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guet-apens

  • Guet-apens à Fréjus (83) : Policiers et pompiers attaqués par une trentaine d’individus, une pluie de projectiles et de mortiers d’artifice s’est abattue sur eux, un policier blessé

    Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2022

    Des policiers de Fréjus (Var) sont tombés dans un guet-apens, jeudi 8 septembre en début de soirée. Vers 20h30, rapporte BFMTV, les pompiers sont appelés pour un feu de chariot dans le quartier de la Gabelle. Arrivés sur place, accompagnés par la police, ils sont cependant tombés nez-à-nez avec une trentaine d’individus hostiles. Une pluie de projectiles divers et de mortiers d’artifice s’est alors abattue sur les policiers et les pompiers. Selon une source policière, une quinzaine de mortiers ont été tirés. Les policiers ont été obligés de répliquer par plusieurs tirs de LBD, tout en faisant usage de leur gaz lacrymogène.

    La situation ne s’est calmée que vers 21h15, les fonctionnaires parvenant finalement à disperser leurs agresseurs et les pompiers à maîtriser le feu. D’après les informations de BFM Toulon, un policier a été blessé au cours de l’affrontement. Il a été touché aux côtes par un mortier d’artifice. Aucune interpellation n’a pu être réalisée.

    (…) Valeurs via fdesouche

  • Le Mans : appelés pour un incendie, des policiers tombent dans un guet-apens et reçoivent des tirs de mortiers incessants par une cinquantaine d’individus. “On y voyait comme en plein jour”

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2022

    Un homme de 21 ans a participé à un guet-apens tendu à la police vendredi 15 juillet 2022 au Mans (Sarthe). Les policiers avaient été la cible de tirs de mortiers.

    Il est 0h30 vendredi 15 juillet 2022, lorsque la police est appelée à la plaine des Glonnieres, au Mans (Sarthe), à la suite de l’incendie d’un container près du petit stade dudit quartier et une voiture de police se rend immédiatement sur les lieux.

    Guet-apens et tirs de mortiers

    Mais une fois sur les lieux, les 3 policiers sont victimes de tirs de mortiers et ne peuvent aller plus loin à cause des caddies du centre commercial tout proche utilisés comme barricades.

    Alors qu’ils essaient d’opérer un demi-tour, les policiers constatent que d’autres caddies liés ont été mis derrière leur véhicule. Ils sont pris dans un guet-apens.

    “On y voyait comme en plein jour “

    Encerclés et bloqués, les policiers subissent les tirs de mortiers enfermés dans la voiture de police. Pendant de longues minutes, une cinquantaine de personnes utilisent leurs engins pyrotechniques. La puissance de feu est tel qu’un policier déclarera plus tard : « on y voyait comme en plein jour ».

    (…)

    Me Agathe Géreau, l’avocate des policiers, a déclaré que les policiers se sont retrouvés sur une « véritable scène de guerre » qui a « salement endommagé » leur véhicule dont ils ont été les prisonniers, car ils ont été empêchés de quitter les lieux.

    Elle a demandé des dommages et intérêts pour les policiers dont elle a souligné le traumatisme.

    (…) Actu.fr via fdesouche

  • Guet-apens à Chanteloup-les-Vignes (78) : pourchassés par une trentaine d’individus, les policiers contraints de se réfugier chez un riverain

    Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2022

    Poursuivis par une trentaine d’individus, deux agents ont dû se mettre à l’abri au domicile d’un particulier en attendant les renforts. Après un premier épisode de violences ciblant les forces de l’ordre début juillet, le syndicat général de la police nationale monte au créneau et réclame plus de moyens sur le terrain.

    Les violences urbaines montent d’un cran à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Dans la nuit de samedi à dimanche, une patrouille de la police nationale a été prise à partie par une trentaine d’individus, poussant deux agents à se retrancher chez un habitant. Vers 1h45, ils sont appelés pour un feu de véhicule dans la rue d’Alentours. Sur place, les effectifs se séparent : deux restent dans le véhicule et deux autres en sortent. C’est alors qu’une pluie de projectiles s’abat sur eux. Des vitres de la voiture sont brisées, l’obligeant à quitter les lieux. Les policiers à pied se retrouvent pris en chasse par la foule véhémente. Ils frappent à la porte d’un riverain qui les accueille chez lui, le temps de faire venir des renforts. Ils seront finalement évacués quelque temps plus tard.

