Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2025

Le ministère de l’Intérieur reconnaît une intrusion informatique ayant permis de consulter des fichiers sensibles et d’extraire « quelques dizaines » de fiches, notamment liées au TAJ et au FPR. Deux enquêtes (judiciaire et administrative) sont ouvertes et la CNIL a été saisie.
Le scandale, c’est la cause : selon les déclarations de Laurent Nuñez, l’accès a été facilité par des codes/mots de passe récupérés via les messageries, avec des pratiques indignes d’un ministère régalien (échanges d’identifiants, manque de discipline élémentaire).
Cette affaire n’est pas un accident : c’est le résultat d’une numérisation mal maîtrisée, d’une irresponsabilité et d’une incompétence au sommet, aggravées par une dépendance technologique qui affaiblit notre souveraineté numérique.
Nous exigeons :
• sanctions immédiates et révocation de tout responsable ayant laissé circuler des accès de façon laxiste ;
• audit indépendant et transparence sur l’ampleur réelle des compromissions ;
• refonte des règles d’accès (MFA généralisé, gestion des identités, coffre-fort à secrets, contrôle strict des messageries) — car une simple PME applique déjà ces bases.
L’État doit cesser d’être une passoire : la sécurité nationale ne se gère pas « à la légère ».
Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France