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centre de vacance

  • Corse : quand un centre de vacances se trouve dans l’enceinte d’une prison qui abrite majoritairement des violeurs

    Publié par Guy de Laferrière le 07 mars 2023

    Bien des institutions ont failli dans la lutte contre les abus – mais les médias en parlent moins. Ainsi, un rapport de la cour des comptes sur la gestion du CNOSAP dans les années 1990, le comité national des oeuvres sociales de l’administration pénitentiaire, permet de découvrir au détour d’une ligne que des mineurs ont été accueillis dans l’enceinte d’une prison – une colonie agricole en semi liberté, la seule de France, qui accueille essentiellement des personnes condamnées pour viols.

    Plus dingue encore, des détenus de cette ferme-prison ont été employés dans ce centre d’accueil qui accueillait des mineurs.

    Le rapport se penche essentiellement sur la période 1994-1998 : “frais généraux injustifiables, subventions déguisées, usage irrégulier de fonctionnaires en détachement, utilisation irrégulière d’armes de service, emploi discutable de main-d’oeuvre pénale: le diagnostic est sévère pour le «comité d’entreprise» de la Pénitentiaire, tenu depuis sa création en 1969 par le syndicat Force Ouvrière“.

    Mais le plus intéressant est plus loin :

    Particularité des centres de vacances, ils se situent sur des terrains compris dans l’enceinte pénitentiaire. Ainsi, à la ferme agricole pénitentiaire de Casabianda (Haute-Corse) résident «169 personnes condamnées pour viols et meurtres dont 114 pour viols sur mineurs». Et la Cour s’étonne de l’accueil de groupes d’enfants au «Vive» «sans agrément Ddass». Comme elle s’étonne de l’emploi au «Vive» de détenus de Casabianda «en violation des règles du code de procédure pénale», le Cnosap étant une structure privée”. 

    Mais personne n’ira nommer des militants anti-carcéraux à la tête d’une commission chargée d’enquêter sur les conséquences de telles imprudences…par exemple de l’après guerre à nos jours.

     

    Source : medias-presse.info

  • Piriac-sur-Mer (44) : des élus critiquent l’arrivée de 88 migrants afghans dans un centre de vacances, ils s’inquiètent de « l’infiltration d’individus hostiles à notre pays »

    Publié par Guy Jovelin le 29 août 2021

    Mercredi 25 août, 88 réfugiés afghans ont été accueillis en urgence pour un mois au centre de vacances du Razay, à Piriac-sur-Mer. Leur arrivée, organisée par la préfecture de Loire-Atlantique, le centre du Razay et l’association France Horizon, n’a pas convaincu l’ensemble des élus.

    La députée de la 7e circonscription de Loire-Atlantique, Sandrine Josso, s’est fendue d’un communiqué de presse lapidaire. La députée reconnaît que l’arrivée de ces Afghans est en lien avec les « services rendus à l’armée française » mais s’inquiète que des « individus hostiles à notre pays ou des éléments perturbateurs » puissent « infiltrer ce type de population ».

    (…) Le communiqué évoque par ailleurs des « problèmes d’adaptation et d’inéquation culturelle […] importants », raisons pour lesquelles l’accueil de ces migrants ne saurait se faire à long terme dans le territoire.

    Contacté après l’arrivée des migrants dans sa commune, le maire Jean-Claude Ribault n’a pas donné suite à nos sollicitations. Dans un communiqué de la mairie, paru jeudi 27 août, il explique avoir été « informé de cette décision par le cabinet du Préfet quelques heures avant l’arrivée des réfugiés » et « regrette le manque de concertation préalable ».

    Ouest-France via fdesouche