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légaliser l'infanticide

  • La Californie pourrait légaliser l’infanticide

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    La Californie pourrait légaliser l’infanticide

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    Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, se voit comme un futur candidat à l’élection présidentielle et fait tout ce qu’il peut pour séduire la base radicale “progressiste” du parti Démocrate.

    M. Newsom cherche à positionner la Californie comme un “État sanctuaire” lorsqu’il s’agit de promouvoir l’avortement. Il a formé un “California Future Of Abortion Council” (Conseil sur l’Avenir de l’Avortement en Californie) pour élaborer des propositions visant non seulement à garantir la disponibilité continue de l’avortement en Californie – pour les résidents et les non-résidents – mais aussi à étendre considérablement les soi-disant droits reproductifs pour inclure l’avortement même après la naissance. En d’autres termes, l’infanticide.

    En vertu de la législation (Assembly Bill 2223) visant à mettre en œuvre l’une des recommandations du Conseil sur l’Avortement de Newsom, les “personnes enceintes” (autrement appelées femmes) seraient protégées des sanctions pénales ou civiles pour toute “action ou omission” liée à leur grossesse, “y compris la fausse couche, la mortinaissance, l’avortement, ou la mort périnatale”. De plus, toute personne qui “aide ou assiste” une femme dans l’exercice de ses “droits” en vertu de la législation est exonérée de toute responsabilité. En outre, si un agent des forces de l’ordre ou une autre autorité devait arrêter ou inculper quelqu’un pour un crime lié à un acte protégé par la législation, l’agent pourrait être poursuivi personnellement et des dommages-intérêts pourraient lui être demandés.

    La question de savoir si AB 2223 autorise l’infanticide dépend de la signification de la “mort périnatale”. Il est révélateur que la législation elle-même ne définisse pas le terme, ce qui nous oblige à recourir à d’autres sources de définition. Si les définitions médicales varient, elles incluent toutes le décès des nouveau-nés jusqu’à sept jours après la naissance. Il semble donc évident que – en l’absence d’une décision contraire de la Cour – en vertu des dispositions de la loi AB 2223, un bébé né vivant peut être tué pendant sept jours, voire plus.

    En Californie, une femme a le droit d’avorter de son enfant pour n’importe quelle raison, ou sans raison du tout, pendant toute la durée de sa grossesse, pour autant qu’elle affirme que cela est nécessaire pour protéger sa santé mentale ou physique. L’AB 2223 éliminerait entièrement l’”exception de santé” et étendrait ce droit élargi à l’”interruption de grossesse” des enfants âgés de sept jours ou peut-être même plus. Ainsi, une femme peut donner naissance à un bébé en bonne santé, mais il y a peut-être quelque chose chez cet enfant qui la dérange. La couleur de sa peau est peut-être trop foncée ou trop claire. Ou ses yeux ont l’air inclinés, ou pas assez inclinés. Peut-être que l’enfant pleure trop. Ou bien le bébé est une fille et la femme voulait un garçon, ou vice versa. L’enfant est peut-être né avec une maladie qui nécessitera des soins médicaux ultérieurs. Ou peut-être la femme souffre-t-elle d’une dépression post-partum et ne désire-t-elle plus être mère. Toutes ces circonstances, ainsi que toute autre raison (ou aucune raison), sembleraient donner lieu à une protection juridique de la femme – et de toute personne qu’elle choisit pour “l’aider ou l’assister” – pour tuer l’enfant et le faire ainsi subir une “mort périnatale”.

     

    Source : lesalonbeige