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Taux de réussite bananier au baccalauréat de 89%

Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2021

Avec un taux de réussite bananier au baccalauréat de 89% avant les oraux de rattrapage (95% pour le bac général), cette année 2021 frôle le record établi en 2020 de 95,7% d'admissibles après les oraux de rattrapage (91% à l'issue des seuls écrits). Rappelons, sans remonter à l'avant guerre, que ce taux oscillait dans les années 60 entre 58% et 62%, alors que le bac était encore le diplôme prestigieux, envié, convoité et élitiste qui, tout en leur ouvrant les portes sélectives de l'enseignement supérieur, sanctionnait le parcours secondaire réussi de jeunes Français formés aux humanités, aux sciences, aux langues, aux arts, à l'effort physique et à la connaissance de leur Histoire, de leur géographie et de leur langue — avant que le vent mauvais de mai 68 ne vînt tout balayer.
Ces chiffres, dans leur extravagance, suffisent à démontrer le ridicule d'un diplôme dévalué autant que dévoyé par de multiples attentats à la connaissance, à l'enseignement et à la culture générale perpétrés par les tenants idéologiques et militants de l'égalitarisme et de l'ouverture aux "minorités". De réformes en abandons de toute rigueur pédagogique, de surenchère dans l'abaissement des niveaux en consignes académiques visant à la "harmonisation" des notes dans le sens que l'on devine au nom du "principe de bienveillance", cet examen est devenu au fil des ans et des lubies de ministres démagogues ou chimériques, un chiffon de papier froissé.
Il convient de mettre fin à cette mascarade. La suppression pure et simple du baccalauréat apparaît désormais comme une nécessité et une urgence.
Les études secondaires de nos jeunes Français seraient alors couronnées par un diplome d'Etat, sans complaisance ni favoritisme, évalué par un contrôle continu strict engageant la responsabilité des enseignants et soumis à des normes précises, tandis que l'entrée à l'université comme aux classes préparatoires seraient soumise à un examen spécifique supervisé par l'Etat mais organisé par chaque établissement permettant ainsi une réelle sélection et évitant aux jeunes n'ayant pas le niveau requis de perdre leur temps alors que d'autres filières de formation technique et professionnelle leur ouvrent les bras.
Il va de soi que seul un État national pourra mettre en œuvre cette réforme salvatrice.
Jean-François Touzé.
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