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sabotage

  • Sabotage écolo-gauchiste dans le Gard : des militants ont tenté de scier un pylône électrique à haute-tension

    Publié par Guy de Laferrière le 30 décembre 2022

    Les faits se sont produits le 18 décembre sur la commune de Saint-Just-et-Vacquières, près d’Alès (Gard) : des militants écologistes ont tenté de scier un morceau de pylône supportant une ligne à très haute tension. Un acte qu’ils ont revendiqué dans un communiqué anonyme adressé le 23 décembre au média en ligne Reporterre, spécialisé dans les questions environnementales. Pour le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), “c’est un acte très rare car compliqué à mettre en œuvre. Heureusement, il n’y a eu aucun impact sur le réseau, ni de coupure d’alimentation“.

    Sollicité par France 3 Occitanie, RTE confirme avoir porté plainte contre X, car ce sabotage aurait pu fragiliser les lignes et porter atteinte à la sécurité électrique, notamment de la ville d’Alès. Mais le gestionnaire du réseau précise toutefois qu’il n’était pas directement visé par cet acte. En effet, dans son message, le groupe auto-désigné de “résistant.es” indique avoir voulu cibler le site chimique de Salindres, tout proche, alimenté par cette ligne à très haute tension. Il dénonce la présence du géant français Arkema, l’un des leaders mondiaux des matériaux de spécialité et de performance. 

    Les auteurs de ce vandalisme se seraient-ils trompés de cible ? En tout cas, Arkema ne figure pas dans la liste des entreprises implantées à Salindres, qui accueille d’autres poids lourds du secteur comme Rhodia (groupe Solvay) et Axens. […]

    France 3 via fdesouche

  • Ukraine : du sabotage volontaire des accords de Minsk par les Etats-Unis, la France et l’Allemagne

    Publié par Guy de Laferrière le 14 décembre 2022

    Auteur : 

    « Il s’agissait de donner du temps à Kiev », a confié récemment Angela Merkel.

    Dans une interview à Die Zeit le 7 décembre dernier, l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que les Accords de Minsk avaient été « une tentative de donner du temps à l’Ukraine » de se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou. Un aveu d’importance « historique », comme l’a fait remarquer le président serbe Alexandre Vucic ce 10 décembre, alors que ces accords avaient été conclus avec pour objectif officiel de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass.

    « Nous avons tous vus la déclaration historiquement importante d’Angela Merkel [sur les accords de Minsk]. Je suis surpris », a commenté Alexandre Vucic lors d’un discours à la nation serbe. Et le dirigeant de poursuivre, selon une retranscription de l’agence de presse Tass :

    « Pour moi, cette idée est pratiquement incompréhensible mais elle est confirmée par ce que [l’ancien président ukrainien] Petro Porochenko a affirmé, qu’ils n’avaient jamais eu l’intention d’implémenter les Accords de Minsk. »

    De la place Maidan aux accords de Minsk

    Les Etats-Unis et leurs alliés « ont simulé leur soutien à la feuille de route vers la paix, tout en injectant des armes en Ukraine et en ignorant tous les crimes commis par le régime de Kiev… dans l’intérêt d’une frappe décisive contre la Russie », a précisé Merkel à Die Zeit.

    Les Accords de Minsk ont mis fin à la guerre qui a commencé cette année-là, lorsque Kiev, après la révolution de Maidan, coup d’État téléguidé par les Etats-Unis, décida manu militari de reprendre les régions du Donbass qui avaient déclaré leur autonomie vis-à-vis de la capitale et demandé des négociations sur leur statut. Une guerre qui a vu les Russes soutenir les rebelles et l’OTAN Kiev.

    Ces Accords, écrit le journaliste américain Ted Snider dans un article publié sur Responsible Statecraft, « ont donné la meilleure solution diplomatique possible à la crise. Médié par la France et l’Allemagne, convenu entre l’Ukraine et la Russie et accepté par les États-Unis et les Nations Unies, l’accord visait à rendre pacifiquement le Donbass à l’Ukraine, lui accordant cependant une pleine autonomie. En particulier, l’accord de Minsk II avait promis l’autonomie du Donbass en Ukraine. La perspective de neutralité et la question de l’adhésion à l’OTAN auraient dû être examinées plus tard ». Snider ajoute :

    « L’ancien ambassadeur américain en Union soviétique Jack Matlock a récemment déclaré que ‘’la guerre aurait pu être évitée […] si l’Ukraine avait respecté l’accord de Minsk, qui prévoyait la reconnaissance du Donbass en tant qu’entité autonome en Ukraine, empêché les conseillers de l’OTAN [d’opérer dans le pays] et de s’était engagée à ne pas rejoindre l’OTAN‘’ ».

