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  • 60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    60 nouveaux mots de novlangue pour décrypter le politiquement correct

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Il y a plus de 10 ans, Polémia publiait son premier Dictionnaire de novlangue. En 2013, le Nouveau Dictionnaire de novlangue était présenté à ses lecteurs, avec plus de 500 mots nouveaux. Deux ans plus tard, c’est un nouveau Dictionnaire de novlangue, consacré à Mille mots qui manipulent les Français. Aujourd’hui, Michel Geoffroy, notre lexicographe toujours vigilant, a répertorié près de 60 nouveaux mots ou nouvelles expressions qui envahissent les médias. Polémia


    Accidentel (pas) : Circonlocution employée pour ne pas dire criminel. Par exemple : « L’incendie de l’Eglise Saint Sulpice n’était pas accidentel »

     

    Activiste : Terroriste quand il est d’extrême gauche pour France Info (à propos de Cesare Battisti)

    Appropriation culturelle : Expression en provenance des Etats-Unis et destinée à diaboliser le fait, pour les Européens, d’adopter les signes culturels des non-blancs, ce qui serait une forme de colonialisme condamnable. Evidemment l’inverse, beaucoup plus courant, n’est jamais considéré comme de l’appropriation culturelle.

    Assaillant : Terme utilisé pour ne pas reconnaître qu’il s’agit d’un terroriste islamiste. En général l’assaillant est bien sûr aussi un déséquilibré.

    Attaque sanglante : Euphémisme pour ne pas dire attentat. Terme utilisé par Le Figaro.fr le 12 décembre 2018 lors de l’attentat islamiste de Strasbourg.

    Blackface : Anglicisme désignant le fait de se maquiller en noir pour une personne « perçue comme » blanche ; ce maquillage serait raciste et colonialiste pour les extrémistes « anti-racistes » et communautaristes noirs.

    Blessé à la vision : Euphémisme utilisé en janvier 2019 par le ministre de l’intérieur Castaner pour ne pas dire éborgné par un tir de lanceur de flashball.

    Blessure au couteau : Euphémisme pour ne pas dire égorgement.

    Bourgeois : Terme tombé en désuétude, notamment depuis que la gauche a abandonné toute velléité de sortir du capitalisme.

    Bousculade : Euphémisme utilisé par Le Parisien du 3 janvier 2019 pour ne pas écrire : attaque au couteau de cuisine au consulat d’Algérie de Bobigny

    Chercheur de refuge : Immigrant clandestin selon le maire écologiste de Grande Synthe (AFP du 24 mai 2018).

    Codes (casser les) : Expression consacrée par laquelle l’oligarchie exprime sa volonté de déconstruire la société, ses normes et ses traditions, conformément à ses seuls intérêts. Bien entendu, il s’agit de déconstruire les codes des autres et pas ceux de l’oligarchie, notamment le politiquement correct qui est au contraire érigé en tabou.

    Complotiste : Personne qui diffuse des informations qui déplaisent à l’oligarchie mondialiste ; voir aussi fake news.

    Conflits quotidiens : Euphémisme pour désigner les violences commises par des « jeunes » contre le personnel d’une bibliothèque municipale (actualité.com du 4 février 2019).

    Décolonial :  Refus ostensible de la culture dominante européenne et préconisation d’un apartheid anti-blanc au nom de la promotion de l’identité et des valeurs des non-blancs. Un tel racisme n’est pas poursuivi par les ligues de vertu ni par la justice.

    Dérèglement climatique : Expression trompeuse destinée à présenter sous un angle systématiquement catastrophique les fluctuations du climat.

    Égorgement : Mot interdit dans le cas d’un attentat islamiste. Lui préférer l’expression, comme BFMTV : « coup de couteau circulaire au niveau de la gorge », « blessure à la gorge », « blessure au couteau » ou encore « blessure en haut du corps ».

    Entrer en force : Etre élu quand il s’agit d’une formation politique identitaire de droite (ex Vox entre en force à l’assemblée régionale d’Andalousie).

    Erreur technique : Expression stéréotypée utilisée par les médias et les hébergeurs de sites internet quand ils sont pris la main dans le sac à manipuler et à censurer. Ce n’était pas volontaire c’était une erreur technique.

    Expert : Désigne la personne chargée de donner une teinture prétendument scientifique au politiquement correct ; on dit aussi « chercheur au CNRS » dans le même sens.

    Etat d’urgence : Expression destinée à faire croire que le gouvernement agit avec détermination et employée à tout propos pour cette raison. Par exemple : état d’urgence climatique, état d’urgence sociale, état d’urgence fiscale, etc.

    Fakenews: Fausses nouvelles en anglais. Désigne en réalité les informations politiquement incorrectes qui dérangent le pouvoir et que pour cette raison, il faudrait censurer. Par extension une fake news désigne toute opinion dissidente.

