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gérard miller

  • Gérard Miller est au cœur d’une tempête médiatique, depuis le mercredi 31 janvier 2024

    Publié par Guy de Laferrière le 02 février 2024

    Thomas Joly

    Gérard Miller est au cœur d’une tempête médiatique, depuis le mercredi 31 janvier 2024, suite à un article dans le magazine féminin Elle. Elle a été générée par le mouvement féministe international #MeToo (moi aussi en anglais). Il est dénoncé par trois femmes, pour des faits anciens remontant aux années 1990 à 2000, comme un dangereux violeur-manipulateur. Ces faits allégués sont prescrits, ou à la limite de la prescription, qui est de 20 ans pour viol. Nous détestons ce procédé de lynchage médiatique, qui vise à anéantir un homme, hors de toute procédure judiciaire. Néanmoins, pour le cas spécifique de Gérard Miller, on ne peut pas s’empêcher de penser que c’est bien fait pour lui. Il soutenait en effet ce mouvement, et avait exigé il y a peu la démission de Moussa Darmanin, « accusé par une femme » - ce qui est tout de même bien léger ! Ce « grand » philosophe, essayiste, psychanalyste, au carnet d’adresses impressionnant, hier encensé de tous, doit aujourd’hui, tomber de haut, et c’est mérité.
    LA CHUTE D’UN MANDARIN ?
    Gérard Miller faisait en effet partie de ces personnalités médiatiques majeures incontournables, qui pontifient depuis des décennies sur les plateaux télévisés, ou dans des tribunes dans des grands journaux, ou à l’université. Gérard Miller, âgé de 75 ans, vit avec la cinéaste Anaïs Feuillette, de 32 ans sa cadette ; il a donc sévi aussi dans le cinéma français d’aujourd’hui, inspirant les nullités gauchistes payées avec nos impôts et que personne ne va voir. Ces mandarins ne font que développer le pire de la pensée unique gauchisante, s’attaquant à tout ce qui est soupçonné de relever de la morale chrétienne, de la morale traditionnelle, du patriotisme français, et font la promotion hystérique de l’exact inverse, de l’immigration de masse, du féminisme et de l’homosexualisme de choc, de toute forme de lutte « écoclimatique ». Ils veulent promouvoir, avec une prétention d’infaillibilité, une antimorale complexe ; l’assemblage de tous les contraires ne forme pas facilement un édifice un minimum cohérent… Gérard Miller, est, sans être unique, de l’espèce la plus ridicule, de celle qui se prend, contre toute apparence, pour un vrai révolutionnaire ! Il résisterait au macronisme, un fascisme qui persécuterait les migrants et les minorités sexuelles… Dans quel monde délirant vit-il, s’il y croit vraiment ?
    Gérard Miller s’affiche en très grand admirateur, sans rire ni ironie, de Sandrine Rousseau, personnalité dont les élans lyriques ridicules ou extravagants vont jusqu’à gêner ses amis politiques. Sandrine Rousseau, pour une fois reconnaissante, n’a d’ailleurs pas encore accablé son ami Miller. Nous ne douterons pas qu’elle finira par le faire, mais après une retenue de quelques jours, un record dans le genre chez elle. En attendant, elle attaque les agriculteurs, promeut l’avortement, et défend le droit à la paresse, sérieusement. Toute la caste médiatique ou presque le soutient toujours, au moins indirectement : ainsi, Libération, qui avait fait sa une le 6 janvier 2024 sur une mise en accusation de Gérard Depardieu, avec une photographie géante de l’acteur, pour des faits allégués de viol aussi, a fait le service minimum pour Gérard Miller en son édition du jeudi 1er février, expédiant son cas en pages intérieures profondes - page 18 précisément -, les moins lues du journal, avec un résumé discret de quelques lignes, sans illustration, et le mettant en parallèle avec un handballeur inconnu.
    FAUSSES ET VRAIES VALEURS
    Gérard Miller a été précisément accusé d’avoir abusé de sa pratique paramédicale de la psychanalyse, mêlée d’hypnose. Il s’agit d’une double imposture, ni l’une ni l’autre n’ont jamais guéri personne, et sont suspectables de bien des dérives avec des raisonnements tournant de manière obsessionnelle autour de la sexualité, et de toutes les fantaisies en la matière, à commencer par le dogme singulier des envies incestueuses qui prendraient à tous les enfants envers leurs parents - dit « complexe d’Œdipe ». Soucieux subitement de présomption d’innocence, Gérard Miller a publié une longue tribune pour se défendre, privilège déjà rare, où il sous-entend qu’il serait victime d’hystériques - ah bon, cela arriverait finalement ?. Se manifesterait, au-delà de sa personne, un complot obscurantiste, méconnaissant la psychanalyse, et lui attribuant des pratiques abandonnées depuis un siècle, comme l’hypnothérapie. Or, le site FrançaisdeSouche a exhumé une vidéo de 2001 où il avait avoué sa fascination pour l’hypnose, sa pratique « d’expériences » en la matière, ce qui correspond à peu près aux dires des plaignantes…
    Ainsi, tous ces donneurs de leçons finissent par donner l’impression qu’ils appliquent peu à eux-mêmes leurs grands principes affichés. On songe récemment aux affaires Adrien Quattenens, Thomas Portes ou Eric Coquerel (classée sans suite en février 2023 par la justice). Il faut décidément se débarrasser de cette caste nocive, et hypocrite, de penseurs officiels et procureurs médiatiques, en les mettant à la retraite ou au chômage -avec obligation de chercher un vrai travail-, et reconstruire une société sur des bases saines, mettant en valeur l’amour du pays, l’amour durable entre conjoints, le travail, et ce par des individus sains défendant ces principes authentiques et nécessaires à toute société, sur les écrans grands et petits comme dans les cours universitaires.
     
