En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ce lundi 27 mai, en marge du conseil municipal d’Annecy, environ 800 personnes se sont réunies sur le parking de Cap Périaz à l’invitation des associations musulmanes El-Nour et Salem. Ces dernières, qui partagent le même conseil d’administration et comptent près de 1500 fidèles dans leurs rangs, ont interpellé les élus de la Ville au sujet de leur besoin grandissant de mosquée.
Locataires de locaux à Seynod jusqu’en 2027, les associations Salem et El-Nour ont interpellé les élus sur leur besoin d’une nouvelle mosquée à Annecy.
(…) Avec environ 1500 fidèles chaque vendredi et plus de 3000 lors des fêtes, le président se désole du manque de pistes sérieuses pour accueillir le culte. « Nos contraintes, c’est le PLU et le foncier difficile à trouver à Annecy, expose-t-il. Le mieux, ce serait de trouver un terrain pour construire. » Selon Rachid Djeleb, le projet final devrait s’étendre sur environ 5000m², à répartir sur plusieurs étages selon la taille du terrain.
Devant ce rassemblement qui s’est tenu juste avant le conseil municipal, le maire François Astorg s’est voulu rassurant, rappelant un échange en date du jeudi 23 mai avec son adjointe à l’aménagement durable et de l’habitat. Il a également reconnu que « la construction d’un lieu de culte à la hauteur de la communauté musulmane annécienne n’est pas un débat : c’est une nécessité ». D’après l’édile, près de 10 000 familles annéciennes pratiquent l’islam au sein de trois mosquées, sans compter les fidèles venus de toute la région lors des fêtes, « puisqu’Annecy est la seule ville de l’agglomération à accueillir des lieux de culte musulmans ». (…)
D’abord, il faut se réjouir qu’Enio (2 ans), Alba (2 ans) Ettie (3 ans), Peter (22 mois), Youssouf (78 ans) et Manuel (62 ans) soient tous tirés d’affaire. Malheureusement, les pauvres petits garderont sans doute des séquelles durables de la fureur assassine du Syrien Abdalmasih H., mais au moins sont-ils en vie.
On dit que la ville en demeurera durablement meurtrie mais pleine d’amour pour son prochain. Et les Français aussi. C’est surtout ce qu’a assuré le maire, François Astorg, lors du « rassemblement citoyen » sur les bords du lac d’Annecy, dimanche matin : « C'est un signe fort d'union et de solidarité. »
L’heure était au recueillement. Si tous les gars du moooonndeu pouvaient se donner la main, on ferait une roooonndeu, etc., et plus si affinités. Alors, monsieur le maire a dit des choses définitives et profondes : c’est « un rassemblement pour bâtir plutôt que haïr », « l’enfance est sacrée, elle représente la vie, et plus que cela, elle représente l’avenir », « l'ensemble de la communauté humaine a été poignardée »… Toute opinion contraire ne serait que récupération malveillante et noirceur d’âme.
À noter que nous avons, cette fois, franchi un grand pas dans l’hommage : pas de marche blanche, pas de bougies ni de nounours, pas non plus de randonnée à roller autour du lac mais un fond musical de circonstance pour accompagner le discours du maire : devant les édiles, les officiels en grande tenue, les gendarmes et les pompiers, une dame s’est avancée avec une boîte à musique puis, tournant la manivelle de son petit crincrin, elle a entonné « Parlez moi d'amour ».
Ne le dites pas à Mme Borne, mais j’ai bien vu, sur la vidéo, que le gendarme derrière la dame se mordait les lèvres pour ne pas exploser de rire. Je sais, nous sommes, en cette circonstance, priés d’attendre le feu vert du Premier ministre pour critiquer, mais bon, six jours après les faits, on est peut-être autorisé à formuler quelques remarques ?
Primo, l’émotion ne justifie pas tout. Pas plus la niaiserie musicale que l‘indigence de la fresque peinte dans la nuit – également à la demande du maire – par le duo d’artistes mexicains Los Calladitos. Ça s’intitule La Lumière du lac et… comment dire… c’est gentil. Question lumière, on n’est pas chez Georges de La Tour, c’est sûr. Jorge Peralta et Ari Galaz, les deux artistes, ont illustré « la diversité » parce que « l’art aide à s’élever en tant que société ».
Vous voulez la vérité ? J’ai honte. Honte de ce pays qui met les problèmes avec la poussière, sous le tapis, et pense pouvoir les occulter par la niaiserie infantilisante. Au point où nous en sommes, et imaginant que la boîte à musique était une allusion à l’âge des petites victimes – sinon quoi ? –, pourquoi ne pas avoir carrément choisi un « doudou musical » comme on met dans les berceaux, ou même une « boîte à meuh » ? Ah non, pas la boîte à meuh, ça fait terroir franchouillard et cul des vaches.
Une fois de plus, on essaie de se rassurer en lisant les commentaires, Twitter étant une des dernières lucarnes pour libertaires dotés de bon sens. Comme un certain Albert Frelon, reprenant la chanson dans son piquant commentaire : « "Votre beau discours, mon cœur est bien las de l’entendre". Avec des gradés de la police et de la gendarmerie en arrière-plan, cette mascarade prend une saveur particulière. »
Henri, 24 ans, a poursuivi l’assaillant de l’attaque au couteau d’Annecy qui a fait six blessés dont quatre enfants, le faisant fuir.
Ce jeune passant, qui portait un sac de randonnée, a poursuivi de longs instants le migrant syrien armé d’un couteau, réussissant à l’éloigner de l’aire de jeu où il s’en est pris à des enfants de 22 mois à 3 ans.