    La duplicité de l’Occident

    Si l’on en croit Merkel, faire respecter cet accord n’était pas le plan des Etats-Unis, et de ses alliés européens soumis, mais au contraire faire tomber Poutine, démembrer l’Empire russe, via une guerre otanienne par Ukraine interposée. Pour le plus grand malheur des Ukrainiens, chair à canon pour les intérêts américains, les stratèges de l’Etat profond américain n’avaient pas prévu la vigoureuse riposte guerrière de la Russie, plus difficile à abattre que dans l’imaginatif washingtonien.

    L’aveu de cette duplicité occidentale dévoilé par Merkel a suscité une vive réaction du président russe Vladimir Poutine, alors que Moscou a, à de multiples reprises, déploré la non-application de ces accords censés entériner la fin des hostilités entre les forces ukrainiennes et les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk.

    « Il s’avère que personne n’allait mettre en œuvre tous ces accords de Minsk », a ainsi déploré le chef d’Etat russe en conférence de presse le 9 décembre, ajoutant encore :

    « J’espérais encore que les autres parties prenantes à ce processus étaient sincères avec nous. Il s’avère qu’ils nous trompaient aussi. Il s’agissait uniquement de renforcer l’Ukraine avec des armes, en la préparant aux hostilités. »

    Vladimir Poutine a ensuite estimé qu’au vu de ces nouveaux éléments, Moscou aurait « peut-être » dû lancer son opération militaire en Ukraine plus tôt, soulignant que la Russie espérait pour sa part être en mesure de résoudre le conflit dans le Donbass par le biais des Accords de Minsk. « Ce qu’on a dit maintenant prouve seulement que nous avons pris la bonne décision en lançant une opération militaire spéciale », a-t-il estimé.

    Sans confiance, la perspective de négociations sérieuses s’éloigne

    Enfin, le dirigeant a déploré l’impact des déclarations d’Angela Merkel sur la confiance entre Moscou et ses interlocuteurs internationaux. « La confiance est presque inexistante, mais après de telles déclarations, une question de confiance se pose : comment négocier, sur quoi, et s’il est possible de négocier avec quelqu’un, et quelles sont les garanties ? », s’est interrogé publiquement Vladimir Poutine, insistant néanmoins sur la nécessité de parvenir, in fine, à un accord sur l’Ukraine :

    « Mais tout de même, à la fin, nous aurons à nous mettre d’accord. J’ai déjà dit à plusieurs reprises que nous sommes prêts à négocier, nous sommes ouverts. Mais cela nous fait penser, bien sûr, à qui nous avons affaire. »

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info

  • Représailles au sabotage des gazoducs par l’Amérique : les câbles sous-marins internet !

    Publié par Guy Jovelin le 05 octobre 2022

    Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».

    Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen :

    MARC ROUSSET.jpg« Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ». Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !

    Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.

    L’Allemagne, caniche de l’OTAN, capitule honteusement face à la destruction de sa puissance économique par l’Amérique, reste totalement passive face à la catastrophe que représente pour son industrie la perte de compétitivité en matière d’approvisionnement énergétique, ne dit rien et se jette par lâcheté encore davantage dans les bras et les filets de l’Amérique. Déjà le 7 février 2022, l’incapable Olaf Scholz, un duplicata de Macron, n’avait pas bronché ni fait la moindre remarque lorsque, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Joe Biden avait dit publiquement, en sa présence puisqu’il était debout derrière le pupitre d’à côté, « que les États-Unis ne se priveraient pas d’arrêter Nord Stream 2, en cas de guerre avec la Russie ». L’Allemagne dirigée par les incapables SPD, style Renaissance en France, ne proteste pas et capitule donc une seconde fois dans son histoire depuis 1945. L’ennemi de la France, de l’Union européenne et de l’Allemagne, ce n’est pas la Russie, mais bel et bien les États-Unis qui nous saoulent de belles paroles utopiques, moralistes, kantiennes, démocratiques, droit-de-l’hommistes, mais sont en fait de vrais gangsters égoïstes ne croyant, comme le philosophe Hervé Gusdorf, qu’au seul rapport de forces (« Tout n’est que force et rapport de forces »). Il est clair, comme le démontre ce sabotage machiavélique, que les États-Unis veulent supprimer tous les liens entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie ! « Divide ut regnes ! » disaient les Romains.

