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coupures d'électricité

  • Coupures d’électricité : Comment nos élites dirigeantes font entrer la France dans le Tiers-monde

    Publié par Guy de Laferrière le 09 décembre 2022

     

    Alors que le gouvernement prépare les coupures d’électricité, que Macron déclare qu’il n’y en aura pas, que RTE en prévoit 6 cet hiver, nous voyons la société française se préparer à la « sobriété » forcée. Une sobriété qui ressemble beaucoup à un plan d’évidement de ce qui reste de la France, qui s’ajoute au culte décalé et fanatique des sources alternatives d’énergie, à la marche forcée pour « l’indépendance » face à l’énergie russe. Un ensemble de mesures qui amènent doucement et sûrement la France sur la voie du Tiers-monde. Est-ce du fanatisme, de l’incompétence ou de la trahison ?

    Le discours politico-médiatique revient au chantage : soit la « sobriété énergétique », soit les coupures d’électricité – si vous ne suivez pas les injonctions de la « sobriété énergétique ». Ils reprennent ici la même culpabilisation que pour le covid : si vous n’êtes pas vacciné, masqué, confiné, vous êtes responsable du virus ; si vous n’êtes pas soumis à la réduction de consommation d’énergie, vous êtes responsable des futures coupures. D’un côté, Macron appelle à ne pas paniquer (ce qui ne signifie pas que ces coupures n’auront pas lieu) et d’un autre côté la ministre de la Transition énergétique (transition réussie à merveille) fait ouvertement ce chantage, bref un duo parfaitement complémentaire :

    « Pas de panique, ça ne sert à rien et ce n’est pas vrai », a rassuré Emmanuel Macron à propos d’éventuelles coupures d’électricité, cet hiver, dans une interview diffusée vendredi sur TF1. Sa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher , avertit cependant : pour éviter les coupures, les grandes entreprises doivent tenir « leurs engagements du plan de sobriété ». »

    Au-delà de quelques évidences concernant les heures creuses et l’arrêt des appareils électriques la nuit, cette « sobriété » conduit à vivre à minima : allumer la lumière le plus tard possible, baisser la température de l’eau chaude, baisser la température du thermostat de chauffage. À ce sujet, l’on apprend notamment que la température « idéale » pour faire des économies est de 16° dans la chambre (c’est quand même pas beaucoup …), 17° dans la salle de bain inoccupée (ça donne envie d’y entrer …) et 18° dans les autres pièces (achetez des pulls !). Comme 1° en moins, c’est 7% de moins sur la facture, préparez-vous à avoir froid. D’autant plus que le Gouvernement l’a annoncé, il ne peut rien faire contre l’augmentation de 15% des prix du gaz et de l’électricité qui pèse sur les ménages, même les plus modestes.

    Dans ce monde global, Chers Amis, le chauffage est un luxe. Et manifestement, non seulement pour les particuliers, mais aussi pour la France. Car RTE annonce des coupures d’électricité et une circulaire a été adressée aux préfets pour déterminer la conduite à tenir lors des coupures d’électricité. Cela se résume in fine à prévenir les gens la veille au soir, pour qu’ils se débrouillent. Donc, ces coupures sont bien prévues, au-delà du discours ambigu tenu par nos dirigeants. L’idée commence à circuler d’un pass énergétique, l’on pourrait aussi parler de cartes de rationnement … car telle est bien la logique. Le progrès, rien de tel !

    Ainsi, l’on apprend que le coup sera encore porté sur les entreprises françaises, qu’il y aura un véritable manque à gagner en ce qui concerne les produits frais par exemple. Et comme tout pays en voie de développement qui veut revendiquer ce statut, le nouveau très post-moderne ministre de l’Education nationale l’école sera alors fermée le matin :

    « Les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires, selon trois créneaux : 8h-10h, 10h-12h et puis 18h-20h le soir, a confirmé le ministre Pap Ndiaye, alors en déplacement au Salon Educatech Expo à Paris. Ces deux créneaux du matin, s’ils sont dans une zone qui subit un délestage, auront pour conséquence que la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d’après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine. Donc il n’y aura pas d’école le matin ».

