Publié par Guy Jovelin le 05 septembre 2020
Résumé de rentrée:
Il n’y a pas d’ensauvagement et pas plus de violence qu’avant, il y en a même moins.
Valeurs Actuelles est un journal d’extrême droite et Geoffroy Lejeune est raciste.
Le Pr. Didier Raoult est menacé de radiation de l’Ordre des médecins par 500 confrères qui portent plainte contre lui.
Le Président Macron pique une colère contre un très grand journaliste, Georges Malbrunot, lui reprochant des faits graves, en clair, faire son boulot de journaliste.
LCI vire un de ses plus brillants journalistes et offre une tribune à Caroline Fourest.
Se déplacer en Europe est devenu un casse-tête légalement impraticable
Et tout ceci dans une ambiance masquée.
Alors que j’entrais dans une administration il y a peu, mon regard s’est posé sur une affichette officielle estampillée République Française qui disait que la République se vit à visage découvert dans tous les lieux publics : voies publiques, transports en commun, commerces et centres commerciaux, établissements scolaires, bureaux de poste, hôpitaux, tribunaux, administrations… Loi du 11 octobre 2010 (entrée en vigueur le 11 avril 2011) : Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage.
Puis mon regard s’est tourné vers la salle d’attente et les guichets avoisinants, et le texte que je venais de parcourir m’apparut soudain totalement inepte et surréaliste. Une forêt de masques blancs, noirs, bleus, verts s’étalait devant moi… Dantesque ! J’ai failli appeler mon toubib pour lui dire que je devais être victime d’hallucinations et que j’allais arrêter les apéros le soir – promis, juré ! –
La remarque peu amène du cerbère qui était à l’entrée m’a arraché temporairement à mes réflexions. « Monsieur, votre masque doit couvrir le nez ». Décidément, ces chefaillons à qui la République donne du pouvoir se sentent tous investis d’un pouvoir quasi-divin : celui de faire respecter la loi, qu’ils ne connaissent souvent pas. Mais faire semblant de la connaître, cela donne de l’importance.
Couvrir votre nez ou non n’a aucune incidence pour votre voisin, à part de lui cacher vos points noirs ou votre couperose si vous êtes porté sur la bouteille. Mais voilà, comment expliquer ça à des gens formatés, conditionnés et payés pour faire respecter les consignes gouvernementales ?
En réalité, le masque est indispensable pour un chirurgien et ses assistants quand ils vous opèrent. Cela, afin qu’ils ne vous contaminent pas. Le reste n’est qu’une affaire de contrôle gouvernemental et un excellent moyen d’engranger de l’argent, grâce à des forces de l’ordre ultra zélé. – Les échos 12 mai 2020 : plus d’un million d’amendes distribuées pendant le confinement, avec 20,7 millions de contrôles. 135 millions d’euros engrangés – Juteux ! Sans oublier la TVA sur chaque masque.
Un tuyau : vous pouvez contester les amendes en toute légalité. Le site Réaction 19 vous indiquera la marche à suivre. (1)
Depuis la nuit des temps, le masque est uniquement présent lors des carnavals. Mais aujourd’hui, les « réjouissances » sont quotidiennes. Place au terrorisme d’état mondialiste imposé par une armada de forces de l’ordre, lourdement armée, à la réflexion limitée, mais protégée grâce à l’impunité que procure le port de l’uniforme. La répression sauvage et sanglante des Gilets Jaunes n’est plus à démontrer.
Le port du masque obligatoire permet une étendue encore plus grande de l’emprise de l’état sur les citoyens. En devenant obligatoire, le port du masque se banalise et commence à devenir un mode de vie. Le port du masque ou le bâton ?
Pas de masques, une amende. Pas content ? Une autre amende. Toujours pas content ? Interpellation musclée, agressive et invasive, suivie directement d’une garde à vue. Toujours pas content ? Comparution immédiate devant un juge, amende et prison avec ou sans sursis.