    Pourquoi n’y a-t-il aucun doute possible que c’est l’Amérique, notre pseudo-alliée depuis Lafayette, qui a bel et bien fait exploser les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce que confirme l’expert genevois Jacques Baud, ancien haut responsable de l’OTAN ? D’une façon non exhaustive, les principales raisons nous semblent être les suivantes :
    – Les gazoducs appartiennent à la Russie. Si Poutine voulait supprimer le gaz aux Allemands, il lui suffisait de fermer le robinet. Pourquoi donc se serait-il embarrassé à faire exploser ses propres gazoducs, d’autant plus que c’était une opportunité pour lui de les rouvrir, après des négociations avec l’Allemagne, ce qui n’est plus possible aujourd’hui !
    – En fait c’est parce que le bon sens, qui manque aux Macron, Scholz et Cie vendus à l’Amérique, commençait à s’emparer des Allemands avec des manifestations de masse dans la rue, en demandant purement et simplement sur leurs pancartes de protestation la réouverture des gazoducs Nord Stream 1 et 2. L’Amérique a alors pris peur que le vent tourne prochainement en Allemagne et a voulu commettre un acte irréversible en détruisant pratiquement les deux gazoducs ;
    – De nombreux hommes politiques allemands commençaient aussi à demander la réouverture des gazoducs Nord Stream, et plus particulièrement les dirigeants de l’AfD, à l’origine de nombreuses déclarations et manifestations de foules ;
    – L’île danoise de Bornholm, où ont eu lieu les explosions, est géographiquement très stratégique car elle est située en plein milieu d’un rétrécissement de la mer Baltique et donc très surveillée par l’OTAN. Il était donc très difficile aux navires russes de passer inaperçus ;
    – Et c’est justement vers cette île de Bornholm qu’ont eu lieu tout récemment des soi-disant exercices de la marine américaine avec de nombreux vols d’hélicoptères de l’US Navy, ce qui a été confirmé officiellement par le magazine spécialisé américain « Sea Power » ;
    – Biden, comme déjà mentionné ci-dessus, a déclaré explicitement devant Scholz, début février, que le gazoduc Nord Stream 2 devait être détruit en cas de guerre avec la Russie ;
    – Biden, l’inconscient « Sleepy Joe », a décidé cette mesure préventive et punitive de sabotage, craignant aussi que cet hiver, les Européens finissent par craquer et recommencent à importer massivement du gaz russe écologique bon marché, en se passant de l’abominable gaz de schiste américain ;
    – L’Amérique, comme le remarque également l’expert genevois Jacques Baud, a déjà saboté et détruit en 1982, pendant la guerre froide, un gazoduc soviétique qui devait passer par l’Ukraine pour alimenter l’Europe ;
    – N’oublions pas que si des gens meurent aujourd’hui en Ukraine, c’est à cause de la seule Amérique qui a empêché Zelensky de négocier, en mars 2022, avec la Russie, contrairement ce qu’il souhaitait spontanément ! L’Amérique va-t-en-guerre a convaincu Zelensky qu’elle allait détruire la Russie avec des sanctions économiques très dures, jamais vues et jamais pratiquées jusqu’à ce jour, tout en lui fournissant des armes modernes, ce qu’elle fait effectivement, tout comme le valet Macron avec les canons Caesar prélevés sur les stocks peu garnis de l’armée française. L’Amérique emploie l’arme des sanctions économiques et « fournit le matériel de guerre tandis que les Ukrainiens fournissent les cadavres », comme l’a très bien explicité le président du Mexique !
    – C’est une trop belle occasion pour l’Amérique de détruire l’industrie lourde européenne et allemande qui disparaîtra par manque de compétitivité (disparition d’un « peer competitor ») ou qui cherchera à délocaliser dans le sud des États-Unis pour survivre, en augmentant le PIB américain et le nombre des chômeurs en Europe !
    – L’Amérique pourra aussi prendre une partie du marché européen avec un gaz de schiste non écologique et deux fois plus cher, nécessitant le transport par des méthaniers polluants sur l’Atlantique et la création d’usines de liquéfaction dans les ports européens, autre source de pollution. Il faudra 700 méthaniers pour traverser l’Atlantique et remplacer les 55 milliards de m3 de gaz qui arrivaient par Nord Stream 1 ! Bravo Madame von der Leyen, déjà vendue à l’Amérique en raison des nombreux contrats de l’UE signés avec Pfizer, afin de faciliter l’embauche de votre mari dans une filiale du Groupe, pour nous conduire tout droit à une Europe désindustrialisée, ruinée, non écologique et asservie à l’Amérique !
    – L’obsession de l’Amérique, comme l’a très bien formulé Brzezinski dans « le Grand Échiquier », c’est de mettre fin à toute idée gaullienne de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, de couper les relations naturelles et complémentaires entre la Russie et l’Europe !

