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prix des carburants

  • Prix des carburants : toujours la même rengaine, l’automobiliste français reste une vache à lait !

    Publié par Guy Jovelin le 26 novembre 2025

    Auteur : 

    Il y a un mois, les médias de grande écoute faisait le point sur le prix du carburant qui ne baissait pas alors que le prix du baril flirtait avec les 67$.

    Il est à 62$ le baril ce matin et les prix se maintiennent.

    Ils expliquaient que ce même prix était plus haut qu’en 2021 (1.67€ au lieu de 1.37€) à cause de « réévaluation » de plusieurs facteurs, la marge de raffinage (6cts/l), la taxe sur les économies d’énergie – taxe carbone- (sic !) (6cts/l) et le prix en hausse des « bio » carburants (2cts/l), le tout taxé encore de la TVA à 20% (3cts/l), la taxe de la taxe.

    Si j’ai bien compté, nous arrivons à 17cts/l.

    Or, il y a eu une augmentation de 30 cts/l ! Où sont les 13 cts restants ? Cela ne provient pas de la parité euro/dollar car elle était la même qu’aujourd’hui, 1.15$ pour un euro.

    Deux facteurs ont été oubliés par nos chers « journalistes » : tout d’abord plus 1 ou 2 cts sur la marge de distribution car leurs coûts d’entretien ont largement augmenté.

    Mais, nous n’arrivons pas encore au résultat, il manque encore 10 à 11 cts.

    Vous n’avez peut-être pas fait attention à la différence de prix qui s’amenuise entre le gasoil et l’essence sans plomb.

    Dans certaines stations, la différence est minime, 1 ou 2 cts de moins.

    Or, les taxes sur le gasoil sont moins importantes que sur le super sans plomb d’environ 10 cts/l.

    Qu’est-ce qui a pu renchérir le prix du carburant encore le plus utilisé par les français ?

    La raison en est simple et cachée : la France est déficitaire en matière de production de gasoil et excédentaire en essence.

    Donc, nous sommes obligés d’acheter du gasoil raffiné autre part.

    Sauf que Bruxelles, Macron et les USA sont passés par là avec la guerre en Ukraine qui ne nous permet plus d’acheter du gasoil raffiné russe.

    Baisse de l’offre est égale à l’augmentation du prix hors taxe sur les marchés. CQFD.

    Il faut bien trouver de l’argent pour combler le puits sans fond de la dette et du budget de l’Etat et engraisser certains raffineurs qui par le maintien des prix endorment le consommateur alors que le baril baisse !

    Anatole Castagne.

     

    Source : medias-presse.info

  • Le prix des carburants : on continue de se moquer des Français !

    Publié par Guy de Laferrière le 27 janvier 2023

    1° janvier 2023, le gazole se vendait environ à 1,75€ le litre avec un baril à 86$ et une parité euro dollar à 1,066$, sans la ristourne de 10 cts par litre qui était tombée le jour même. Pour mémoire, en janvier 2022, il valait environ 1.64€/litre, baril à 88$ et une parité à 1,14$.

    Or, depuis quelques jours, je voyais les prix du brut descendre et la parité euro dollar remonter, ce qui devait avoir une issue favorable à la baisse des prix des carburants. Que néni ! Cette semaine, le gazole frôle allègrement les 1.92€ !

    Tous les matins, dans mon demi-sommeil, j’écoute les affabulations de France Tout Faux (France Info) afin de détecter le bobard du jour. A 6H35 le jeudi 26 janvier, bingo, lors du «  brief éco », un journaliste explique pourquoi le carburant augmente alors que le baril stagne et que la parité euro dollar s’améliore : (sic) « cela est dû à deux facteurs, le premier la fin de la ristourne (Oh, le bon gros mensonge !), le deuxième, les pétroliers en France, sont obligés de compléter les offres de raffinages dans leurs installations afin de pallier au manque de produits finis ». «  Et donc, pour payer ces nouvelles infrastructures, ils le répercutent dans le prix ! (re-sic) »

    J’analyse la chose de la façon suivante pour faire passer la pilule : Un, ils mentent sans vergogne (mais nous y sommes malheureusement habitués), deux les pétroliers, qui ont perdu pas mal d’argent lors des derniers mois avec les grèves de leurs salariés, tentent de rattraper le retard et sont soumis aux injonctions de l’UE en matière d’indépendance énergétiques depuis le conflit en Ukraine.

    Fabriquer en France une usine complémentaire « à gamelles » appelée ainsi dans le jargon pétrolier coûte cher, très cher, au bas mot un milliard d’euros par raffinerie. Et si nos gouvernants avaient fait de l’indépendance énergétique au bon moment, nous ne paierions pas plus cher et de l’emploi qualifié serait conservé, nos pétroliers n’auraient pas fermés trois raffineries en France (Dunkerque, La Mède, Reichtett). La douloureuse représente donc 17 cts TTC (1,92 – 1,75), 14 cts pour les pétroliers et …3 cts de taxe ! Et là, c’est bizarre, on n’en parle pas ! Cela revient à environ 75 millions d’euros par mois, de quoi payer les 100 euros de prime carburant pendant quelques mois sans débourser quoi que ce soit, un malin ce « sinistre » de l’Economie.

    Donc au final, nos gouvernants et les pétroliers se fichent bien de nous…et de notre porte-monnaie qui en prend un coup de plus dans cette inflation galopante qui court et qui est loin d’être terminée.

    La cocotte-minute continue de surchauffer. Le pouvoir brandit le bâton au premier qui passera la tête par la fenêtre. Nous sommes à 1,92€ le litre de gazole, personne ne descend dans la rue alors qu’à 1,5€ il y avait 28 0000 manifestants gilets-jaunes et la situation financière des ménages a empirés. Tout cela n’est pas très sain et risque de se transformer en un volcan explosif qui va se déclencher sans crier gare ! Souvenir, souvenir, la montagne Pelée en Martinique a explosé en 1902, ensevelissant la commune de Saint Pierre après les blasphèmes et les hérésies locales, provoquant la mort de 30 000 personnes. A méditer pour nos gouvernants !

    Anatole CASTAGNE

     

    Source : medias-presse.info