    Ainsi les « délestages », ce doux vocable pour parler de banales et brutales coupures d’électricité, ne sont pas du « dernier recours », comme l’affirme la ministre, mais ils sont bien prévus. Deuxième confirmation après RTE. Mais pour aller toujours plus loin, l’on apprend que l’intérêt porté aux malades est toujours la priorité de ce Gouvernement, puisque les personnes sous respirateur artificiel à domicile n’entrent pas dans la catégorie prioritaire peuvent être touchées par les coupures. Soit disant, selon le porte-parole d’Enedis, elles seront prévenues en avance et éventuellement déplacées. Il ne reste qu’à le croire sur parole …

    Mais comment en est-on arrivé là ?! Par le fanatisme, l’ignorance ou la trahison ? Certainement, un peu des trois. 

    Le fanatisme bobo anti-nucléaire et pour « l’énergie verte », car nous vivons dans le monde des bisounours, nous a conduit à la pénurie. Nous nous sommes nous-mêmes mis en situation de pénurie par fanatisme idéologique.

    Yves Brechet, ancien directeur d’EDF, atterré par l’évolution de la bêtise opportuniste idéologique de nos dirigeants et de leurs « conseillers », précise certains aspects du problème.

    « Il est important de comprendre comment la cohérence d’une stratégie industrielle a cédé la place à l’opportunisme d’une stratégie de communication », explique-t-il sans ambages. C’est au lance-flammes que passe la politique énergétique et industrielle française des quinze dernières années : « La doxa prônant le passage de 75 à 50% de la capacité électro-nucléaire, la confusion entre la puissance installée et la puissance délivrée, l’omission des coûts de réseau et de stockage dans l’évaluation des aspects économiques des différentes sources d’électricité, le refus de procéder à une analyse de fond des expériences faites chez nos voisins, témoignent au mieux d’une naïveté confondante », lance Yves Bréchet.

    Et effectivement, la moitié du parc nucléaire français ne fonctionne pas aujourd’hui, n’est pas en état de marche et n’est pas réparé. Et d’ajouter :

    « La propension à considérer que les technologies en développement – l’hydrogène comme vecteur énergétique, les smart-grids  peuvent être, en situation d’urgence climatique, des technologies à déployer massivement, dans l’instant, témoigne d’une méconnaissance profonde des délais de développement. (…) Inversement, la procrastination sur toutes les décisions concernant le nucléaire et la politique d’annonces dans l’attente de décisions concrètes de mise en chantier montrent une ignorance stupéfiante de l’inertie intrinsèque des industries lourdes et de la nécessité d’une vision stable à long terme pour conserver l’outil industriel au bon niveau. L’incapacité à penser l’ensemble d’un système énergétique conduit à des PPE [Programmations pluriannuelles de l’énergie, N.D.L.R.] qui sont un collier de perles gadget au moment où on aurait besoin d’un câble robuste. »

    Remarquez, nous n’avons pas un ministère de « l’Énergie », mais de la « Transition énergétique ». Le marquage idéologique est bien présent. Cette position idéologique conduit à refuser le nucléaire au profit d’autres sources d’énergie, qui ne sont pas à même de fournir à la France ce dont elle a besoin. Ajoutons à cela l’entrée en guerre contre l’énergie russe, et la boucle est bouclée. Quelques panneaux solaires ou éoliennes ne sauveront pas la France. Comme le remarque Loïk Le Floch-Prigent :

    « Loïk Le Floch-Prigent estime inutile l’accélération de la mise en service d’éoliennes ou de panneaux solaires pour faire face à l’urgence. Dans l’Hexagone, 87% de l’électricité est produite grâce aux centrales nucléaires ou à l’hydraulique ».

    Et d’insister sur les véritables enjeux de cette étrange « sobriété », qui ressemble en réalité à un plan  de récession programmée :

    « Les gestes de « Monsieur et madame Tout-le-monde », encouragés par plusieurs campagnes gouvernementales comme le spot « Je baisse, j’éteins, je décale », ne changeront pas la donne.

    « On rejoue un peu le Covid dans cette histoire. Le consommateur individuel est très marginal et a déjà pris beaucoup de mesures d’économies dans sa vie quotidienne », a-t-il avancé. « Ce qui ne l’est pas, c’est le fonctionnement des entreprises. Si la consommation baisse, cela veut dire la baisse de la production ». »

    Nous en revenons bien à la question : fanatisme, ignorance ou trahison de nos élites dirigeantes ? 

