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Il y a encore 40 millions d’esclaves dans le monde, mais aucun chez nous…

Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2020

lesobservateurs

 
Publié le 14 juin 2020 - par 

En pleine surenchère victimaire, où il n’est question que d’oppression des Noirs, d’esclavage, de colonisation et du racisme viscéral du mâle blanc dominant, rappelons que les Occidentaux n’ont pas le monopole du mal, loin s’en faut.

Selon l’OIT et la Fondation australienne Walk Free, il y a encore 40 millions d’esclaves dans le monde, essentiellement en Afrique, en Asie et dans les pays du Golfe. 70 % des victimes sont des femmes et 25 % des mineurs. Travail forcé, esclavage sexuel, servitude pour dettes, mariages forcés, sont le lot de millions d’êtres humains, parfois esclaves de père en fils comme en Mauritanie.

Mais qui s’intéresse au sort des esclaves du XXe siècle ?

Pourtant, 40 millions de victimes de l’esclavage moderne, cela représente trois fois le nombre de victimes de la traite atlantique, qui a duré plusieurs siècles.

Mais s’il est un sujet largement occulté par les historiens, c’est celui de l’esclavage des Blancs, victimes des raids barbaresques depuis l’an 1000, qui mettaient régulièrement à sac les villes du Languedoc et de la Provence.

Mais c’est surtout entre 1500 et 1800 que les pirates barbaresques ont développé leur juteux commerce d’esclaves européens, en écumant la Méditerranée et la côte atlantique, remontant même jusqu’en Islande.

C’est au XIVe siècle que la Barbarie, qui s’étendait du Maroc à la Libye, passa sous domination turque. Dès lors, les razzias des redoutables corsaires barbaresques prirent une dimension quasi industrielle, semant la terreur sur les côtes européennes.

Si la Méditerranée est devenue la « mer de la peur » pour les riverains de  France, d’Italie, ou d’Espagne, la menace barbaresque a atteint le Portugal, l’Angleterre, l’Irlande, les Pays-Bas et l’Islande, poussant les villageois à fuir les côtes et à s’enfoncer au cœur des terres.

On estime qu’en trois siècles, de 1,5 à 2 millions de chrétiens ont été réduits en esclavage, vendus sur les marchés aux esclaves d’Alger, de Tunis ou de Tripoli, pour finir domestiques, galériens ou esclaves sexuelles. Les plus riches captifs étaient échangés contre une rançon.

Parmi ces redoutables corsaires, Barberousse s’est particulièrement distingué pour sa férocité, au service de Soliman le Magnifique.

En 1683, Louis XIV fit bombarder Alger par une puissante flotte, espérant faire cesser les raids. Mais en représailles, 20 captifs français furent exécutés, attachés à la bouche d’un canon…

Il faudra attendre 1830 pour que la France mette fin à la piraterie barbaresque, en se lançant dans la conquête de l’Algérie.

Certains articles ont détaillé cette page d’histoire, largement occultée par la bien-pensance.

http://www.democratie-royale.org/pages/_Barbaresque_et_esclavage_des_Blancs_-4616230.html

https://ripostelaique.com/l-esclavage-oublie-celui-des.html

Quelques esprits chagrins objecteront  que cette comparaison historique entre la traite atlantique, qui fit 12 à 14 millions de victimes, et les raids barbaresques qui en firent tout au plus 2 millions, relève d’un relativisme déplacé, tant  les chiffres et l’esprit de ces deux tragédies diffèrent.

Possible. Mais quand la bien-pensance fait systématiquement l’impasse sur la traite arabo-islamique et la traite inter-africaine, qui firent chacune 14 millions de victimes, on se demande qui, des bien-pensants ou de la réinfosphère, relativise le plus…

Jacques Guillemain

source: https://ripostelaique.com/il-y-a-encore-40-millions-desclaves-dans-le-monde-mais-aucun-chez-nous.html

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