    Féminicide : Terme féministe désignant l’assassinat d’une femme, s’inscrivant dans la tendance générale à segmenter les qualifications pénales des crimes et à abolir le caractère général et impersonnel de la loi au profit de telle ou telle minorité.

    Forces de l’ordre : Au sein de l’oligarchie, il est de bon ton de saluer leur « sang-froid » à tout propos. En particulier quand elles tirent au LBD contre les Gilets Jaunes et, d’une façon générale, quand elles participent à la répression politique de la population.

    Français les plus aisés : Expression trompeuse mettant dans la même catégorie les super riches et la tranche supérieure de la classe moyenne. Exemple : Le Monde.fr du 8 janvier 2019 – « Bruno Le Maire a indiqué mardi matin qu’il fallait ‘aller au bout de la suppression’ de la taxe d’habitation, même pour les 20 % des Français les plus aisés ». On dit aussi  familles aisées  dans le même sens.

    Francilien : Racaille de banlieue se livrant au pillage à Paris lors de la manifestation des Gilets Jaunes du 1er décembre 2018, selon les médias.

    Fusillade meurtrière : Euphémisme utilisé par Le Parisien pour ne pas dire attentat.

    Guillotine : Mot à ne pas prononcer devant un député LREM quand on porte un gilet jaune. Un manifestant a été condamné à quatre mois de prison avec sursis le 3 janvier 2019 pour avoir prononcé à deux reprises le mot «guillotine» lors d’une discussion houleuse avec  Christophe Lejeune, député La République En Marche à Vesoul, selon le parquet cité par l’AFP.

    Hôtesse de caisse : Caissière dans un supermarché.

    Incident grave : Euphémisme pour ne pas dire attentat en Grande Bretagne

    Instrumenter : Accusation portée contre ceux qui tirent exemple d’un fait politiquement incorrect pour dénoncer la politique du gouvernement : on les accuse d’instrumenter. Bien entendu le pouvoir lui n’instrumente jamais rien.

    Itinérance : Déplacement présidentiel pour Emmanuel Macron.

    Lobby : Terme désignant ce qui n’existe pas car il doit être entendu par exemple qu’il n’y a pas de lobby LGBT à l’Assemblée nationale.

    Mâle blanc : Personne coupable de tout par essence.

    Marche des fiertés : Gay Pride.

    Mentopolice : Police de la pensée dans la nouvelle traduction de 1984 de George Orwell effectuée par Josée Kamoun pour Gallimard.

    Militant : Ce terme ne s’emploie que lorsqu’un activiste relève de l’extrême-gauche ou d’une cause politiquement correcte.

    Néoparler : Novlangue dans la nouvelle traduction de 1984 de George Orwell effectuée par Josée Kamoun pour Gallimard.

    Non blanc : Personne de couleur puisque les races humaines n’existent plus en France. On dit aussi racisé dans le même sens.

    Non francophone : Immigrant clandestin.

    Nuit de fièvre : Euphémisme pour ne pas écrire émeute mettant en cause des racailles de banlieue. Utilisé par le journal Le Monde – « Depuis la mort dans un accident de deux jeunes poursuivis par la police, les nuits de fièvre se succèdent dans le quartier du Mistral » le 7 mars 2019.

    Patriote : Terme trompeur utilisé par ceux qui ne veulent pas faire référence à la nation ni encore moins au nationalisme (ex Macron oppose les patriotes -dont il se réclame- aux nationalistes).

    Perturbé : Euphémisme pour désigner un lycée où les élèves font grève, commettent des violences et affrontent les forces de police.

    Plan banlieue : Tentative périodique d’acheter la paix civile dans les banlieues de l’immigration en France, financée par le contribuable français.

    Polémique : Expression désignant dans les médias, les réactions non politiquement correctes à des événements.

    Progressiste : Terme trompeur désignant ceux qui adhèrent à l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite, et non pas ceux qui veulent améliorer la situation des travailleurs (ex il est « progressiste » de vouloir supprimer le repos dominical).

    Retenue : Euphémisme utilisé par le CSA pour désigner l’auto-censure souhaitée des journalistes.

    Sang froid : La classe politique tient toujours à souligner le sang froid des forces de l’ordre lorsqu’elles ont été… incapables d’empêcher des violences ou des attentats.

    Situation(s) sociale(s) compliquée(s) : Euphémisme pour désigner des personnes issues de l’immigration.

    Suspect : Terme employé pour désigner un délinquant ou un criminel d’origine immigrée, car il faut bien sûr, dans un tel cas, ne jamais condamner hâtivement.

    Territoire(s) : Terme technocratique, en général utilisé au pluriel, pour désigner la France en dehors de Paris, et caractérisé par son imprécision identitaire.

    Traditionnel : Qualificatif trompeur destiné à faire croire qu’il serait traditionnel de brûler des voitures le soir de la St Sylvestre.

    Transphobie : Nouvelle maladie – et bientôt nouveau délit – inventé par ceux qui veulent faite croire que le sexe ne serait qu’une construction culturelle arbitraire et un choix individuel.