J’exagère ? Quelques exemples éloquents et récents vont vous démontrer le contraire :
- – 22 août 2020 : Breil-sur-Roya, un magasinier, pour un masque porté en dessous du nez (après plus de 6 h de boulot, on peut comprendre qu’il ait besoin d’un peu d’air) deux gendarmes l’ont interpellé violemment. Évidemment, le chef de la gendarmerie locale défend ses deux subalternes, mais au dire des témoins, l’intervention a été musclée, violente et totalement disproportionnée. Vidéo. (2)
- – 26 août 2020 : pendant que des casseurs incendiaient des voitures, fracassaient des vitrines pratiquement en toute impunité, des CRS sont entrés dans un bar diffusant la finale de Ligue des Champions PSG – Bayern pour faire évacuer l’établissement. La raison ? Les personnes présentes à l’intérieur ne respectaient pas le port du masque et la distanciation sociale. Une intervention musclée qui n’a pas manqué de créer la polémique. (3)
- – 29 août 2020 Paris : contrôle du port du masque dans un bar à Paris avec une arme de guerre. – menace de fermeture administrative en cas de non-respect de port du masque. Ambiance lourdingue. (4)
- – 29 août 2020 Nice, Tour de France : interpellation musclée par des policiers d’un couple de supporters. Le mari incriminé a eu le front en sang, mais tout va bien. (5)
Le masque vous empêche de respirer normalement, transforme votre bouche en un bouillon de culture innommable (6) – MICROBIOLOGIE : une très curieuse culture – MICROBIOLOGÍA : Un cultivo muy interesante -, vous empêche d’être repéré si vous venez de faire un casse – pratique -, de vous attrouper – terminé les manifs -, de réfléchir – être un bon garçon ou une bonne fi-fille bien dans les clous, sinon… -, et de ne pas adhérer aux vilaines théories complotistes. – dommage, un peu de réflexion nous ferait des vacances... –
Au-delà de la force militaire et policière, la France possède une armada de collabos chefaillons, empressés à relayer et à enforcer la sainte parole gouvernementale. Pure est la parole de l’empire. Je reste confondu par autant de clarté gouvernementale depuis le début de la crise sanitaire : les ministres nous ont répétés pendant des semaines que les masques étaient inutiles, voire « contre-productifs ». Puis les masque sont devenus utiles mais impossible de s’en procurer. L’impayable Laurent Nùnez interviewé par Laurent Delahousse sur France 2, à la question » ils sont où les masques », a répondu qu’ils arrivaient. Alors, qu’à l’époque, impossible de s’en procurer un. (7)
Aujourd’hui, alors que les hospitalisations sont de plus en plus faibles, le masque est obligatoire partout. Même aux toilettes… Restez couvert, on ne sait jamais…
Le Monde, toujours prompt à sauver le soldat Macron, ose publier le 17 juillet 2020, trois idées fausses sur les masques et la lutte contre la pandémie de Covid-19. Je vous cite la première, ça suffira amplement à démontrer l’arnaque de cet article :
1) « L’utilisation prolongée du masque est dangereuse. »
Ce que dit la rumeur :
l’utilisation prolongée du masque provoque une hypoxie » (un manque d’apport en oxygène), assure un texte très partagé sur Facebook ainsi que sur des sites sensationnalistes comme Tripfoumi.com ou Nouvelhorizon.
C’est faux :
Le port d’un masque s’accompagne d’une sensation d’inconfort, variable selon la personne qui le porte et le type de protection utilisée. Mais s’il demande un petit effort physique supplémentaire à son porteur pour respirer normalement, « cela n’a rien à voir avec un manque d’oxygène », tranche le médecin hygiéniste Philippe Carenco, responsable de service au centre hospitalier Marie-José-Treffot, à Hyères (Var). « Il n’y a pas de raison de craindre un manque d’oxygène lié au port du masque dans les conditions normales d’utilisation » – en dehors, par exemple, d’une activité sportive intense.
Les différents types de masques ont une résistance à l’air (on parle de « respirabilité. »), qui leur est propre, qui est « calibrée » et qui est « incluse dans la norme » à laquelle ils répondent, explique ce spécialiste des textiles de santé. C’est un élément central de la confection de ces protections, « sinon on ferait des masques en béton » qui protégeraient très bien du virus, mais ne permettraient pas de respirer correctement, observe M. Carenco.
Cependant, les fabricants recommandent généralement dans la notice qui accompagne leurs masques une durée d’utilisation de l’ordre de quelques heures. Mais, selon le docteur Carenco, ce n’est pas à cause d’une durée limite au-delà de laquelle le masque ne permettrait plus de respirer. Le but est qu’il conserve son efficacité. Il est d’ailleurs préconisé de renouveler un masque dès lors qu’il est humide. Dans tous les cas, une insuffisance respiratoire s’observerait rapidement et pas au bout de quelques heures, selon ce spécialiste. « (8)
Décortiquons ensemble cet article écœurant. Afin de noyer le poisson ou de se faire passer pour un grand enquêteur, le journaleux est allé chercher un médecin hygiéniste au CHU de Hyères dans le Var. Puis l’argument massue est asséné : « Le masque n’est pas responsable de l’hypoxie ». On s’en doute bien, sinon les pauvres chirurgiens en train de vous opérer tomberaient comme des mouches. Mais en revanche, avec un masque, moins d’oxygène circule. Pas besoin d’avoir bac +7 pour comprendre ça. Un enfant de 6 ans le capterait facilement. Il faudrait arrêter de nous prendre pour des demeurés.
Malheureusement, ce genre d’article nauséabond n’a pas l’air de choquer grand monde. Il est écrit plus loin : « … Si vous ressentez de l’inconfort, que vous devez faire un effort supplémentaire pour respirer normalement… ». On peut donc en conclure, en réfléchissant un peu, que des problèmes sont manifestement engendrés par le port du masque et que cela découle un tant soit peu du manque d’oxygène et de l’accumulation de CO2. Adoubé par une grande partie du corps médical, ce texte relève de l’escroquerie. La désinformation et le bourrage de crâne battent leur plein.
