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hypnose

  • Le rouge Gérard Miller accusé d’agressions sexuelles sous hypnose

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2024

    Gérard Miller, auteur de Hypnose mode d'emploi, accusé d'agressions sexuelles sous hypnose

    Gérard Miller a longtemps pollué les plateaux de télévision et les studios de radios. Ce psychanalyste sévissait aussi en tant qu’écrivain, réalisateur, acteur de théâtre et de cinéma, ainsi que chroniqueur et éditorialiste à la radio et à la télévision française.

    Engagé à l’extrême gauche

    Né de parents juifs originaires de Pologne, Gérard Miller est le fils cadet de Jean Miller, médecin radiologue et de Eve Milecka, pharmacienne, et le frère du psychanalyste Jacques-Alain Miller. Il adhère à l’âge de seize ans aux Jeunesses communistes, puis à dix-sept ans à l’Union des étudiants communistes, mais, se retrouvant proche des positions du Parti communiste chinois, il est d’emblée en désaccord avec le Parti communiste français, lié, lui, au Parti communiste soviétique. Il rejoint donc le Mouvement communiste français marxiste-léniniste, puis l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML) et, enfin, la Gauche prolétarienne. Quelques décennies plus tard, en 2012, il soutient publiquement Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Un soutien réitéré systématiquement ensuite.

    Il devient maître de conférences en science politique à l’université Paris-VIII puis professeur au département de psychanalyse de cette même université. Il a également travaillé une quinzaine d’années à l’hôpital psychiatrique Esquirol (St-Maurice) et exerce dans son cabinet depuis la fin des années 1970.

    Omniprésent dans les médias

    Surnommé ironiquement par Libération le « divan marquis » et par L’Express le « psy rouge à paillettes », Gérard Miller a été chroniqueur de Laurent Ruquier à la radio dans Rien à cirer sur France-Inter, puis dans On va s’gêner sur Europe 1 et à la télévision dans On a tout essayé puis On n’a pas tout dit sur France 2. Il a été également chroniqueur dans l’émission Vivement dimanche prochain avec Michel Drucker, dans l’émission Jusqu’ici tout va bien aux côtés de Sophia Aram et l’émission On refait le monde de Marc-Olivier Fogiel. Il a par ailleurs écrit pour LibérationGlobe Hebdo, L’Événement du jeudi et L’Humanité.

    En 2017, il est l’un des trois cofondateurs de la web-télé mélenchoniste Le Média. La même année, il réalise un film de propagande qualifié de documentaire  Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui avançait à contre-courant,  diffusé sur France 3.

    Accusations d’agressions sexuelles sous hypnose

    Mais c’est maintenant dans un autre registre que Gérard Miller revient à la une des médias : il est accusé d’agressions sexuelles et d’un viol sous couvert de séances d’hypnoses.

    Dans le magazine Elle de ce mercredi 31 janvier, plusieurs jeunes femmes racontent avoir été les victimes du psychanalyste Gérard Miller. Il aurait à chaque fois tenté de les hypnotiser avant de passer ses mains sous leurs vêtements, ce que l’accusé dément.

    La journaliste Muriel Cousin affirme qu’en 1990, alors qu’elle a 23 ans, elle se prête à une séance d’hypnose pour un article mais lorsqu’elle se réveille brutalement, elle voit le psychanalyste « passer sa main sur [s]on sexe, par-dessus [s]on pantalon ».

    Une autre femme raconte comment, en 2004, alors qu’elle avait 19 ans, il lui propose de faire « un jeu qu’il fait avec ses patients » qui se termine en attouchements.

    D’autres jeunes femmes, prévues comme comédiennes dans ses films, racontent qu’il leur a proposé des séances d’hypnose individuelles, durant lesquelles il les touchait à des parties intimes.

    Toutes les accusations font état d’un même mode opératoire : l’hypnose.

    Gérard Miller, qui n’a pas manqué durant des dizaines d’années de clouer au pilori ceux qui ne lui plaisaient pas sans le moindre sens de la nuance, se retrouve aujourd’hui dans la position de l’accusé, répétant partout démentir les faits incriminés

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info