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délinquence

  • « Détenus go home » au Danemark

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2022

    synthesenationale

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    La chronique de Philippe Randa

    Partout, les prisons sont surpeuplées… Ce leit-motiv finit par lasser tout à chacun, enclin dès lors à penser que « c’est comme ça, on n’y peut rien »… Une fatalité toutefois battue en brèche par le Danemark dont une initiative vaut son pesant… de réflexion !

    La population carcérale danoise ayant « augmenté de 19 % depuis 2015, atteignant plus de 4 000 détenus début 2021 et dépassant 100 % des capacités, selon les statistiques officielles » comme le rapporte The Gardian, ce pays vient de signer un accord avec le Kossovo pour que 300 détenus étrangers, tous « originaires d’un pays non-membre de l’Union européenne, sans enfants au Danemark, dont la peine s’accompagne d’une expulsion » aillent y purger leur peine. Coût de l’opération : 15 millions d’euros.

    Tous les détenus concernés devant être expulsés à l’issue de leur détention, ce sera donc déjà chose faite.

    Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup indique que la signature de cet accord « garantira une meilleure capacité dans nos prisons surpeuplées et soulagera la pression sur nos agents pénitentiaires. »

    Et d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Avec cet accord, le Danemark envoie également un signal clair aux étrangers originaires de pays tiers qui ont été condamnés à l’expulsion : votre avenir n’est pas au Danemark, et vous ne devez donc pas y purger votre peine. »

    Une initiative qui, bien évidemment, n’est pas du goût de tous, à l’instar de Catherine Woollard, directrice du Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE), un réseau d’ONG qui voit cela d’un très mauvais œil : « Avec la Hongrie, c’est le pays avec le positionnement le plus hostile aux migrants au sein de l’Union européenne. »

    Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que sa remarque associe de fait « immigration » et « délinquance »… Lapsus révélateur ? Simple bêtise de fanatique immigrationniste ? L’un n’empêche pas forcément  l’autre…

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  • Nantes (44) : Deux bandes se bagarrent à coups de bâtons et de barres de fer, quinze véhicules dégradés. “On a peur. Il y a un déficit d’écoute de la part de la Ville, qui se voile la face” témoigne un riverain

    Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2022

    Autres articles recommandés

    Soirée agitée, mardi 19 avril, près de l’Hôtel de Région et du parc du Crapa, à Nantes. Une vingtaine de personnes se sont battues, armées de bâtons et barres de fer. Des vitres de quinze voitures stationnées ont volé en éclats. Personne n’a été interpellé. (…)

    Mercredi matin, la chaussée affiche les stigmates des dommages collatéraux de ces violences urbaines. Stationnés dans les rues Pierre-Roy et Alain-Gerbault, quinze véhicules de particuliers ont été vandalisés. Des vitres latérales ont été éclatées. De gros impacts ont fracassé des pare-brise. Des débris de verre jonchent les trottoirs et les sièges des voitures. « De la casse purement gratuite. Les victimes sont toujours les habitants », déplore ce riverain, qui promène son chien. Il a vu son quartier glisser progressivement dans la petite délinquance « qui pourrit la vie quotidienne. C’est pénible ».

    Ce monsieur en « colère » énumère des faits, « c’est toutes les semaines », et raconte ce qu’il voit régulièrement près de chez lui : « Sans arrêt, le trafic de drogue et le trafic de voitures. Des berlines de luxe sont échangées contre des liasses de billets. Et tout le monde repart très vite. » Il regrette le manque de présence des policiers nationaux et municipaux. « On a peur… On aimerait une protection car on se sent en insécurité. Il y a aussi un déficit d’écoute de la part de la Ville, qui se voile la face. Quand certains se font choper, même la prison ne leur sert pas de leçon. »

    www.msn.com via fdesouche

  • Délinquance : forte hausse du nombre d’agressions et de violences sexuelles en 2021 en France

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    Le nombre de victimes d’agressions physiques a bondi de 12 %, indique ce jeudi le ministère de l’Intérieur dans son bilan provisoire de la délinquance pour 2021. La fin de la trêve observée en pleine crise du Covid a sonné sur la plupart des indicateurs.