Notre jeune héros, jeune diplômé de management international et passionné de patrimoine religieux parcourt la France pour faire le tour des cathédrales pendant neuf mois.
Nos confrères de Boulevard Voltaire, qui le connaissent, en font un portrait tout en douceur, force et humilité. En voici quelques passages :
“Le drame a ému la France entière. Il faisait beau à Annecy ce jeudi matin et de nombreuses familles étaient sorties. Pendant que les plus grands étaient à l’école, les petits étaient au square. Et la suite est hélas déjà connue. Un individu a surgi, couteau au poing et a frappé, visant spécifiquement les tout-petits dans leurs poussettes. Tétanisés, la plupart des témoins n’ont pas bougé pas, certains ont pressé le pas pour s’écarter, d’autres se sont contentés de filmer. Et puis un jeune homme, chargé de deux sacs à dos, est apparu, s’opposant physiquement aux coups de l’assassin, détournant son attention et le sortant du périmètre où se trouvaient les bébés. Il s’est servi de l’un de ses sacs à dos comme d’une protection, avant de s’en débarrasser pour poursuive plus vite l’assaillant. Très vite, les réseaux sociaux l’ont surnommé “le héros au sac à dos”.
Il s’appelle Henri d’A. et est âgé de 24 ans. Originaire de l’ouest parisien, issu d’une famille nombreuse catholique pratiquante, il faisait depuis plusieurs semaines un Tour de France à la rencontre des cathédrales. « Avant tout une démarche personnelle et même spirituelle ». […]
« J’ai le souvenir d’un garçon passionné, formidable et joyeux » sourit quant à lui un ancien journaliste d’un média catholique chez qui Henri avait fait près de deux ans d’alternance jusqu’à son départ. Après des études de philo à l’IPC et l’obtention d’un master en management, Henri fut un temps tenté par le journalisme – les auditeurs de Radio Courtoisie ont d’ailleurs eu l’occasion de l’entendre. Mais il a finalement mis tout cela entre parenthèses pour faire vivre son projet.
Au fond, lui qui comptait sur « l’aide de la Providence » aura été une aide providentielle pour les victimes. Le pèlerin marchant à la rencontre de Dieu fit la rencontre du Diable et lui barra la route.”
Quant à l’assassin, selon plusieurs médias lors de sa demande d’asile auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, il se serait présenté comme un “chrétien de Syrie”. Or, chacun sait que pour avoir plus de chances d’être considéré comme “réfugié”, les associations pro-migrants incitent les demandeurs d’asile à déclarer qu’ils sont soit homosexuels, soit chrétiens.
Personne n’est dupe de ce soi-disant chrétien qui a crié haut et fort tuer «au nom de Jésus Christ» !
La ficelle est un peu grosse et les réseaux sociaux doutent fortement du “christianisme” revendiqué de ce migrant “chrétien” par une illustration qui résume bien les interrogations légitimes du plus grand nombre :
Le 26 mai, répondant aux questions du Dauphiné Libéré lors de son passage à Grenoble (Isère), Henri décrivait les cathédrales comme « le symbole d’une beauté et d’une unité dont nous pouvons aisément nous nourrir ! ».
C’est peut-être cette beauté, dont il s’est nourri en tant que catholique et Français, qui lui a donné la force et le courage d’affronter Abdalmasith H., ce lâche sous-homme qui n’avait rien à faire en France et qui était là par la complicité de la classe politique qui devra, un jour, en rendre compte !
Au moins six enfants en bas âge et un adulte ont été blessés dans une attaque au couteau menée par un migrant syrien de 32 ans ce matin dans les Jardins de l’Europe à Annecy. Deux enfants sont dans un état grave.
L’agresseur avait le statut de réfugié en Suède depuis le 26 avril 2023, selon des informations du journal Le Parisien. Il avait précédemment introduit sa demande d’asile à l’Ofpra le 28 novembre 2022.
La Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire a été saisie.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le criminel a commencé à crier, puis s’est dirigé vers les poussettes et a commencé à asséner des coups de couteau à répétition sur des petits enfants.
Un témoin, Anthony, dit avoir vu “des enfants et une maman à terre”. “Quand il a vu qu’il était cerné par les policiers, il s’est dirigé vers un couple et il a mis un coup de couteau à la personne âgée”, raconte le témoin Ferdinand. “Il a foncé tout droit sur un papi qui était avec sa femme et il l’a poignardé”, confirme le témoin Anthony. “Je disais (aux policiers) de l’abattre, de lui tirer dessus. (…) Ils l’ont immobilisé, mais j’ai été très surpris de la lenteur (des forces de l’ordre).” (à l’antenne de BFMTV).
Me Sandie Beauquis se sentait bien seule ce lundi 3 octobre devant le tribunal judiciaire d’Annecy. Son client, renvoyé dans le cadre de la comparution immédiate pour vol avec violence n’avait de cesse de clamer un retour en prison. Il avait agressé, avec un couteau volé dans le magasin, un vigile au centre commercial Carrefour, vendredi 30 septembre.
« À l’extérieur, je suis tenté d’acheter de l’alcool dur. Je me fais racketter, j’ai peur tout le temps, je suis obligé d’être vigilant sinon on me vole mes affaires, quand ce ne sont pas les vigiles qui me délogent à coups de pied des parkings où j’ai trouvé un abri », assure le prévenu. « J’en ai marre de vivre dehors, je veux retourner en prison, car là-bas, j’ai un cadre ».