GJN1 gjngjN

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parlement européen se prépare à valider le contrôle de toutes vos communications privées

Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2025

L'UE prépare-t-elle un registre de tous les actifs des citoyens européens ?

Sous le nom de règlement CSAR  ou « Chat Control 2.0 »

A la mi-décembre 2025 ou début janvier 2026 au plus tard, le Parlement européen sera appelé à voter le texte « Chat Control 2.0 » qui doit permettre de contrôler l’entièreté de vos échanges sur internet et les réseaux sociaux.

C’est sous le faux prétexte de lutter contre la pédopornographie et le harcèlement en ligne que ce projet totalitaire est avancé. Pour tenter d’obtenir le consentement de la frange de l’opinion publique qui apprendrait l’existence de ce texte, il est d’ailleurs affublé du nom officiel de règlement CSAR (Child Sexual Abuse Regulation). Personne, bien sûr, ne voudrait s’opposer à la prise de mesures efficaces contre les abus sexuels sur les enfants. Mais la réalité est toute autre. Et c’est l’ensemble des citoyens de l’Union européenne qui sera mise sous surveillance permanente si rien ne vient bouleverser ce plan qui a obtenu jusqu’ici un accord politique entre Commission, Conseil et Parlement européen.

Le vote au Parlement européen n’est donc vu que comme la validation finale du texte négocié en huis clos, avec un dernier vote formel au Conseil de l’UE.

Que prévoit « Chat Control 2.0 » ?

Les autorités nationales pourront émettre des « ordres de détection » contraignants, obligeant les messageries comme WhatsApp, Signal, Telegram ou iMessage à analyser les contenus avant leur chiffrement qu’on appelle le « scanning côté client ». Concrètement, votre téléphone ou ordinateur scannera vos messages avant même de les envoyer, afin de vérifier s’ils sont “illicites”. Ainsi disparaîtra le secret des correspondances privées.

Ce sera le début d’un contrôle généralisé des communications, où toute parole dissidente pourra demain être requalifiée en « menace à la cohésion sociale ».

L’adoption du règlement CSAR signifierait que le pouvoir de lever le secret des correspondances, réservé jusqu’ici à un juge indépendant, serait confié à l’exécutif.  Les plateformes privées seraient contraintes de devenir des auxiliaires de police, sous peine d’amendes pouvant atteindre 6% de leur chiffre d’affaires mondial.

L’objectif est l’autocensure des opinions

Si le règlement CSAR est adopté, Signal et Threema, considérées comme des messageries parmi les plus sécurisées, cesseront leurs services sur le marché européen par refus de devenir les complices de ce totalitarisme.

Les spécialistes soulignent que le règlement CSAR violerait le principe de proportionnalité consacré par l’article 52 de la Charte des droits fondamentaux en faisant de tout citoyen européen un suspect.

Pierre-Alain Depauw

 

Source : medias-presse.info

Les commentaires sont fermés.