    Mauvaise nouvelle pour la majorité, de plus en attaquée en cette période de campagne présidentielle sur son bilan en matière de sécurité. Les atteintes physiques portées à la personne, en hausse depuis plusieurs années, ont continué de fortement augmenter en 2021 et ce, toutes catégories d’agression confondues, signale le ministère de l’Intérieur dans la première photographie 2021 qu’il a livrée ce jeudi sur l’insécurité et la délinquance.

    Le nombre de personnes – celles de 15 ans ou plus – à s’être déclarées l’an dernier victimes de coups et blessures volontaires a fait un bond de 12 %. Cette progression est bien plus forte que celle enregistrée en 2020 et 2019 où elle s’était montée à respectivement 1 % et 8 %. Elle est tirée par la quantité, en très forte progression, des agressions sexuelles.

    Violences sexuelles en forte hausse

    Policiers et gendarmes ont en effet enregistré un tiers de plaintes de plus pour ce motif qu’en 2020, soit 75.800 au total. La libération de la parole dans la foulée du mouvement #MeToo a certainement conduit plus de femmes à porter plainte que par le passé. Le nombre des victimes de viols et de tentatives de viols a augmenté (+32 %) quasiment au même rythme que celui des victimes de harcèlements sexuels et d’autres agressions du même type (+33 %).

    (…) Les Echos via fdesouche

  • Nouvelle barbarie

    Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2021

    synthesenationale

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    Laurence de Charette

    Rixes mortelles, batailles armées, passages à tabac sanglants, professeurs attaqués… La simple chronique de l’activité policière ne laisse aujourd’hui plus de place aux discours euphémisants qui nous tiennent lieu de cache-sexe depuis tant d’années. Quoi qu’en dise le garde des Sceaux, la violence des mineurs a franchi un seuil que les professionnels décrivent avec la triste précision des témoins de terrain. Après le meurtre d’Alisha, après le lynchage du jeune Yuriy, après les nuits d’émeutes urbaines à Blois, après, après... Ils- font un triple et terrible constat.

    D’abord, la violence gangrène des adolescents de plus en plus jeunes, elle s’enracine dès la sortie de l’enfance et souvent avant. Rien, ensuite, ne semble à même de l’endiguer : elle a, en réalité, changé de nature. Confrontés à des agresseurs dénués de culpabilité ou d’empathie envers les victimes, dépourvus de cette ultime limite intérieure qui seule peut retenir le bras de celui qui ne s’inscrit plus dans l’ordre de la loi, les éducateurs, à court de mots, ne parlent plus de «violence », mais d’« ultraviolence ». Cette nouvelle barbarie qui s’est engouffrée dans l’effondrement de toute notion d’autorité et la faillite de nos politiques d’intégration constitue, sans nul doute, l’un des phénomènes sociaux les plus inquiétants de notre temps.

    Enfin, elle fait l’objet d’une incompréhensible impunité ! Le Parlement vient d’adopter une énième réforme de la justice des mineurs, cette justice hérités d’autres temps, tellement attachée à l’excuse et si peu à la sanction, dont le laxisme est aujourd’hui largement instrumentalisé par les mineurs et les réseaux qui les utilisent. Il faudrait en espérer quelques progrès…

    Car il n’est plus possible d’ignorer – sous peine de les voir s’étendre rapidement - les ravages de cette délinquance protéiforme qui fertilise le terreau de la radicalisation et déstabilise l’école, désormais soumise, comme toute la société, à ses attaques mortifères. Inutile de nous bercer d’illusions : la bataille n’est pas gagnée, tant sont nombreux et profonds les aveuglements et les renoncements qui la précèdent.

    Illustration : dessin de Konk

    Source : Le Figaro 23/3/2021