washington faisait cette concession demandée par Moscou depuis 1991, la Russie ne serait plus poussée à commettre des erreurs, serait moins anti-occidentale, et donc plus difficile à diaboliser…

     

    Source : lesalonbeige