    Biden, par cet acte odieux et stupide vis-à-vis de ses alliés européens, vient de commettre une faute cardinale, susceptible de donner la victoire finale à la Russie ! Trop, c’est trop ! Et les médias politiquement corrects ne pourront pas cacher indéfiniment les vérités énoncées ci-dessus. L’Occident, l’Amérique , l’OTAN et l’UE ont décidé et cru mettre à genoux la Russie, à coups de sanctions économiques astronomiques, d’aide financière démesurée et de matériel militaire à l’Ukraine qui a déjà perdu tout son matériel de guerre d’origine détruit par les Russes, en lui gelant les réserves en euros et dollars de sa banque centrale avec des méthodes de gangsters, pour la déclarer très vite en cessation de paiement, en l’excluant du système de transfert Swift très répandu dans le monde, en n’hésitant pas à assassiner la fille de Douguine, et même, comme nous le vivons actuellement, à faire exploser des gazoducs vitaux !

    C’est cette même Amérique odieuse qui a cru devoir bombarder Hiroshima et Nagasaki avec l’arme nucléaire, qui a détruit Caen et Le Havre en France, qui a, comme le remarque Poutine dans son discours, détruit aussi Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans aucune nécessité militaire, qui a déclenché la guerre du Vietnam avec le prétexte de fausses attaques de navires américains par la marine vietnamienne, qui a déclenché une guerre horrible en Irak avec les soi-disant armes de destruction massive de Saddam Hussein et les petites fioles « bidon » en guise de preuves déposées sur sa table aux Nations unies par le général Powell, qui a fait stupidement bombarder la Libye du colonel Kadhafi par les caniches Sarkozy et Blair, avec la bénédiction d’Obama.
    C’est aussi cette même sainte nitouche Amérique qui, malgré la chute du Mur de Berlin, a déclenché les hostilités envers la Russie avec l’extension sans fin de l’OTAN à l’Est, qui a organisé le coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014, afin de renverser le Premier ministre ukrainien pro-russe, démocratiquement élu, avec l’aide des mouvements nazis ukrainiens et des services secrets polonais.

    La grande frousse de l’Amérique, c’est l’Europe de Brest à Vladivostok, l’axe Paris-Berlin-Rome-Moscou, le projet de Confédération européenne présenté par François Mitterrand qui incluait la Russie et excluait l’Amérique, en 1991, comme réponse politique française à la demande par Gorbatchev de la paix, de la coopération pacifique avec la Russie, de la mise en place d’une « Maison commune européenne ».

    Les médias français et occidentaux mentent donc comme des arracheurs de dents en niant l’évidence, que c’est donc bel et bien l’Amérique qui a bombardé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ! Trump, qui sait parfaitement que Biden est l’auteur de la « bourde », est d’ailleurs sorti pour la première fois de de son silence ; il a insisté sur la gravité du sabotage qui peut conduire « à des événements graves à terme, à une escalade majeure et à la guerre ». Son cri du cœur « N’aggravez pas les choses avec l’explosion du gazoduc » est un appel direct à Biden !

    La Russie a donc le droit légitime de rendre la monnaie de la pièce à l’Amérique en s’en prenant aux câbles internet sous-marins stratégiques d’importance vitale pour Wall Street, contrairement à l’économie russe. Les autoroutes de fibre optique reposant au fond des mers sont des artères vitales. On en compte plus de 420 dans le monde, totalisant 1,3 million de kilomètres, soit 32 fois le tour de la Terre, soit 3 fois la distance de la Terre à la lune. N’en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre les continents passent par des câbles sous-marins constitués de fibres optiques. Ce sont tous les jours 10 000 milliards de dollars de transactions financières qui passent par ces câbles ! Wall Street et les Bourses européennes pourraient s’effondrer du jour au lendemain si ces câbles étaient coupés ! Swift, le fameux réseau de messagerie bancaire pour les virements internationaux, d’un montant de 77 000 milliards de dollars en 2019, dont a été exclu la Russie par les Occidentaux, afin de mieux la détruire, passe par ces câbles sous-marins !

