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solution

  • Ce Système n'est pas "la solution"

    Publié par Guy de Laferrière le 13 novembre 2023

    lafautearousseau

    Face à l'impuissance du Système, responsable et coupable de l'insécurité qu'il a lui-même créée, les citoyens commencent à se rendre compte que ce Système n'est pas "la solution" mais qu'il est "le problème". Et ils descendent dans la rue, pour faire la police eux-mêmes, comme dans le quartier du Tonkin,, à Villeurbanne : est-ce un début de prise de conscience, puis de révolte du Pays réel ? Il faut l'espérer...

    https://www.bfmtv.com/lyon/fusillades-a-villeurbanne-excedes-par-le-trafic-de-drogue-des-riverains-du-tonkin-delogent-des-dealers_AV-202311100916.html

    Villeurbanne: ces habitants du quartier du Tonkin se mobilisent pour  déloger les dealers

     

  • Libye : la solution n’est pas démocratique, par Bernard Lugan.

    Publié par Guy Jovelin le 03 février 2020

    Les-uns après les autres, les sommets internationaux sur la Libye échouent à réparer les conséquences de l’injustifiable guerre faite au colonel Kadhafi.
    Ils échouent parce que, comme le disait Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l’a généré ». Or, la guerre contre le colonel Kadhafi fut officiellement déclenchée au nom de la démocratie et toutes les solutions proposées sont démocratiques ou d’ordre démocratique

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgDe plus, comment prétendre mettre un terme au conflit quand :

    1) Les tribus, pourtant les seules vraies forces politiques du pays sont écartées, alors que la solution passe précisément par la reconstitution des alliances tribales[1] forgées par le colonel Kadhafi ?

    2) Reconnu depuis le 14 septembre 2015 par le Conseil suprême des tribus comme son représentant légal, Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi qui représente une des solutions, est systématiquement écarté par les Européens. Or, il est l’un des très rares leaders libyens en mesure de pouvoir faire cohabiter centre et périphérie, comme l’avait fait son père, en articulant les pouvoirs et la rente des hydrocarbures sur les réalités locales, avec un minimum de présence du pouvoir central.

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    Le littoral urbanisé de Tripoli constitue un cas particulier. Ici, le pouvoir appartient aux milices dont seule une infime minorité se revendique de l’islam jihadiste. Nous sommes dans le monde des trafics qui permettent aux miliciens de faire vivre leurs familles. Or, ils auraient tout à perdre d’une victoire du général Haftar puisque ce dernier a promis de les mettre au pas. Voilà pourquoi ils soutiennent le pseudo-gouvernement de Tripoli, lui-même porté par la Turquie.
    La situation en Tripolitaine est donc très claire : si le général Haftar ne réussit pas à s’y imposer militairement, Tripoli et les villes littorales demeureront donc au pouvoir des milices.

    Pour espérer l’emporter le général Haftar devrait donc proposer à certains chefs miliciens une porte de sortie qui en ferait de futurs acteurs politiques dans les régions qu’ils contrôlent et dans lesquelles ils ont acquis une réelle légitimité.
    Là est la seule solution qui pourrait les détacher de la Turquie. Le but de cette dernière est de maintenir à Tripoli un pouvoir lui devant sa survie et lui permettant de justifier l’extension de ses eaux territoriales aux dépens de la Grèce et de Chypre. Ce thème est expliqué et cartographié à l’intérieur de la revue.

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    Source : lafautearousseau

    [1] Pour tout ce qui concerne les tribus et leurs alliances, voir mon livre Histoire et géopolitique de la Libye des origines à nos jours.

    Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan

  • Un Pont trop loin : Quand les solutions deviennent les problèmes, les emmerdes sont la solution !

    Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2019

     

    Il faut couper les ponts. Toutes ressemblances avec l’actualité n’est que fortuites. C’est du symbolique. Un ange a disparu, cela évitera de le transformer en démon et l’exécuteur, en surpoids, pourra espérer le séduire avec un régime adapté à leur nouvelle condition !

    Bien évidemment, les commanditaires seront sous les feux de la justice, avec des enquêtes à rebondissements, en évitant de comprendre pourquoi un viaduc de milles ans tenait mieux qu’un pont centenaire, ce que les vieux ne peuvent pas reconnaître. (Alzheimer ?)

    Alors, cette justice cherchera le coupable idéal, l’architecte ayant un bon avocat reportera l’accusation vers les services des ponts et chaussés, qui eux-mêmes expliqueront la défaillance communale et du maire de démontrer son manque de moyens pour ces ouvrages hors normes.

    L’État fuyant ces responsabilités protégera son corps d’armes, chargé aussi des investigations, par son manquement de surveillance, les radars ne faisant plus la distinction entre un pigeon et un dinosaure.

    Les donneurs d’ordre expliqueront que le cahier des charges n’avait pas de balances étalonnées pour les avertir, les indiques et autres panneaux étant si peu fiables par leur surnombre.

    Les témoins en tous genres furent donc auditionnés, ce qui occupa la presse spécialisée dans le n’importe quoi à écouter n’importe qui pendant de nombreux mois, le temps que le prochain ouvrage s’écroule.

    L’affaire n’étant pas réglée, après quelques années, l’enquête fût classée sans suite avec de nouvelles polémiques pour budgétiser la reconstruction indispensable de ce pont, favorisant les échanges cordiaux entre voisins rivaux.

    La belle et la bête furent enterrées le même jour, mais pas à la même heure pour éviter une bousculade au bar du coin, trop petit pour accueillir tout ce beau monde.

    Vous l’avez compris, ça envoi du steak, du bleu bien saignant, du juteux bien rouge, une cuisson à point, grillé comme il faut, avec ces odeurs et ces saveurs dont nous étions si friands en France.

    Oui, nous étions ! Sous le pont…

    MERCI Le 20 Novembre 2019

     

    Source : leblogalupus