Pour ma part, je préfère m’en référer à ce qu’explique le Docteur Pascal Sacré, médecin hospitalier anesthésiste-réanimateur :
“Le port continu des masques aggrave la contamination ! Cette affirmation est basée sur des arguments scientifiques et médicaux. L’air, une fois expiré, est réchauffé, humidifié et chargé de CO 2. Il devient un milieu de culture parfait pour les agents infectieux (bactéries, champignons, virus). Des études ont montré que la porosité (trous microscopiques) des masques permet aux germes expirés de s’accumuler sur leur face externe.”
“Non seulement nous ré-inspirons notre CO2, mais en plus, en touchant tout le temps notre masque (geste inévitable), nous diffusons les germes partout ! Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale !”
“ Les masques sont considérés comme la protection face à la transmission du virus du COVID-19. Mieux vaut porter un masque (n’importe lequel.) que rien. Ah oui ? Je ne suis pas d’accord. Cette idée reçue est largement partagée par la population traumatisée des pays ayant confiné totalement leur peuple.” […] (9)
Les médecins, dans une large majorité, sont complices. Désolé pour le corps médical, mais il faudrait arrêter d’obéir à la propagande gouvernementale et d’être payé pour soutenir les laboratoires pharmaceutiques. Où est le serment d’Hippocrate ? Les pourfendeurs des Professeurs Raoult et Perronne ont des tribunes quotidiennes dans les médias, pendant que les deux premiers sauvent des vies.
Mais voilà, nous avons dans notre beau pays, une véritable toile d’araignée administrative et citoyenne. Préfets, élus, fonctionnaires administratifs, dirigeants des ARS* locales, vigiles de supermarchés, gendarmes, médias, syndicats (qui ne défendent plus personne depuis longtemps), associations de parents d’élèves, recteurs, secrétaires administratives, syndicat des commerçants, etc.
Un seul message : Tous masqués. Point barre. Bientôt, le vaccin obligatoire pour tous. Bientôt pucé, tracé, hyper fliqué et bien conditionné. Ceux qui diront non, hop, fiché, condamné, voire emprisonné dans les camps FEMA. En construction en France, avec 350 000 cercueils prêts à l’emploi. (10)
Comme chaque matin, le responsable local de l’ARS Normandie, fraîchement promu, à l’aise dans son costard bleu ciel et ses chaussures noires pointues, avec son mug de café à la main, s’imprègne de la directive issue de la Sainte Bible Préfectorale : Malgré une baisse des hospitalisations, les cas de Covid-19 continuent d’augmenter en Normandie -. 18 août 2020. (11)
Rien que le titre ne fait aucun sens. « Baisse des hospitalisations, mais augmentations des cas ». Si les gens guérissent tous seuls ou sont asymptomatiques (le nouveau mot à la mode), où est le problème ?
Ensuite, ce qui n’est pas précisé, c’est que le nombre de tests est en augmentation. Rappelons quand même qu’au début et pendant le confinement, quasiment aucun test n’était réalisé. Donc, plus il y aura de tests de dépistages, plus on trouvera de personnes infectées. CQFD. C’est comme si on intensifiait le test de QI, aurions-nous plus ou moins de… Je vous laisse deviner la suite.
Masques obligatoires dans les centres-villes, dans les restaurants quand vous entrez, mais pas assis, quand vous faites votre jogging (sympa le CO2 dans les bronches), quand vous déambulez dans un marché, au concert, dans les cinémas, quand vous faites du vélo, à pied, à cheval et en voiture comme à Nice. (12) Vous vous sentez oppressé ? Normal, le port du masque du matin au soir est mauvais pour la santé. Tout comme le conditionnement et la coercition.
Mais l’armada de chefaillons veille au grain. Les ordres sont les ordres. Et en plus, certaines braves gens vous dénoncent, comme dans l’exemple ci-dessus où un pauvre magasinier en a pris plein la gueule à Breil-sur-Roya. Mais il le méritait, car c’est un dangereux activiste…
Une véritable propagande intoxicatoire, relayée par une armée de petits chefs investis du pouvoir étatique. Bien payés, à l’aise dans leurs baskets, leur réflexion s’arrête à la fin du formulaire « Cerfa » qu’ils doivent remplir en début et en fin de journée.
Le gouvernement est responsable de la politique qu’il édicte, mais au-delà de ce fait, personne n’est obligé de faire du zèle et d’en rajouter une couche. Et le problème est bien là. Trop d’acteurs de notre société en font trop, sans se rendre compte qu’à force de scier les branches sur lesquelles ils sont assis, il ne restera bientôt plus qu’un seul tronc dénudé au milieu d’un véritable désert. À ce moment-là, il sera trop tard pour agir.
Claude Janvier
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* ARS : Agence Régionale de Santé.
(10) https://www.actualite.co/105541/des-camps-fema-en-construction-en-france.html
« Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l’ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l’étendue de la corruption humaine. » Honoré de Balzac
Source : leblogalupus