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voisins

  • Saint-Aubin-en-Bray (60) : un éleveur condamné en appel à verser 102 000 euros de dommages et intérêts à des voisins à cause du bruit et de l’odeur de ses vaches

    Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2022

    Après un combat judiciaire de plus de dix ans, un éleveur de Saint-Aubin-en-Bray (Oise) Vincent Verschuere, a été condamné en appel à verser 102 000 euros de dommages et intérêts à des voisins. Ces derniers se plaignaient du bruit et de l’odeur de ses vaches depuis l’agrandissement de sa ferme située au cœur du village. La cour d’appel d’Amiens a confirmé, mercredi 9 mars, la décision du tribunal de Beauvais de 2018, qui avait reconnu en première instance les “troubles anormaux de voisinage”.”Je n’ai pas cet argent sur mon compte. Cela veut dire la fin de mon exploitation“, dit l’homme de 33 ans. Le procès était très suivi par le monde agricole, craignant qu’il ne fasse jurisprudence dans les conflits opposant riverains et agriculteurs.

    Je suis dépité, c’est un grand sentiment d’injustice“, a réagi Vincent Verschuere, agriculteur de 33 ans. Pour lui, ce procès était “celui de la dernière chance”. “Je n’ai pas cet argent sur mon compte. Cela veut dire la fin de mon exploitation.”

    On est sous le choc de ce très mauvais signe donné à la production de lait et de viande”, dit le vice-président de la FNSEA, Luc Smessaert, lui-même éleveur laitier dans l’Oise. “C’est une ferme familiale, qui avait fait un gros effort d’intégration paysagère. On ne peut pas dire ‘il faut manger local’ et bloquer l’activité de nos campagnes“, dit-il, appelant à développer des chartes de bon voisinage pour préserver le vivre-ensemble.

    La cour d’appel n’ordonne pas la démolition des hangars, mais demande à l’éleveur de trouver “des solutions techniques” d’ici à trois mois pour diminuer les nuisances. “Cela veut dire retirer les bêtes des hangars“, indique Vincent Verschuere. “Je ne pourrai donc plus travailler.”

    fancetvinfo via fdesouche

  • Une messe dénoncée par des voisins… : une curieuse cabale contre Saint-Nicolas du Chardonnet diffusée par Le Point

    Publié par Guy Jovelin le 13 avril 2020

    Une messe dénoncée par des voisins… : une curieuse cabale contre Saint-Nicolas du Chardonnet diffusée par Le Point

    Selon le Point, la nuit de Pâques, vers minuit, des policiers sont intervenus à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet où

    de nombreux fidèles assistaient à une messe pascale. Un office qui se tenait clandestinement malgré l’épidémie de Covid-19 et les règles strictes de confinement prises par les autorités. […] Ils ont constaté que les portes de l’édifice religieux étaient fermées et qu’une messe était en cours. Un fidèle en sortant, leur a indiqué qu’une quarantaine de personnes se trouvait à l’intérieur. Les policiers ont pris contact avec le prêtre qui a été verbalisé pour non-respect des règles de confinement. […]

    En réalité, la messe de la vigile de Pâques se déroulait à huis clos comme partout ailleursavec retransmission sur Youtube. Et des voisins délateurs ont appelé la police parce qu’ils ont entendu l’orgue.

    Voici les captures d’écran de la messe avec l’assistance…

    Curieuse cabale contre Saint-Nicolas du Chardonnet : tous les jours depuis le début du confinement, la messe est retransmise, comme dans bien des paroisses, car les fidèles, soumis comme les autres aux restrictions, ne peuvent pas accéder à l’église. Les grandes portes sont fermées à clef et les annonces indiquent bien que les cérémonies sont célébrées à huis-clos. Dans leurs sermons, les prêtres s’adressent aux “fidèles hors les murs”.

    Dans les médias, c’est le déchaînement. Des photos de foules (en d’autres occasions) sont publiées pour faire croire que l’église était bondée. Il n’y avait sur place que quelques servants de messe et des chantres, bref pas plus de fidèles qu’à Saint-Pierre de Rome le matin de Pâques. Le curé de Saint-Nicolas a célébré parmi des rangs vides tandis que ceux du pape François assistaient de façon clairsemée. Mais les premiers, à défaut d’avoir brûlé Rome, doivent être voués à la vindicte. Il faut trouver des coupables qui auraient diffusé le Coronavirus. Nouveaux koulaks ou victimes de pogroms, les “intégristes” feront l’affaire.

    La vérité est que pour l’heure l’abbé Petrucci, curé de la paroisse, n’a pas été verbalisé ni les quelques fidèles présents dont les identités n’ont d’ailleurs pas été relevées.

    A la manoeuvre, Aziz Zemouri, chroniqueur musulman au Point, et, sur Twitter, Timothée de Rauglaudre, “journaliste” chez Têtu.

     

    Source : lesalonbeige