Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

squat

  • Toulouse : des dizaines de migrants albanais expulsés d’un squat vivent dans la rue, les riverains se plaignent “des nuisances sonores”

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Depuis leur expulsion d’un squat de la rue d’Alès le 8 juillet à Toulouse (Haute-Garonne), plusieurs dizaines de migrants dorment dans la rue, dans l’attente d’un logement. Leur présence exaspère certains riverains qui ont en marre “des nuisances sonores”.

    Devant l’un des bâtiments de la rue d’Alès, dans le quartier Croix de Pierre, à Toulouse, trois colosses veillent. Depuis l’évacuation du squat illégal, le 8juillet dernier, une équipe de sécurité empêche les anciens occupants de revenir.« Certains prétextent avoir oublié une valise ou un autre objet pour tenter de rentrer dans le bâtiment », raconte un des vigiles. Selon la préfecture, des solutions de relogement ont été proposées à toutes les personnes.

    Pourtant, à quelques centaines de mètres de là où ils vivaient illégalement il y a encore quelques jours,des familles albanaises dorment à la rue. Près de la haie qui borde la digue, des matelas, sacs de couchage et des tentes sont empilés.« Tous les jours, j’appelle le 115 (Samu social) pour tenter de trouver une place pour ma famille. Mais la vérité, c’est que personne ne s’occupe de nous », peste Mathéo, 17 ans, lycéen, dans un français quasiment impeccable. […]

    La Dépêche via fdesouche

  • A Marseille, avec le soutien du préfet à l’égalité des chances et de la municipalité, une convention d’occupation légalise un squat géré par des demandeurs d’asile

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Le projet, soutenu par le préfet à l’égalité des chances et la municipalité, apporte une solution aux difficultés d’hébergement des migrants que connaît la ville.

    Ils l’appellent « le Saint-Bazile », du nom de la rue qui abrite ce bâtiment Art déco, à quelques pas de la Canebière, dans le centre de Marseille (1er arrondissement). L’immeuble de cinq étages, qui fut pendant un temps l’une des vitrines locales du Parti communiste français, abrite une expérience inédite dans une ville où un demandeur d’asile sur deux ne trouve pas d’hébergement officiel. Squatté depuis l’été 2021 et autogéré par une association de migrants, le Saint-Bazile fait l’objet, depuis le 1er juillet, d’une convention d’occupation temporaire avec son propriétaire, l’établissement public foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur. La présence d’une quarantaine d’habitants y est légalisée pour neuf mois.

    « Ici, on se sent en sécurité. Il n’y a pas de bagarres, pas de trafic de drogue… », sourit Moses Bright, 28 ans. Dans la cuisine commune du quatrième étage, sommairement équipée, ce Nigérian prépare à manger pour son fils de 20 mois et sa compagne. A son arrivée à Marseille, deux ans plus tôt, le couple a trouvé refuge dans le squat géant de la cité des Flamants, tenu par des marchands de sommeil et des réseaux de stupéfiants. Un incendie d’origine criminelle, qui a provoqué la mort de trois personnes, a entraîné l’évacuation du bâtiment et renvoyé la famille à la rue. Jusqu’à ce qu’il rencontre le Saint-Bazile. Moses, comme les autres habitants, a aidé à repeindre les murs, à carreler une salle de bains. Tous les quinze jours, raconte-t-il, il se rend à la réunion des occupants, et, chaque dimanche, participe au ménage des espaces partagés. « Et quand il y a un problème, on peut parler avec les gens », conclut-il.

    A l’étage au-dessus, sur la terrasse où il leur arrive de dormir par temps de canicule, Amidu Kamara et Salieu Bamba se disent, eux aussi, « soulagés ». Ces deux Sierra-Léonais, respectivement âgés de 34 et 25 ans, en France depuis plus de trois ans, occupent chacun une des vingt-deux chambres du Saint-Bazile. « Nous dormions dans la rue quand Alieu est venu nous parler de l’immeuble. Il a juste dit qu’il y avait un règlement intérieur : pas de drogue, pas de prostitution, pas de business, pas de bruit qui puisse gêner les voisins… », détaille le plus jeune.

    Alieu, c’est Alieu Jalloh, 35 ans. Lui aussi est sierra-léonais. En France depuis 2017, celui qui était commerçant au pays a vécu le parcours précaire du migrant avant d’obtenir son statut de réfugié pour dix ans, en novembre 2021. Il ne vit pas au Saint-Bazile, mais il veille à son bon fonctionnement. Expulsé du premier squat où il avait trouvé refuge, Alieu a lancé, en 2019, avec une poignée d’autres migrants, l’Association des usagers de la plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile (AUP). […]

    Le Monde via fdesouche

  • Toulouse : squat chez une retraitée décédée, les voisins excédés réclament que le préfet de Haute-Garonne agisse

    Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2022

    Des ressortissants des pays de l’Est occupent illégalement une belle demeure dans un quartier résidentiel toulousain. Les riverains, excédés par le bruit et la prétendue insécurité que ces squatteurs généreraient, demandent au préfet de Haute-Garonne d’agir. 

