Publié par Guy Jovelin le 05 septembre 2019
Après la chute, le 8 août, de la coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles (M5S) qui dirigeait l’Italie, le pays retombe dans l’humanitarisme bobo avec la coalition de centre-gauche qui pourrait accéder pouvoir sans passer par les urnes. Giuseppe Conte, le président du conseil de l’ancienne coalition, n’hésite pas à pactiser maintenant avec le Parti Démocrate, celui que les italiens avaient cependant rejeté lors des dernières élections législatives en 2018, notamment à cause de sa politique pro-immigration.
Alors que Conte doit présenter son gouvernement et prêter serment devant le président italien, le 5 septembre, le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate cherchent un accord sur l’immigration et la loi sur la nationalité, les thèmes chers à la Ligue, avant tout pour faire barrage à Salvini.
Le PD a déjà fait savoir qu’il veut mettre la main sur le sujet immigration :
« Dans le programme il est écrit noir sur blanc qu’il faut une nouvelle loi sur l’immigration, qui cesse d’affronter le thème de manière urgente mais l’affronte de façon organique. »
Il faut, continue le PD « une régularisation des flux, avec des flux contrôlés. La lutte contre l’immigration clandestine est centrale mais avoir des politiques active et programmée l’est tout autant. »
Organiser l’accueil des migrants et changer le droit sur la nationalité, en passant du droit du sang au droit du sol, sont deux des missions sur lesquelles s’engagent le PD. Deux missions déconstructivistes des nations et des peuples, primordiales pour les européistes-mondialistes de Bruxelles, les plus grands fans de la nouvelle coalition italienne.
Francesca de Villasmundo
source : medias-presse.info