    Ce plus d’un million de kilomètres de câbles internet reliant les continents est très vulnérable ! Les câbles sont enterrés entre 1 et 3 mètres lorsqu’ils sont proches des côtes et simplement posés sur le fond lorsque la profondeur de l’eau augmente, donc très faciles à sectionner si un État dispose du matériel adéquat. Il se trouve que la Russie et les États-Unis entraînent leurs sous-mariniers à poser des mouchards pour espionner ou pour détruire discrètement les câbles ! Leurs armées disposent toutes deux de submersibles spécialement adaptés, des sous-marins nucléaires d’attaque équipés de sas et de sous-marins de poche, pour intervenir en profondeur et en toute discrétion. Au début des années 2000, l’US Navy avait consenti une rallonge de 1 milliard de dollars pour transformer un SNA tout juste entré en service, l’USS Jimmy Carter, en spécialiste des opérations sous-marines spéciales (ce qui a été le cas pour le sabotage de Nord Stream par l’Amérique à Bornholm).

    En 2021, un navire océanographique russe a été repéré au large de l’Irlande ! Il aurait suivi les câbles Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient l’île aux États-Unis. À son bord se trouvait un mini sous-marin capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur ! L’Europe pourrait donc se retrouver totalement coupée d’internet contrôlée par les géants américains, sans réseaux sociaux et sans moyen de communiquer. La prochaine cible prioritaire pour la Russie, afin de calmer Biden, Macron, Scholz et von der Leyen, dans le contexte actuel, pourrait donc être les câbles de communication sous-marins qui relient l’Europe aux États-Unis, plutôt qu’une bombe tactique nucléaire en Ukraine, comme le réclame le guerrier tchétchène Kadyrov !

    Dans l’un de ses rares jours de sincérité, à la veille de sa mort, l’ordure socialiste, décadente, hypocrite, mais très intelligente François Mitterrand a pu confier à Georges-Marc Benamou, auteur du livre « Le dernier Mitterrand » :     « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

    Marc Rousset

     

    Source : lafautearousseau

  • Hypothèse sur le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2

    Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2022

    Hypothèse sur le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2Hypothèse sur le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2

    Intéressante analyse du Courrier des Stratèges, qui déroule une chronologie qui accusent une action américaine :

    • 27 janvier 2022: Victoria Nuland profère les premières menaces contre Nordstream 2
    • 7 février 2022 – Joe Biden annonce que les Etats-Unis “mettraient fin” à Nordstream 2 si la Russie envahissait l’Ukraine.
    • 10 juin 2022 exercices de l’OTAN consistant à plonger et placer des explosifs, au large de Bornholm, au Danemark, soit dans la zone où les explosions ont eu lieu le 26 septembre.
    • 2-26 septembre: mouvements d’hélicoptères et de navires de guerre américains dans la zone où ont eu lieu les explosions.
    • 27 septembre au matin, le Tagesspiegel informe le premier des explosions. Pendant la journée se met en place, en particulier en Allemagne, un narratif par lequel on reconnaît le sabotage et on l’attribue aux Russes.
    • Radek Sikorski, président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les Etats-Unis, revendique l’action pour les Etats-Unis à 18h38
    • Ce même 27 septembre, était inauguré le gazoduc entre la Norvège et la Pologne.

    Source : lesalonbeige

  • « Sabotage » du Nord Stream 2 et du Nord Steam 1. Qui ?

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2022

    Auteur : 

    Nord Stream tombe en panne, le prix du gaz européen s’envole, les services publics du Vieux Continent s’effondrent entraînant les bourses, l’incertitude augmente et en pleine « guerre » énergétique économique, psychologique et diplomatique entre la Russie et l’Occident, la querelle politique redémarre.