    Scipion de Salm - Membre du Bureau Politique du Parti de la France
     
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  • Le rouge Gérard Miller accusé d’agressions sexuelles sous hypnose

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2024

    Gérard Miller, auteur de Hypnose mode d'emploi, accusé d'agressions sexuelles sous hypnose

    Gérard Miller a longtemps pollué les plateaux de télévision et les studios de radios. Ce psychanalyste sévissait aussi en tant qu’écrivain, réalisateur, acteur de théâtre et de cinéma, ainsi que chroniqueur et éditorialiste à la radio et à la télévision française.

    Engagé à l’extrême gauche

    Né de parents juifs originaires de Pologne, Gérard Miller est le fils cadet de Jean Miller, médecin radiologue et de Eve Milecka, pharmacienne, et le frère du psychanalyste Jacques-Alain Miller. Il adhère à l’âge de seize ans aux Jeunesses communistes, puis à dix-sept ans à l’Union des étudiants communistes, mais, se retrouvant proche des positions du Parti communiste chinois, il est d’emblée en désaccord avec le Parti communiste français, lié, lui, au Parti communiste soviétique. Il rejoint donc le Mouvement communiste français marxiste-léniniste, puis l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML) et, enfin, la Gauche prolétarienne. Quelques décennies plus tard, en 2012, il soutient publiquement Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Un soutien réitéré systématiquement ensuite.

    Il devient maître de conférences en science politique à l’université Paris-VIII puis professeur au département de psychanalyse de cette même université. Il a également travaillé une quinzaine d’années à l’hôpital psychiatrique Esquirol (St-Maurice) et exerce dans son cabinet depuis la fin des années 1970.

    Omniprésent dans les médias

    Surnommé ironiquement par Libération le « divan marquis » et par L’Express le « psy rouge à paillettes », Gérard Miller a été chroniqueur de Laurent Ruquier à la radio dans Rien à cirer sur France-Inter, puis dans On va s’gêner sur Europe 1 et à la télévision dans On a tout essayé puis On n’a pas tout dit sur France 2. Il a été également chroniqueur dans l’émission Vivement dimanche prochain avec Michel Drucker, dans l’émission Jusqu’ici tout va bien aux côtés de Sophia Aram et l’émission On refait le monde de Marc-Olivier Fogiel. Il a par ailleurs écrit pour LibérationGlobe Hebdo, L’Événement du jeudi et L’Humanité.

    En 2017, il est l’un des trois cofondateurs de la web-télé mélenchoniste Le Média. La même année, il réalise un film de propagande qualifié de documentaire  Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui avançait à contre-courant,  diffusé sur France 3.

    Accusations d’agressions sexuelles sous hypnose

    Mais c’est maintenant dans un autre registre que Gérard Miller revient à la une des médias : il est accusé d’agressions sexuelles et d’un viol sous couvert de séances d’hypnoses.

    Dans le magazine Elle de ce mercredi 31 janvier, plusieurs jeunes femmes racontent avoir été les victimes du psychanalyste Gérard Miller. Il aurait à chaque fois tenté de les hypnotiser avant de passer ses mains sous leurs vêtements, ce que l’accusé dément.

    La journaliste Muriel Cousin affirme qu’en 1990, alors qu’elle a 23 ans, elle se prête à une séance d’hypnose pour un article mais lorsqu’elle se réveille brutalement, elle voit le psychanalyste « passer sa main sur [s]on sexe, par-dessus [s]on pantalon ».

    Une autre femme raconte comment, en 2004, alors qu’elle avait 19 ans, il lui propose de faire « un jeu qu’il fait avec ses patients » qui se termine en attouchements.

    D’autres jeunes femmes, prévues comme comédiennes dans ses films, racontent qu’il leur a proposé des séances d’hypnose individuelles, durant lesquelles il les touchait à des parties intimes.

    Toutes les accusations font état d’un même mode opératoire : l’hypnose.

    Gérard Miller, qui n’a pas manqué durant des dizaines d’années de clouer au pilori ceux qui ne lui plaisaient pas sans le moindre sens de la nuance, se retrouve aujourd’hui dans la position de l’accusé, répétant partout démentir les faits incriminés

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info