    Le fanatisme est favorisé par l’ignorance et l’ignorance permet la manipulation. S’il y a une bonne dose de bêtise et de prétention chez nos élites, il est difficile de croire que personne ne comprend où cela mène le pays. Et là, on en arrive à la trahison.

    Karine Bechet-Golovko

    source : Russie Politics

     

  • Les Français ruraux ont plus de risques de subir des coupures d’électricité

    Publié par Guy de Laferrière le 05 décembre 2022

     

    Le gouvernement ne veut pas être alarmiste, mais il commence à préparer les esprits à d’éventuelles coupures d’électricité au cours de l’hiver. Toutefois, celles-ci ne devraient pas toucher tous les Français : 40% d’entre eux ne seront pas concernés, selon Matignon. Ces derniers seront “exemptés, car ils sont rattachés à une ligne qui alimente une zone prioritaire”, ont précisé les services d’Elisabeth Borne aux journalistes mercredi soir. Cela est spécifié également dans la circulaire envoyée par la Première ministre aux préfets, que TF1info a pu consulter.

    “Les éventuelles coupures programmées ne devraient pas concerner plus de 4 millions de clients simultanément, pour une durée de deux heures, à l’exclusion des sites critiques (hôpitaux, points d’importance vitale…) que vous avez protégés par arrêté préfectoral”, lit-on dans ce document. Et par ricochet ne seront pas concernés “ceux qui bénéficient de la proximité d’un site prioritaire qui les rend par contiguïté non délestables”.

    Parmi ces sites non concernés par les délestages, on peut citer les hôpitaux, les commissariats ou encore les casernes de pompiers. Cela privilégiera donc les urbains, qui ont plus de chances d’habiter près d’un tel site que les ruraux vivant loin de ces infrastructures. “Quelques sites industriels sensibles ont une garantie de ne pas être coupés”, a également indiqué Matignon, qui n’a pas souhaité communiquer la liste.[…]

    TF1 info via lesmoutonsrebelles

  • Circulaire Borne : vers une nouvelle forme de confinement sous prétexte de coupures d’électricité ?

    Publié par Guy de Laferrière le 02 décembre 2022

    Auteur : 

    L’information circule au compte-goutte : une circulaire d’Elisabeth Borne au sujet des coupures d’électricité a de quoi inquiéter tous les Français, surtout quand on découvre l’impréparation apparente aux conséquences que ces coupures vont entraîner. Nous parlons bien d’impréparations apparentes car on peut légitimement penser que le gouvernement nous prépare tout simplement une forme nouvelle de confinement.

    La vidéo ci-dessous vous parle avec un certain humour noir de ce que contient la circulaire Borne. A écouter avec attention d’autant qu’on nous annonce une première simulation pour le 9 décembre.

     

     

  • Le Parti de la France demande l'arrestation et la condamnation des cégétistes qui sabotent le réseau électrique

    Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2019

    Coupures-d-electricite-contre-la-reforme-des-retraites-Ce-n-est-pas-du-sabotage.jpg

    Communiqué du Parti de la France

    Dans plusieurs villes de France, notamment à Lyon, Nantes ainsi qu'en Gironde, des saboteurs d'extrême-gauche affiliés à des syndicats rouges et soutenus par la CGT ont procédé à des coupures d'électricité pénalisant ainsi en plein hiver des milliers de foyers et compromettant, par la rupture de toute une série de services publics, la sécurité de nos compatriotes.

    Le Parti de la France demande aux différents Parquets territorialement compétents de se saisir de ces cas délictueux et de procéder à l'ouverture d'une enquête préliminaire.

    Le Parti de la France rappelle que l'article R323-37 du code de l'énergie prévoit une amende de 1.500 euros pour de tels faits et que les auteurs d'actes de sabotage, de destruction ou de détérioration de matériels ou d'équipements publics, dès lors qu'ils portent atteinte aux intérêts de la Nation sont, quant à eux, en vertu de l'article 441-9 du code pénal, passibles de quinze ans de détention criminelle.