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  • Lyon : des commerçants de la Croix-Rousse menacent de monter un groupe d’autodéfense contre les incivilités causées par les livreurs à scooter

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    Lyon : des commerçants de la Croix-Rousse "prêts à se défendre pour ne pas devenir le nouveau Guillotière"

    Après les quartiers de la Presqu’île, la Guillotière ou encore du 1er arrondissement de Lyon, c’est cette fois à la Croix-Rousse que s’élèvent des voix de commerçants pour dénoncer l’insécurité.

    Plusieurs gérants de commerces se sont réunis ce vendredi matin rue du Mail, en plein cœur du 4e arrondissement, pour mettre le doigt sur un problème bien précis : les livraisons à scooter qui se sont multipliées dans le secteur.

    Le tenancier d’un bistrot évoque, “depuis début juin, des aires de stationnement pleines à craquer de 11h30 à 15h puis de 18h à 2h. Le tout accompagné par le comportement inacceptable des livreurs qui s’assoient sur les voitures, jettent leurs déchets à même le sol, dégradent nos vitrines ou encore urinent partout”.

    Pire pour le boucher du coin, “les remontées de rues en sens interdit, la circulation sur les trottoirs, et les trafics de drogue liés à cette activité. Un jour il y aura un grave accident, un gamin va se faire renverser”.

    Et quand les commerçants font des remarques aux jeunes livreurs, un rapport de force est tout de suite engagé. “Mercredi, j’ai demandé à ce que les scooters ne soient pas posés contre une voiture, pour éviter de la rayer, on m’a répondu ‘nique ta mère, on va brûler ton magasin'”, explique toujours l’un des gérants les plus touchés par le phénomène.

    Certains font désormais état d’un chiffre d’affaires en baisse et menacent de “régler les problèmes par eux-même en créant un groupe d’autodéfense pour ne pas devenir le nouveau Guillotière”. Désormais “prêt à se défendre”, le collectif en colère demande l’aide de la mairie et des autorités. En plus d’une présence accrue de policiers sur le terrain, ils espèrent l’installation de caméras de vidéosurveillance. (…)

    www.lyonmag.com via fdesouche

  • L’Autriche et la Nouvelle-Zélande jettent les bases d’une « société à deux classes »

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    PAR  LE 

    L’Autriche et la Nouvelle-Zélande jettent les bases d’une « société à deux classes »

    Après l’annonce par l’Autriche, le week-end dernier, de mesures plus sévères à l’égard des personnes non vaccinées, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern admet désormais que la politique Covid créera une société à deux vitesses dans son pays, où les citoyens non vaccinés auront des droits différents de ceux qui ont été vaccinés.

    Lors d’une interview vidéo, la Première ministre a déclaré que les règles actuelles donnent plus de libertés aux citoyens vaccinés. Interrogée par un journaliste, Mme Ardern a confirmé que les personnes vaccinées ont plus de droits que celles qui ne le sont pas. Elle a déclaré que les nouvelles règles étaient destinées à renforcer la couverture vaccinale et la confiance du public.

     

    En Nouvelle-Zélande, pour contenir la pandémie, un « système de feux de circulation » est en cours d’introduction. Lorsque le feu est rouge, les personnes qui ont été vaccinées pourront se déplacer librement et utiliser les services. Les personnes non vaccinées, en revanche, devront faire face à des restrictions beaucoup plus strictes. Ils ne pourront se réunir qu’en groupes de dix personnes au maximum et ne pourront pas se rendre dans des lieux où il y a des « contacts étroits ». Les restaurants, les bars et les salles de sport, par exemple.

     

    La cheffe de l’opposition Judith Collins a condamné le plan comme étant « stupéfiant, confus et compliqué ». Elle a déclaré que les habitants d’Auckland finiraient par être « pris en otage par des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner ».

    Mme Ardern a reçu de nombreux éloges pour sa réponse à la pandémie : la Nouvelle-Zélande a enregistré un nombre relativement faible de 28 décès et 5 638 cas de maladie. Pourtant, elle a dû admettre que le fait de maintenir le pays dans un état de verrouillage complet pendant des mois s’est avéré insoutenable.

    Mme Ardern a également annoncé vendredi que 90 % des Néo-Zélandais de chaque région devaient être entièrement vaccinés avant que le pays tout entier puisse commencer à assouplir les restrictions. Pour l’instant, seuls 58 % de la population sont entièrement vaccinés.

    Autriche : mesures de confinement pour les personnes non vaccinées

    Le gouvernement autrichien a également annoncé vendredi de nouvelles mesures Covid visant spécifiquement les personnes non vaccinées. « Nous sommes au bord d’une pandémie de coronavirus parmi les personnes non vaccinées et il faut l’empêcher », a déclaré le nouveau chancelier Alexander Schallenberg.