    La fin de matinée approche. Deux hommes torse nu, les cheveux hirsutes, sortent de la maison de Juliette Amalric, décédée il y a peu un peu plus d’un an. Le plus jeune parle un peu français. Ce ressortissant bosnien, âgé de 30 ans, de larges tatouages tribaux sur les épaules, explique en souriant qu’il vit là « avec sa femme enceinte et leur fille » et qu’il « n’a pas pour l’instant décider de quitter le logement. » La petite famille occupe illégalement cette bâtisse située rue des Fontaines à Toulouse depuis le 11 février et l’a relookée à son goût. Le mobilier de la vieille dame jugé un peu démodé a été jeté et récupéré par les services de la Ville…Restent dans la cour, les morceaux d’un pendule en bois de la défunte et la carcasse d’une vieille télé. 

    “Tout le monde en a marre”

    Dans la rue, la cohabitation avec ces « nouveaux résidents »ne se fait pas sans heurts. Un habitant de la rue a filmé une des nombreuses soirées animées de ces squatteurs. Musique à fond, ambiance euphorique, chansons reprises à tue-tête rythment ses nuits festives.« Tout le monde en a marre. Il y a du tapage deux soirs sur trois, des feux de camp dans le jardin.. . Ils roulent aussi comme des fous, se garent n’importe comment », s’agace un riverain.

    (…)

    Retraitée terrorisée ?

    Sur place, les habitants de la rue ne dressent pas un tableau aussi noir de la situation. Comme Aline, une retraitée qui habite à quelques encablures de la demeure occupée : « C’est vrai qu’il y a un ballet régulier de grosses Audi devant la maison mais je n’ai pas entendu dire qu’il y avait eu de vrais problèmes et moi personnellement, ils ne m’ont jamais rien fait… Mais c’est sûr je n’aimerais pas que des inconnus s’approprient ma maison quand je ne serai plus de ce monde. » Max Amalric, l’un des sept héritiers de la vieille dame, qui habite à Nîmes, se bat devant les tribunaux pour faire expulser le petit groupe de squatteurs.« J’attends un jugement ce vendredi (22 avril NDLR).Si la justice nous donne raison, le préfet devra ordonner l’expulsion de ces gens. Après j’ai cru comprendre qu’à Toulouse, ça peut prendre du temps. Avec le reste de la famille, on espère que cette histoire va se terminer autant pour nous que pour le voisinage. »

    La Dépêche via fdesouche

  • Toulouse : des policiers évitent à une adolescente de se retrouver séquestrée dans un squat par un migrant “mineur non accompagné”

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2022

    Toulouse : des policiers évitent à une adolescente de se retrouver séquestrée dans un squat

    Un mineur non accompagné a tenté de faire pénétrer de force une adolescente de 17 ans dans un squat malfamé près de la gare de Toulouse. Elle a été tirée de ce mauvais pas par l’intervention d’une équipe de nuit de la brigade canine.

    Une adolescente doit une fière chandelle aux policiers toulousains. On ne sait quel aurait été le sort de cette jeune fille si les fonctionnaires n’étaient pas intervenus pour la sortir d’un très mauvais pas

    .

    Les faits remontent au 24 mars. Il est minuit passé de quelques minutes, L’ado en question se trouve à proximité de la sortie de métro Marengo dans le quartier de la gare. Un jeune homme s’approche d’elle et commence à lui parler. Comme elle refuse de lui dire «bonjour», il lui vole sa casquette et s’enfuit en courant direction l’avenue de Lyon. Avec un ami, la jeune femme court après le voleur afin de récupérer son bien. Lorsqu’elle arrive à hauteur du voleur, il l’empoigne et tente de la faire pénétrer de force dans un squat particulièrement malfamé. (…)

    www.ladepeche.fr via fdesouche

  • Squat : l’impuissance des propriétaires d’Île-de-France face aux Roms.

    Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2021

    Le Parisien  du 7 octobre consacrait un long article à la scandaleuse situation que vivent des petits patrons franciliens dont les usines et les bureaux sont squattés, puis dégradés et vidés par des familles entières de Roms.

    île de france,roms,squatFin 2020, les bureaux d’une  d’Évry-Courcouronnes, laissés vacants, ont été envahis par 250 Roms. Il a fallu huit mois pour les expulser d’un local qu’ils avaient transformé en décharge. Le propriétaire a perdu un demi-million d’euros.

    Cette situation n’est pas isolée. Les squats de résidences secondaires ont alimenté l’un des feuilletons de l’été. On sait aussi qu’au bout de 48 heures d’occupation illégale, le squatteur n’est plus expulsable. La loi française est souvent du côté du coupable. De la même façon, le propriétaire d’une usine ou d’une entreprise momentanément inoccupée est obligé d’engager une procédure judiciaire dès qu’un matelas est posé par terre. L’enquête du Parisien montre que les occupations illégales mettent les patrons sur la paille et les laissent, intellectuellement, profondément démunis.

    Vulnérabilité supposée des squatteurs, insolvabilité de familles qui, en plus, n’ont (et pour cause !) pas d’adresse et impossibilité légale, pour les patrons, de faire en sorte que leur lieu de travail soit protégé comme un domicile (et ce, même si ladite protection est dérisoire) : le sort s’acharne décidément sur des chefs d’entreprise franciliens déjà très durement éprouvés par la  dite sanitaire.

    Alors, combien d’occupations illégales faudra-t-il avant celle de trop ? Combien de ces iniquités manifestes se multiplieront encore, d’ici à ce que, peut-être, en mai de l’année prochaine, les choses changent ? « La colère, faut jamais la chercher… », chantait Jean-Pax Méfret à l’adresse des hommes politiques des années 1980. De telles situations, absurdes et révoltantes, sont de nature à faire monter encore davantage la contestation.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/