Publié par Guy Jovelin le 25 juin 2019
Les relations intimes entre migrants et personnel humanitaire sont une zone grise.
Lors d’un récent procès à Lausanne, un jeune migrant sur le banc des accusés a détaillé les relations qu’il a eues avec le sexagénaire bénévole qui l’a assisté à son arrivée en Suisse, il y a 11 ans, pour le compte d’Amnesty International.
Un procès-verbal présenté lors de l’audience recense les aveux signés du bénévole d’Amnesty. L’homme y admet avoir eu une relation avec le demandeur d’asile alors âgé de 18 ans en 2008. S’il conteste des relations sexuelles complètes avec le requérant qu’il assistait pour lui éviter un renvoi dans son pays, il reconnaît l’avoir accueilli dans son lit plusieurs fois pour partager des attouchements à caractère sexuel.
Le sujet embarrasse visiblement l’organisation humanitaire. Sa porte-parole et sa directrice ont finalement demandé à ne pas être citées.
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