    Le plan prévoit la possibilité de mesures de confinement pour les personnes non vaccinées si le taux d’utilisation des unités de soins intensifs atteint un certain seuil. Si plus de 600 lits de soins intensifs sont occupés par des patients atteints du virus, les Autrichiens qui n’ont pas été entièrement vaccinés ne seront autorisés à quitter leur domicile que dans des cas exceptionnels. Cette restriction ne s’appliquera pas aux personnes vaccinées.

  • Pepe Escobar : Le monde selon Vladimir Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    PAR  LE 

    Le président russe, à Sotchi, fait la loi en faveur du conservatisme – il affirme que l’Occident malmené est en déclin…
     

    La session plénière est le point d’orgue traditionnel des discussions annuelles et incontournables du Valdai Club, l’un des principaux rassemblements intellectuels d’Eurasie.

     

    Vladimir Poutine est souvent l’orateur principal. Cette année, à Sotchi, comme je l’ai relaté dans une précédente chronique, le thème général était « le bouleversement mondial au XXIème siècle : l’individu, les valeurs et l’État ».

    M. Poutine a abordé ce thème de front, dans ce que l’on peut d’ores et déjà considérer comme l’un des plus importants discours géopolitiques de l’histoire récente (une transcription encore incomplète peut être consultée ici) – certainement son moment le plus fort sous les feux de la rampe. Ce discours a été suivi d’une session complète de questions-réponses (à partir de 4:39:00).

    Comme on pouvait s’y attendre, les atlantistes, néoconservateurs et interventionnistes libéraux seront apoplectiques. C’est sans importance. Pour les observateurs impartiaux, en particulier dans les pays du Sud, l’important est de prêter une attention toute particulière à la façon dont Poutine a partagé sa vision du monde, y compris dans certains moments très francs.

    Dès le début, il a évoqué les deux caractères chinois qui représentent la « crise » (comme dans « danger ») et l’ »opportunité », en les associant à un dicton russe : « Combattez les difficultés avec votre esprit. Combattez les dangers avec votre expérience. »

    Cette référence élégante et oblique au partenariat stratégique entre la Russie et la Chine a conduit à une évaluation concise de l’échiquier actuel :

    Le réalignement de l’équilibre des forces suppose une redistribution des parts en faveur des pays émergents et en développement qui, jusqu’à présent, se sentaient exclus. En clair, la domination occidentale sur les affaires internationales, qui a commencé il y a plusieurs siècles et qui, pendant une courte période, a été presque absolue à la fin du XXème siècle, est en train de céder la place à un système beaucoup plus diversifié.

     

    Cela a ouvert la voie à une autre caractérisation oblique de la guerre hybride comme nouveau modus operandi :

    Auparavant, une guerre perdue par un camp signifiait la victoire de l’autre camp, qui assumait la responsabilité de ce qui se passait. La défaite des États-Unis dans la guerre du Vietnam, par exemple, n’a pas fait du Vietnam un « trou noir ». Au contraire, un État en plein développement y a vu le jour, qui, il est vrai, a pu compter sur le soutien d’un allié puissant. Les choses sont différentes aujourd’hui : Peu importe qui prend le dessus, la guerre ne s’arrête pas, elle change simplement de forme. En règle générale, l’hypothétique vainqueur est réticent ou incapable d’assurer un redressement pacifique après la guerre, et ne fait qu’aggraver le chaos et le vide qui représentent un danger pour le monde.

    Un disciple de Berdyaev

    À plusieurs reprises, notamment lors des questions-réponses, Poutine a confirmé qu’il était un grand admirateur de Nikolaï Berdyaev. Il est impossible de comprendre Poutine sans comprendre Berdyaev (1874-1948), qui était un philosophe et un théologien – essentiellement un philosophe du christianisme.

    Dans la philosophie de l’histoire de Berdyaev, le sens de la vie est défini en termes d’esprit, alors que la modernité séculaire met l’accent sur l’économie et le matérialisme. Pas étonnant que Poutine n’ait jamais été marxiste.

    Pour Berdyaev, l’histoire est une méthode de mémorisation du temps par laquelle l’homme travaille à sa destinée. C’est la relation entre le divin et l’humain qui façonne l’histoire. Il accorde une importance énorme à la puissance spirituelle de la liberté humaine.

