Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2019
Les initiatives se multiplient contre le Vendredi noir, ses promotions souvent trompeuses et son impact sur la planète. Cette folle journée de soldes a été importée en 2013 des États-Unis, comme l'a été cette soi-disant "fête" (!) des citrouilles/sorcières et compagnie que l'on a cherché et cherche encore à nous imposer en lieu et place de nos Toussaint et célébration des Défunts...
Mais une offensive s'organise contre cette journée d'hyper-consommation "noire pour le porte-monnaie et la planète", avec l'impact écologique désastreux des livraisons liées à ces soldes (1 million l'an passé rien qu'à Paris le lendemain du Vendredi noir et beaucoup de retours dans la foulée).
Et aussi pour mettre fin aux promotions qui "trompent les consommateurs sur les prix"; de nombreux rabais sont truqués et se révèlent finalement ridicules (2 % en moyenne sur les Smartphones, les téléviseurs, les ordinateurs…).
Un exemple, donné hier soir sur BFM/TV (votre radio préférée !...) : une directive de Bruxelles permet aux commerçants de fixer leur prix pour telle ou telle marchandise à partir d'une "grille de prix de référence".
Mais ce que le client ignore, et c'est là qu'est l'arnaque, c'est que la grande surface ou la chaîne qui va lui vendre un frigo, un téléviseur ou toute autre marchandise ne lui fait aucun rabais ce jour-là. Si la "grille de référence" indique au commerçant que le prix suggéré va de 400 à 600 euros, par exemple, le commerçant va vendre toute l'année son frigo ou sa marchandise à 400 euros. Et, le jour ou la semaine du Vendredi noir, il va afficher sur sa vitrine "Ici vous paierez 400 euros au lieu de 600", mais bien sûr ce prétendu rabais est "bidon", puisque c'est le prix habituel auquel le client trouve l'objet toute l'année... CQFD !
Le Vendredi noir ? Une importation à retourner à l'expéditeur, d'urgence !
Source : lafautearousseau