Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023
Âgé de 35 ans, l’homme avait été condamné à trois ans d’emprisonnement en 2020. L’individu, détenu depuis 2022 à Saint-Martin-en-Ré et jusqu’alors libérable en 2024, s’opposait à cette évaluation.
L’homme a d’abord assené un coup de poing à son interlocutrice avant de se jeter à son cou pour l’étrangler, de la projeter par terre, et de continuer à la frapper à plusieurs reprises au visage.
Interrompu à temps par le personnel, l’individu n’a pas pu, s’il en avait l’intention, utiliser l’arme artisanale “très pointue” d’une quinzaine de centimètres dissimulée dans ses vêtements.
“On a une explosion des violences physiques sur les personnels, l’année dernière, on en a comptabilisé trente, depuis le 1er janvier, on est déjà à dix, ça commence à faire beaucoup”, décompte un surveillant syndiqué. “Les violences verbales explosent aussi contre le personnel. La situation se dégrade et ça n’a malheureusement pas l’air d’aller en s’arranger”, analyse-t-il.
Le détenu accusé d’avoir agressé la directrice, lui, a été transféré dans le quartier disciplinaire de la prison de Saint-Martin. Il devrait être jugé rapidement.