    « Ils en ressortent sains et saufs mais le choc psychologique est important, ils ont eu très peur, souligne François Bersani, secrétaire départemental du Syndicat général de la police (SGP) pour les Yvelines. C’est la deuxième fois en quinze jours qu’il y a une vraie volonté de nuire à la police à Chanteloup. Il y a une certaine organisation avec des actes préparatoires, ce qu’on ne retrouve pas sur d’autres secteurs. »

    (…) Le SGP 78 aimerait pour sa part que la circonscription de Conflans-Sainte-Honorine, dont dépend Chanteloup-les-Vignes, soit classée comme quartier de reconquête républicaine (QRR) afin de se voir doter de moyens humains et matériels supplémentaires. « On demande aussi que lorsqu’il y a une interpellation, le parquet poursuive sur l’infraction autonome du guet-apens passible de 10 ans d’emprisonnement, poursuit le porte-parole syndical, François Bersani. On y préfère souvent des procédures avec des peines plus légères, comme la participation à un attroupement par exemple. »

    Le Parisien via fdesouche

  • “C’est la guerre” : à Carcassonne, des policiers pris dans un guet-apens et visés par des tirs de mortiers aux cris de “Wallah !”

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2021

    Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 février, au cœur du quartier La Conte à Carcassonne, la police et des bus ont été la cible de tirs nourris de mortiers d’artifices.

    (…) Le policier confie qu’il n’a pas eu peur, mais il conçoit que des éléments plus jeunes puissent avoir la boule au ventre quand ils se rendent sur de tels événements: “Il faut avoir du métier pour affronter ces situations, et de l’entraînement. La police municipale a beaucoup évolué ces dernières années, mais en face ils évoluent encore plus vite. On voit aujourd’hui à Carcassonne ce qu’on voyait habituellement dans les grandes villes comme Marseille ou Paris. Sur le terrain, les “grands frères” nous disent de laisser faire, comme s’il fallait que jeunesse se fasse. Mais il ne s’agit pas d’un jeu, c’est bien plus grave que ça: c’est un entraînement, ils se préparent, ils apprennent à viser, à se replier, à tendre des embuscades. Ils ont 15-16 ans mais il ne faut pas prendre ça à la légère. Plus ça va aller, plus ce sera difficile: là, encore, avec le couvre-feu on a la possibilité de les faire rentrer, mais quand ce sera fini on va avoir de grosses surprises”.

    (…) Or, la nuit du jeudi 4 février fut caractérisée par une attaque préméditée aux mortiers d’artifices, au cœur du quartier La Conte, sur des agents de la police municipale. Des scènes terribles filmées via Snapchat en toute fierté par les auteurs de ces attaques scandaleuses aux cris de «wallah»! Certains des ces agents ont été blessés à la jambe et sont devenus sourds quelques heures…

    (…) La Dépêche

    « Ca n’arrête pas… »

    18h15, les policiers municipaux réalisent un contrôle de routine. « Il a rapidement dégénéré, avec plusieurs dizaines d’individus qui se sont rapprochés » raconte David Leyraud, délégué régional adjoint du syndicat Police Alliance. « La police nationale est arrivée en renfort. »

    Très rapidement, policiers municipaux et nationaux ont été la cible de nombreux tirs de mortiers d’artifice venant de plusieurs endroits. Ca n’arrête pas. Certes, la préfète l’avait condamné en octobre. Mais on est extrêmement inquiets, parce que ce qu’il s’est passé hier à 18h15, sur ce secteur de la Conte, un secteur sensible, on le sait très bien, avec de la délinquance et des trafics, ce n’était pas un guet apens. C’est juste un contrôle qui a dégénéré.

    David LeyraudSyndicat Police Alliance

    Les phénomènes similaires s’enchainent dans la préfecture de l’Aude. « Ca fait plus d’une dizaine de fois que ça arrive depuis septembre 2020. En octobre, on en était déjà à quatre ou cinq, ça ne s’est pas calmé à Noël. On est le 5 février, ça ne se calme toujours pas » déplore David Leyraud.

    Actu.fr

  • Clermont-Ferrand : les pompiers tombent dans un guet-apens, 24e « incivilité » sur les pompiers puydômois depuis le début de l’année

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2020

    Par  le 13/08/2020

    […]
    Un scooter posé contre un transformateur électrique était la proie des flammes.

    Alors qu’ils venaient d’arriver sur les lieux de l’incendie, où ils avaient été précédés par des équipages de police secours du commissariat central clermontois, les véhicules de secours ont été la cible de jets de projectiles.

    Une pierre a notamment percuté, puis traversé l’une des vitres latérales, pourtant renforcées par un film plastique, de l’un des fourgons-pompes des pompiers clermontois, avant d’atteindre à la pommette l’un des soldats du feu assis dans le camion.
    […]
    C’est le vingt-quatrième acte d' »incivilité » ou d’agression dont sont victimes les pompiers puydômois depuis le début de cette année.

    La Montagne via fdesouche