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armée catholique et royale

  • Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la victoire de l’Armée catholique et royale à Fontenay-le-Comte, le 25 mai 1793.

    Publié par Guy Jovelin le 25 mai 2022

     
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    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la victoire de l’Armée catholique et royale à Fontenay-le-Comte, le 25 mai 1793.
    Les républicains de Fontenay-le-Comte, après avoir repoussé les Vendéens lors de la bataille du 16 mai, pensent avoir remporté une victoire décisive.
    Mais dès le 17 mai, les chefs vendéens décident de regrouper leurs troupes et de repartir à l'assaut. Le 21, les Angevins de Jacques Cathelineau et Jean-Nicolas Stofflet se rassemblent à Cholet, tandis que les Poitevins de Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure et de Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein se réunissent à Châtillon-sur-Sèvre et à Pouzauges. Le 22, ils se mettent en route. Charles Melchior Artus, marquis de Bonchamps sort à son tour de Cholet le 23 mai et rejoint le reste de l'armée à Saint-Pierre-du-Chemin, le 24. Charles Aimé de Royrand, le chef de l'armée du Centre, envoie également 4 000 hommes depuis Chantonnay, commandés par Amédée-François-Paul de Béjarry et Jacques-Alexis de Verteuil.
    Le 25 mai, les forces vendéennes, désormais réunies, se remettent en marche. Après avoir assisté à une messe au petit matin, les insurgés chantent des cantiques et des litanies ou récitent leur chapelet tout au long du chemin, tandis que Jacques Cathelineau marche en tenant en main une grande croix plaquée d'argent. Les Vendéens traversent La Châtaigneraie sans s'y arrêter et se dirigent vers Fontenay-le-Comte.
    Les Vendéens sont bien plus nombreux que lors de la bataille du 16 mai. Ils sont désormais entre 30 000 et 40 000. L'armée républicaine compte quant à elle environ 5 500 hommes.
    Les troupes de Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure et de Charles Melchior Artus, marquis de Bonchamps sont les premières à pénétrer dans Fontenay-le Comte, par le nord. Deux colonnes de résistants entrent également dans la ville par le sud-est et le sud-ouest après l'avoir contournée.
    Environ 3 000 républicains se retrouvent cernés et se rendent, les autres s'enfuient sur Niort ou sur Marans. Après la victoire, la plupart des paysans insurgés retournent dans leurs villages.
    Le 28 mai, le général républicain Armand Louis de Gontaut-Biron arrive en renfort à Niort avec environ 10 000 hommes. Les chefs royalistes avec des troupes en nombre inférieur, décident alors d’évacuer Fontenay-le-Comte.
    Le 30 mai, la ville est évacuée par les dernières troupes vendéennes. Mais la ville continue d'être administrée pendant plus d'un mois par le comité provisoire royaliste.
    Le 11 juillet, cinq des administrateurs royalistes sont arrêtés par les républicains, les autres se réfugient en territoire royaliste insurgé.
    L'armée républicaine reprend possession de Fontenay-le-Comte le 19 août et réinstalle la municipalité.
    Honneur à Jacques Cathelineau, aux chefs et aux combattants vendéens pour Dieu et le Roi !