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Âgé de 35 ans, l’homme avait été condamné à trois ans d’emprisonnement en 2020. L’individu, détenu depuis 2022 à Saint-Martin-en-Ré et jusqu’alors libérable en 2024, s’opposait à cette évaluation.
L’homme a d’abord assené un coup de poing à son interlocutrice avant de se jeter à son cou pour l’étrangler, de la projeter par terre, et de continuer à la frapper à plusieurs reprises au visage.
Interrompu à temps par le personnel, l’individu n’a pas pu, s’il en avait l’intention, utiliser l’arme artisanale “très pointue” d’une quinzaine de centimètres dissimulée dans ses vêtements.
“On a une explosion des violences physiques sur les personnels, l’année dernière, on en a comptabilisé trente, depuis le 1er janvier, on est déjà à dix, ça commence à faire beaucoup”, décompte un surveillant syndiqué. “Les violences verbales explosent aussi contre le personnel. La situation se dégrade et ça n’a malheureusement pas l’air d’aller en s’arranger”, analyse-t-il.
Le détenu accusé d’avoir agressé la directrice, lui, a été transféré dans le quartier disciplinaire de la prison de Saint-Martin. Il devrait être jugé rapidement.
La statue située dans la commune de La Flotte-en-Ré doit être placée hors du domaine public en vertu de la loi de séparation de l’Église et de l’État.
La cour administrative d’appel de Bordeaux a ordonné à la commune de La Flotte-en-Ré, sur l’Île de Ré, le déplacement hors du domaine public d’une statue de la Vierge située au milieu d’un carrefour, en vertu de la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, a appris l’AFP vendredi 13 janvier.
Confirmant une première décision du tribunal administratif de Poitiers, en mars dernier, elle a par ailleurs enjoint cette commune de Charente-Maritime de 2800 habitants de «procéder à son enlèvement dans un délai de six mois», dans un communiqué de presse.
Une statue commémorative
Cette statue de la discorde, qui comporte la mention «vœux de guerre», a été réalisée après la Seconde Guerre mondiale pour une famille reconnaissante de voir un père et son fils rentrer vivants du conflit. D’abord exposée dans un jardin privé, elle a ensuite été donnée à la commune qui l’a installée en 1983 à un carrefour.
Mais au printemps 2020, la statue est endommagée après avoir été percutée par un automobiliste. La municipalité décide alors de la reconstruire à l’identique, au même emplacement, sur un promontoire.
À la suite de cette décision, la Libre-pensée 17, association de défense de la laïcité, avait saisi la justice pour réclamer ce retrait, en invoquant la loi de 1905 qui interdit l’installation de monuments à caractère religieux sur le domaine public.
C’est «inacceptable que des élus (…) confondent encore commune et paroisse», a dénoncé l’association La Libre-pensée 17 après avoir obtenu le démontage d’une statue religieuse à La Flotte-en-Ré.
Le tribunal administratif de Poitiers a ordonné jeudi 3 mars à la commune de La Flotte-en-Ré, sur l’île de Ré, le déplacement hors du domaine public d’une statue de la Vierge située au milieu d’un carrefour, invoquant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.
Cette commune de Charente-Maritime a six mois pour «procéder à l’enlèvement du domaine public communal de la statue de la Vierge Marie» selon le jugement consulté par l’AFP, conforme aux conclusions du rapporteur public. L’association La Libre-pensée 17 avait saisi la justice pour réclamer ce retrait, en demandant l’application de la loi de 1905 qui interdit l’installation de monuments à caractère religieux sur le domaine public. Un recours né d’un banal accident.
(…) À l’audience, la municipalité soutenait que la statue n’avait «pas un caractère uniquement et totalement religieux». «La population est unanime pour considérer que la statue fait partie d’un patrimoine historique, au même titre qu’une statue de roi ou de Napoléon», a souligné jeudi auprès de l’AFP le maire Jean-Paul Héraudeau. Mais le tribunal a tranché : elle constitue bien «un symbole principalement religieux».
