Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2019
Il faut couper les ponts. Toutes ressemblances avec l’actualité n’est que fortuites. C’est du symbolique. Un ange a disparu, cela évitera de le transformer en démon et l’exécuteur, en surpoids, pourra espérer le séduire avec un régime adapté à leur nouvelle condition !
Bien évidemment, les commanditaires seront sous les feux de la justice, avec des enquêtes à rebondissements, en évitant de comprendre pourquoi un viaduc de milles ans tenait mieux qu’un pont centenaire, ce que les vieux ne peuvent pas reconnaître. (Alzheimer ?)
Alors, cette justice cherchera le coupable idéal, l’architecte ayant un bon avocat reportera l’accusation vers les services des ponts et chaussés, qui eux-mêmes expliqueront la défaillance communale et du maire de démontrer son manque de moyens pour ces ouvrages hors normes.
L’État fuyant ces responsabilités protégera son corps d’armes, chargé aussi des investigations, par son manquement de surveillance, les radars ne faisant plus la distinction entre un pigeon et un dinosaure.
Les donneurs d’ordre expliqueront que le cahier des charges n’avait pas de balances étalonnées pour les avertir, les indiques et autres panneaux étant si peu fiables par leur surnombre.
Les témoins en tous genres furent donc auditionnés, ce qui occupa la presse spécialisée dans le n’importe quoi à écouter n’importe qui pendant de nombreux mois, le temps que le prochain ouvrage s’écroule.
L’affaire n’étant pas réglée, après quelques années, l’enquête fût classée sans suite avec de nouvelles polémiques pour budgétiser la reconstruction indispensable de ce pont, favorisant les échanges cordiaux entre voisins rivaux.
La belle et la bête furent enterrées le même jour, mais pas à la même heure pour éviter une bousculade au bar du coin, trop petit pour accueillir tout ce beau monde.
Vous l’avez compris, ça envoi du steak, du bleu bien saignant, du juteux bien rouge, une cuisson à point, grillé comme il faut, avec ces odeurs et ces saveurs dont nous étions si friands en France.
Oui, nous étions ! Sous le pont…
MERCI Le 20 Novembre 2019
Source : leblogalupus