Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2021
Après des années de relative résistance à la pression des médias, des sponsors et des politiques sur le cas Benzema, Didier Deschamps vient d'accepter en quelques semaines seulement :
- Le retour de Benzema
- L'hymne de Youssoupha
- L'agenouillement «antiraciste» de son équipe dès son premier match à l'Euro.
Il avait le pouvoir de dire «non» à ces trois aberrations. Il est le sélectionneur de l'Équipe de France, il a du pouvoir et de l'influence, ses décisions et ses choix sont réputés avoir du poids. S'il avait tenu tête, Benzema n'entrait pas, l'hymne de Youssoupha était désavoué, l'agenouillement n'existait pas. Pourtant, toutes ces folies ont eu lieu ou auront lieu, ce qui en dit long sur le pouvoir d'absorption du Système.
On parle d'un pépère né dans les années 60 à Bayonne, Français de vieille souche, extraction du football à l'ancienne, et qui aujourd'hui valide Benzema, Youssoupha et l'agenouillement qui sont trois choses qui normalement n'existent même pas dans l'éco-système culturel et social d'un homme comme lui. Il incarne même, par sa naissance et ce qu'il est, l'antithèse culturelle et sociale de ces aberrations.
Pourtant il valide et patronne tout ça. Ce rapprochement, cette bouillie entre la thèse et l'antithèse, entre Deschamps et ces aberrations, je le compare à l'exposition des ballons gonflables de Jeff Koons au château de Versailles. Ça n'a rien à faire ensemble, c'est une association invraisemblable et contre-nature, pourtant des forces financières rendent possibles ces fusions délirantes parce que cela les amuse de tout salir, de tout détruire et de créer des chimères sociales et culturelles.
Cher Didier, la décision n'était sans doute pas facile à prendre, mais il fallait partir dignement plutôt que s'abaisser à de telles compromissions.