C’est au tour de la statue de la Vierge à la Flotte, sur l’Île de Ré (Charente Maritime), d’être menacée par la Libre Pensée. L’association anticléricale a saisi la justice début février pour obtenir le déboulonnage de ce monument pourtant cher aux habitants rhétais. La statue de la Vierge, située à l’entrée de La Flotte-en-Ré, a été érigée après la Seconde guerre mondiale en remerciement des grâces reçues, notamment le retour au pays de plusieurs prisonniers de guerre.
Contacté par téléphone, le président de l’association évoque la loi de 1905 qui interdit l’installation de monuments à caractère religieux sur le domaine public.
Trônant au carrefour de l’avenue du 8 mai 1945 et du Mail de Philippsburg à l’entrée de la commune de 3000 habitants située sur la côte nord de l’Île de Ré, la statue s’était déjà accidentellement effondrée en mai 2020.
Un automobiliste avait alors perdu le contrôle de son véhicule avant de finir sa course contre son socle. Il avait fallu attendre plus d’un an et demi, jusqu’au 22 décembre dernier, pour que l’édifice soit de nouveau restitué à la commune grâce au travail de deux sculpteurs locaux Jean-Marie Meslin et François Cochart. A peine revenue à sa place, la voilà donc déjà menacée de disparition. La statue est pourtant chère aux habitants de La Flotte.
Les vieux franc-macs antichrétiens de « la Libre pensée » ont obtenu gain de cause auprès de la justice. Quoiqu’en dise, la guerre religieuse menée par les laïcards depuis plus de deux cents ans contre le christianisme (avec des pauses selon les régimes) n’est pas terminée.
Elle ne trônera peut-être plus à l’entrée sud de La Flotte : la statue de la Vierge doit être retirée, a conclu le tribunal administratif de Poitiers ce mercredi 3 mars. Le tribunal va ainsi dans le sens des conclusions du rapporteur public. La municipalité de la ville aura six mois, jusqu’en septembre prochain, pour retirer ce monument. Datant de 1955, c’est désormais une réplique qui est installée dans la ville après qu’un automobiliste ai percuté l’original en 2020. Le retrait de la statue de l’espace public avait été réclamé en justice par l’association Libre pensée 17, au nom de la laïcité et de la loi de 1905. Une demande qui avait provoqué de fortes réactions, comme une pétition regroupant près de 20 000 signatures ou la venue à La Flotte de l’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy.> Si la justice a tranché, la mairie de La Flotte envisage de faire appel. L’affaire n’est donc pas encore conclue. (source)
C’est «inacceptable que des élus (…) confondent encore commune et paroisse», a dénoncé l’association La Libre-pensée 17 après avoir obtenu le démontage d’une statue religieuse à La Flotte-en-Ré.
Le tribunal administratif de Poitiers a ordonné jeudi 3 mars à la commune de La Flotte-en-Ré, sur l’île de Ré, le déplacement hors du domaine public d’une statue de la Vierge située au milieu d’un carrefour, invoquant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.
Cette commune de Charente-Maritime a six mois pour «procéder à l’enlèvement du domaine public communal de la statue de la Vierge Marie» selon le jugement consulté par l’AFP, conforme aux conclusions du rapporteur public. L’association La Libre-pensée 17 avait saisi la justice pour réclamer ce retrait, en demandant l’application de la loi de 1905 qui interdit l’installation de monuments à caractère religieux sur le domaine public. Un recours né d’un banal accident.
(…) À l’audience, la municipalité soutenait que la statue n’avait «pas un caractère uniquement et totalement religieux». «La population est unanime pour considérer que la statue fait partie d’un patrimoine historique, au même titre qu’une statue de roi ou de Napoléon», a souligné jeudi auprès de l’AFP le maire Jean-Paul Héraudeau. Mais le tribunal a tranché : elle constitue bien «un symbole principalement religieux».