    L’affaire Nord Stream s’est ouverte lundi soir lorsque les autorités danoises ont évoqué une fuite de gaz « dangereuse » en imposant un blocage du trafic aérien et maritime autour de l’île de Bornholm, au nord-est et au sud-est de laquelle elles ont détecté les fuites. « La perte est dangereuse », lit-on dans un avertissement émis par les marins de l’Autorité maritime danoise le même jour. Selon le journal allemand Tagespiegel, la perte de charge se produirait dans trois des quatre conduites qui composent les deux gazoducs et qui sont à 60-70 mètres de profondeur, à un niveau sous la surface donc facilement accessible pour une opération de ce type. Les fuites de gaz, photographiées le 27 septembre par un chasseur F-16 de Copenhague, sont clairement visibles sous la forme d’une grande tache blanche qui atteint la surface de la mer. « Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’explosions », a déclaré le directeur du SNNS, Bjorn Lund , à la chaîne de télévision suédoise Svt.

    La Russie n’exclut pas un sabotage : « Il y a une sorte de destruction de la ligne, et avant qu’il y ait les résultats des contrôles, on ne peut en aucun cas écarter une quelconque cause », a souligné le Kremlin par la bouche de Dmitri Peskov, porte-parole pour le Kremlin.

    Mais l’Europe commence aussi à admettre cette possibilité comme possible et, par la bouche du Premier ministre polonais, elle blâme Moscou. Pour Mateusz Morawiecki, il n’y a aucun doute, les fuites de gaz enregistrées le long des canalisations Nord Stream 1 et Nord Stream 2 sont le fruit d’une action volontaire : « Aujourd’hui, nous ne connaissons pas tous les détails de ce qui s’est passé, mais nous voyons clairement qu’il y en a était un acte de sabotage », a déclaré le Premier ministre du parti Droit et Justice à Goleniów, près de Szczecin, lors de la cérémonie d’inauguration du nouveau gazoduc Baltic Pipe. « L’acte de sabotage est probablement le nouveau niveau d’escalade auquel nous sommes confrontés avec la crise ukrainienne », a-t-il ajouté. Ces mots sonnaient comme une musique aux oreilles de l’Ukraine envahie, qui utilisait des tonalités similaires : les fuites des gazoducs Nord Stream en mer Baltique sont le résultat d’ « un attentat terroriste planifié » par Moscou « contre l’Union européenne » a déclaré sur Twitter Mykhailo Podoliak, un conseiller du président Zelensky.

    La position de l’Union européenne, en revanche, est plus tiède, la Commission européenne déclarant qu’il est « prématuré de spéculer sur les causes ».

    Mais s’il s’agit d’un sabotage : qui ?

    La main est pour l’instant inconnue.

    Cependant, faut-il rappeler que le projet de Nord Stream 2 a toujours déplu tant aux Etats-Unis qu’à la Pologne et au pays de l’Est, (ceux-ci craignant d’une part le contournement russe et d’autre part le fait que Moscou et Berlin soient connectés de manière toujours plus solide, la crainte d’une alliance entre la Russie et l’Allemagne et d’une éventuelle invasion russe continue de planer comme un spectre sur toutes les républiques baltes et au-delà) ?  

    Si Nord Stream a toujours représenté le symbole des exportations de gaz russe, son doublement a été perçu avec une extrême méfiance par tous ceux qui veulent séparer Moscou des destinées énergétiques européennes. « Le gazoduc Nord Stream a longtemps été au centre de l’affrontement entre l’Occident et la Russie, l’Allemagne s’étant transformée au fil des années en un véritable hub énergétique gazier russe en Europe. Et si Nord Stream est déjà une réalité qui implique l’arrivée en Europe, via la Baltique, de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an, son doublement, Nord Stream 2, alarme notamment les Etats-Unis. Avec l’objectif tacite de défier la Russie sur le marché européen du gaz, le projet de doubler cette infrastructure signifierait un immense flux de gaz de Moscou vers l’Allemagne. Renforçant ainsi le rôle du Kremlin en Europe » pouvait-on lire en 2018 sur le blog d’analyses géo-politiques italien Inside Over.

    Faut-il rappeler que le 7 février 2022, soit quelques jours avant le déclenchement de « l’Opération militaire spéciale » russe en Ukraine, en présence du chancelier fédéral Olaf Scholz, Joe Biden a déclaré que Nordstream2 serait résilié. Un journaliste a demandé comment Biden prévoyait de faire cela. Sa réponse : « Je vous promets, nous y arriverons. »

     

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info