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président d'association

  • Bretteville (50) : le président d’une association d’aide aux migrants tué à coups de barre de fer par un migrant afghan de 23 ans (MàJ : déclaré “fou” par les experts, le meurtrier ne sera probablement jamais jugé)

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    24/01/23

    Le 12 mai 2020, à Bretteville-en-Saire (Manche), le président d’une association d’aide aux migrants avait été tué à coups de barre de fer. Son assassin présumé, un Afghan de 23 ans, finira probablement en hôpital psychiatrique.

    « En France, on ne juge pas les fous. » L’avocat général, représentant l’accusation, Bruno Albisetti, en convient lui-même ce mardi 24 janvier 2023, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Caen. Le jeune Afghan de 23 ans, qui balance la tête d’avant en arrière, en regardant ses chaussures, depuis le début de l’audience, ne comparaîtra sans doute jamais devant une cour d’assises pour assassinat.

    Ce matin du 12 mai 2020, Amir Hussein Najafi est sujet à une « psychose paranoïde » , selon un expert psychiatre, quand il fait irruption dans la maison de Jean Dussine, à Bretteville-en-Saire, près de Cherbourg (Manche). Le directeur d’école retraité, âgé de 63 ans, venait en aide aux migrants, en qualité de président de l’association Itinérance.

    (…) Depuis bientôt trois ans, Amir Hussein Najafi dort en prison. Jamais, il n’a été hospitalisé en psychiatrie. Pourtant, les trois experts psychiatres, qui l’ont examiné en détention, ont tous conclu à « l’abolition de son discernement » au moment des faits.

    Aux enquêteurs, au fil de ses auditions, le jeune Afghan a évoqué des menaces de viol, de la part de son hôte, avant de se rétracter. Ces allégations, l’enquête ne les a jamais confirmées. Pas plus que les 4 000 € que Jean Dussine lui aurait dérobés. Ne reste qu’un mobile, dérisoire, lâché par l’accusé : « Je n’aimais pas son visage. »

    Jean Dussine

    Sœurs, neveux et nièces de la victime étaient présents, mardi, au tribunal. Leur proche, Jean Dussine, était « un homme formidable, rapporte Me Julien Dreyfus, l’un de leurs avocats. Le cœur sur la main, il donnait tout son temps, son argent pour venir en aide aux migrants qui le considéraient comme leur père protecteur. »

    Ouest-France


    13/05/20


    Bretteville. Président d’Itinérance tué : le suspect a avoué

    En garde à vue, l’homme soupçonné d’avoir assassiné Jean Dussine le mardi 12 mai à Cherbourg a reconnu les faits. Il devrait être présenté à un juge d’instruction ce mercredi 13 mai. La victime, elle, sera autopsiée le jeudi 14 mai.

    […]

    Tendance Ouest


    12/05/20

    Le parquet de Cherbourg a confirmé l’interpellation d’un individu, un migrant d’origine afghane âgé d’une vingtaine d’années. Il a rapidement été placé en garde à vue.

    Selon nos informations, le suspect aurait été hébergé par le président d’Itinérance, une association de Cherbourg venant en aide aux migrants.

    (…) actu.fr


    Cherbourg : un migrant afghan en garde à vue pour homicide sur le président de l’association ITinérances

    Le drame a eu lieu ce matin vers 10 H30  au domicile de la victime, à Bretteville-en-Saire ( 50) . Jean Dussine, président de l’association cherbourgeoise d’aide aux migrants Itinérances ,  est mort à la suite de ” coup de barres en fer “,  un migrant afghan est en garde à vue.

    […]

    Jean Dussine était président de l’association cherbourgeoise d’aide aux migrants Itinérances depuis 2016.

    Cet enseignant à la retraite hébergeait par ailleurs à son domicile des migrants…

    […]

    L’article dans son intégralité sur France 3

  • Lorient : un président d’association de 70 ans agressé puis menacé d’égorgement par un jeune homme venu abuser du système de dons avec sa mère

    Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2020

    […] « J’ai dû intervenir auprès d’une mère et de son fils de 25 ans. Normalement les familles sont limitées à dix vêtements, mais là chaque semaine ils viennent et repartent avec trois sacs… Il en faut pour tout le monde. » Jean-Yves Péron, président de Solidarité Lorient, prévient alors les bénéficiaires que la semaine prochaine, ils ne pourront pas avoir de vêtements. « Le jeune homme m’a poussé, je l’ai repoussé, j’ai pris un coup. Je me suis retrouvé par terre au milieu des portants de vêtements. […]

    Ouest-France

    […]Je me suis relevé le plus vite possible car j’avais peur de prendre de nouveaux coups ». Les personnes présentes s’interposent, mais le jeune homme menace alors de lui trancher la gorge par un geste de la main.

     

    Après cette agression, la vingtaine de bénévoles de l’association sont sous le choc. « On n’est pas là pour recevoir des coups. Nous sommes bénévoles, tous retraités. J’ai 70 ans. La bénévole qui était à côté de moi a 83 ans. C’est gratuit. On ne comprend pas ». […]

    Le Télégramme