    Poutine a fait plusieurs références à la liberté, à la famille – dans son cas, de condition modeste – et à l’importance de l’éducation ; il a loué chaleureusement son apprentissage à l’université d’État de Leningrad. En parallèle, il a absolument pulvérisé le wokisme, le transgendérisme et la culture de l’annulation promue « sous la bannière du progrès ».

    Ce n’est qu’un passage parmi une série de passages clés :

    Nous sommes surpris par les processus qui se déroulent dans des pays qui se considéraient comme des pionniers du progrès. Les bouleversements sociaux et culturels qui se produisent aux États-Unis et en Europe occidentale ne nous regardent évidemment pas et nous ne nous en mêlons pas. Quelqu’un dans les pays occidentaux est convaincu que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire – la « discrimination inversée » de la majorité en faveur des minorités, ou l’exigence d’abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la différence entre les sexes – qu’il s’agit là, à ses yeux, de jalons du mouvement vers le renouveau social.

    Une grande partie de son discours de 40 minutes, ainsi que ses réponses, ont donc codifié certains marqueurs de ce qu’il définissait auparavant comme un « conservatisme sain » :

    Maintenant que le monde connaît un effondrement structurel, l’importance d’un conservatisme raisonnable comme base de la politique s’est multipliée, précisément parce que les risques et les dangers se multiplient et que la réalité qui nous entoure est fragile.

    Revenant à l’arène géopolitique, Poutine a été catégorique : « Nous sommes amis avec la Chine. Mais pas contre qui que ce soit ».

    Sur le plan géoéconomique, il a une nouvelle fois pris le temps de se lancer dans une explication magistrale, complète – voire passionnée – du fonctionnement du marché du gaz naturel, couplé au pari autodestructeur de la Commission européenne sur le marché spot, et des raisons pour lesquelles Nord Stream 2 change la donne.

    Traduction d’Asia Times par Aube Digitale

  • Le baptême de Clovis et le développement des terroirs viticoles

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    Quelle était la boisson d’antan, plus spécifiquement la boisson préférée de Clovis, roi des Francs, le plus illustre des mérovingiens ? Au tournant du Ve et VIe siècle, il s’est emparé de la quasi-totalité de la Gaule romaine. Réponse avec Ophélie Neiman, journaliste et spécialiste des vins. Elle était l’invitée de l’émission “La Table des bons vivants” ce samedi.

    Premièrement, il buvait beaucoup de bière, la bonne cervoise qui était très consommée à l’époque en Gaule”, explique Ophélie Neiman. À l’époque, la bière était faite de blé et non avec de l’orge. C’est pour cela qu’on sépare la cervoise de la bière.  […]

    Clovis buvait aussi beaucoup de vin, ce qui était très commun dans le Moyen Âge. Le vin était probablement fait à la manière des Romains parce qu’on se situe vraiment à la charnière entre la Gaule romaine et le royaume des Francs, entre le Ve et VIe siècle. […]

    Le vin a accompagné toute la vie de Clovis parce que le jour de Noël de l’an 496, il se fait baptiser à Reims par l’évêque Saint-Rémi. Forcément, il se fait baptiser avec du vin de champagne, mais sans bulles car l’effervescence des vins n’est pas maîtrisée avant le début du XVIIIe siècle. La légende dit que Saint-Rémi a offert une petite gourde à Clovis, avec une promesse de victoire tant qu’il aura du vin béni à l’intérieur. Il gagnera ses batailles car sa gourde ne sera jamais vide.

    Ce baptême a aussi eu des effets concrets. En se faisant baptiser, Clovis a légitimé le christianisme en France et a favorisé la multiplication des abbayes et donc des moines qui sont à l’origine des terroirs viticoles. Durant le Moyen Âge, on fait pousser de la vigne sur tout le territoire. On continue à beaucoup boire : un litre de vin par jour et par habitant en moyenne.

    Europe 1 via fdesouche

  • Nordhausen (Allemagne) : un demandeur d’asile afghan vandalise une église et détruit une croix parce qu’il « n’accepte pas la foi chrétienne »

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    Allemagne – Jeudi midi, à l’église Frauenberg de Nordhausen : Le pasteur Klemens Müller regarde par hasard par la fenêtre et voit un homme qui transporte des meubles hors de l’église. Des chaises, des livres de cantiques, une croix et d’autres objets de l’autel…

    Lorsque la personne, demandeur d’asile, a été approchée par le prêtre, il a justifié ses actes par cette déclaration : “Je n’accepte pas la foi chrétienne”

    Le suspect a été interpellé par la police. Il s’agit d’un Afghan arrivé en Allemagne en 2015.

    La croix a été détruite pendant le “transport”. Une vitrine à l’intérieur de l’église a également été brisée.

    (…)

    Nnz-online.de via fdesouche