Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2019
Il paraît que les Affaires étrangères ont insisté auprès de l’État irakien pour rappeler l’opposition de la France à la peine de mort.
Pour ma part, je serais beaucoup plus modeste.
Je ne suis pas systématiquement, toujours et partout, opposé à la peine de mort.
Que cette peine soit un cas limite du Code pénal, c’est une évidence. Mais ce cas limite me semble assez bien correspondre au cas limite des monstres qui ont assassiné à qui mieux, mieux pour promouvoir l’idéologie mortifère de l’État islamique.
Accessoirement, je ne suis pas certain qu’être condamné à être enfermé dans une geôle irakienne à perpétuité soit un sort beaucoup plus enviable que la pendaison.
Ce qui me conduit à penser que les prétendus opposants à la peine de mort (qui n’y sont opposés que pour les assassins) espèrent en réalité que ces bourreaux de l’État islamique seront tôt ou tard libérés. Mais, alors, qui peut douter un seul instant qu’ils ne recommencent leurs méfaits, aussitôt qu’ils en auront l’occasion? La justice peut-elle prendre ce risque?
Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi la France serait engagée dans la défense de ces personnes.
Que la France soit tenue de protéger ses ressortissants partout où ils sont menacés, c’est normal et c’est son honneur. Mais, dans le cas des djihadistes, c’est tout différent.
Que je sache, ces assassins ont pris les armes contre notre pays. Comment pourraient-ils s’attendre à ce que ce dernier les soutienne?
À vrai dire, le soutien que certains médias exigent de l’État français s’apparente fort à de la complicité.
Décidément, l’irénisme de la gauche libertaire (et liberticide) continue à faire des ravages et à faire dire n’importe quoi à tout propos.
Non, il n’est pas vrai que cette condamnation à mort soit illégitime.
Non, il n’est pas vrai que la France soit tenue de protéger ces gens qu’elle a accueillis si généreusement et qui, en remerciement, lui ont craché au visage – n’hésitant pas à applaudir aux attentats commis sur notre sol et à prêter la main à des exactions abominables en Syrie ou en Irak.
Il est temps de tirer les conséquences de la situation : si nous sommes en guerre contre l’islamisme radical, il y aura des morts de part et d’autre et il est indécent de larmoyer sur le sort d’assassins!
Source : les4verites