    Tué : Euphémisme utilisé pour ne pas employer assassiné, dans le cas de victimes de terroristes islamistes. Exemple : Le Monde du 24 décembre 2018 – « Touristes tuées au Maroc ».

    Ultra-droite : Expression destinée à remplacer extrême-droite, qui a perdu en crédibilité ; notamment pour diaboliser le mouvements des Gilets Jaunes en France. On dit aussi ultra-conservateur quand il s’agit de désigner un mouvement populiste à l’étranger.

    VEO : Violence éducative ordinaire : fessée en novlangue.

     

    Michel Geoffroy

    11/04/2019

    Source : polemia

  • A Paris, des habitants vivent “un véritable enfer” : un bel exercice de novlangue

    Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2019

    Auteur : Michel Janva

    A Paris, des habitants vivent “un véritable enfer” : un bel exercice de novlangue

    Dans un article publié sur le Hufftington Post, on découvre le terrible quotidien des habitants du 18ème arrondissement et du nord du 10ème à Paris : insécurité, saleté, trafics, disparition de la mixité femmes-hommes, toxicomanie, rixes, prostitution… L’article est écrit par Ruth Grosrichard, Professeur de langue et civilisation arabes (Sciences Po). Dans cet article, les termes “islam”, “musulman” ou encore “immigration” sont absents. C’est pratique pour identifier les causes des problèmes…

    Si chaque quartier concerné a des spécificités, tous ont en commun de souffrir de maux devenus endémiques et dont la liste est longue comme une nuit sans fin: insécurité, saleté, incivilités, trafics en tous genres, toxicomanie, rixes, prostitution, ghettoïsation, disparition progressive de la mixité femmes-hommes… […]

    A Château Rouge, où pourtant une association de quartier a réussi le tour de force de faire condamner la Ville de Paris et l’Etat pour “carence fautive”, une habitante dresse un tableau bien sombre: saleté, captation de l’espace public, infraction aux lois, commerçants indélicats et prostitution; à Barbès ce sont les vendeurs de cigarettes de contrefaçon “Marboro bled” et les vols à l’arraché au pied de la station du métro; à la Goutte d’or: une jeune commerçante dénonce le trafic de drogues et autres pratiques illégales qui découragent tous ceux qui veulent faire vivre ce quartier pacifiquement; à La Chapelle où des groupes communautaires rivaux se disputent l’occupation des trottoirs parfois à coups de couteau et barres de fer, la vie est devenue “un véritable enfer” pour les riverains. S’y frayer un passage au milieu d’attroupements composés uniquement d’hommes représente pour une femme une épreuve quotidienne: l’engagement des politiques, venus dans le quartier, en 2017, afficher leur soutien aux femmes et dire leur indignation lorsque ce sujet faisait la Une des journaux, n’aura été qu’un feu de paille. Quant à la station de métro du même nom, essayer d’y entrer ou d’en sortir sans être agressé relève de l’exploit. Et ce n’est pas par hasard que celles et ceux qui sont obligés d’emprunter le souterrain qui mène à la Gare du Nord l’ont baptisé “passage de l’angoisse” ou “couloir de la mort”. Sans parler de la fameuse “colline du crack” et des campements où s’entassent des migrants dans des conditions indignes, un peu plus loin au Nord. Du côté des rues Pajol et Philippe de Girard, les habitants n’en peuvent plus des déchets laissés sur place après les distributions alimentaires assurées par certaines associations dont les motivations idéologiques font question. Près de l’hôpital Lariboisière, la SCMR communément dite “salle de shoot” -qui, les riverains en conviennent, entend répondre à un problème sérieux de santé publique-  les nuisances à l’extérieur, de jour comme de nuit, se sont multipliées: deal et consommation de rue, bagarres entre dealers, incivilités, commerces obligés de mettre la clé sous la porte, etc. Autant de problèmes qui s’étendent par capillarité jusqu’à la Gare de l’Est et le voisinage de la rue Lafayette. Que dire enfin des abords immédiats de la Gare du Nord? Sinon qu’ils sont un vaste cloaque à la porte de la première gare d’Europe.

    A cela, ajoutons la disparition des commerces traditionnels de proximité au profit de la mono-activité (téléphones portables, vêtements de mariage, produits “exotiques”…), la multiplication d’officines multifonctions mêlant téléphones mobiles recyclés, produits alimentaires, alcools, bar à chicha et trafics en tous genres. […]

    De ce rapide panorama, il ressort qu’une “ghettoïsation” s’est installée, avec le risque fort que s’amenuise la mixité sociale caractéristique de ce Nord-Est de Paris, à laquelle les habitants sont attachés. Face à l’inertie des pouvoirs public qui, jusqu’ici, ont fermé les yeux sur la gravité de la situation, les moins optimistes en viennent à penser qu’ils vivent dans des “territoires perdus de la République”. […]

    C’est la “théorie” du grand remplacement…

     

    Source : lesalonbeige