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Alors que madame Olivier Grégoire, la ci-devant ministre aux PME et à l’artisanat, expliquait sur BFM TV avoir appelé Isabelle Nimal et regardait « ligne par ligne » ses dépenses d’énergie pour en faire baisser le montant, la boulangère monte immédiatement au créneau et dénonce un mensonge éhonté en déclarant : « Tout est faux » !
Vantant, avec une assurance toute macronienne, les dispositifs de l’État pour aider les artisans-boulangers, Olivia Grégoire a pris pour exemple « la boulangère de Sarlat, au cœur du Périgord, en larmes sur un plateau de vos confrères ». Il s’agissait d’Isabelle Nimal, patronne de deux boulangeries à Sarlat et Carsac-Aillac, qui était invitée en décembre dernier sur le plateau de « Touche pas à mon poste ! ».
En entendant ces propos d’auto-satisfaction, la boulangère a courageusement réagi : « Tout est faux ! Elle ne m’a jamais eu au téléphone, ni son cabinet. J’ai juste eu un de ses conseillers, Pierre de Romanet, pour lui dire que les aides de l’État sont loin d’être suffisantes. Nous n’avons jamais étudié mes factures, je ne leur ai rien transmis. »
Et pan sur le bec pour la ministre prise la main dans le sac de farine et qui mérite qu’on lui rappelle ce proverbe guadeloupéen : “Une demi-vérité est un mensonge complet.”
Un Algérien en situation irrégulière en France a agressé sexuellement une étudiante de 19 ans dans un bus, le 28 novembre dernier à Paris, a appris CNEWS de sources policière et judiciaire. L’homme a été condamné par la justice.
Une peine de quatre mois de prison ferme et une interdiction du territoire français pour dix ans. Un Algérien en situation irrégulière a été condamné le 30 novembre dernier, pour des faits d’agression sexuelle commis le 28 novembre dernier, dans un bus de la ligne 80, à Paris.
[…]
D’après nos informations, il avait déjà agressé une jeune femme, sur la même ligne de bus, le 11 janvier dernier. Là encore, il avait passé sa main entre les fauteuils à plusieurs reprises pour tripoter sa victime, de nationalité italienne et âgée de 23 ans. Celle-ci s’était alors saisie de son téléphone pour tenter de le filmer. Elle avait par la suite porté plainte, mais refusé la confrontation avec son agresseur, ce qu’elle dit regretter désormais, puisqu’il a recommencé.
Après l’agression de janvier, Mohammed H. avait été reconnu coupable et avait fait l’objet d’un rappel à la loi par délégué du procureur, a indiqué le parquet de Versailles. Une source policière a précisé que l’individu, qui se trouvait déjà en situation irrégulière, avait été visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qu’il n’a manifestement pas exécutée. Contactées par CNEWS, les deux victimes indiquent n’avoir aucunement été informées des suites judiciaires, mais se disent soulagées par sa condamnation.
Une aide-soignante du CHU de Caen a été condamnée, mardi 3 janvier, pour avoir volé des chèques à des patients âgés et les avoir déposés sur ses propres comptes.
Mardi 3 janvier 2023, Raymonde* (61 ans) et Roger* (71 ans) ont comparu devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados), pour des faits commis à Caen et à Cormelles-le-Royal, de décembre 2019 à octobre 2020. Elle a dû rendre compte de « vol », de « vols facilités par l’état d’une personne vulnérable », ainsi que de « faux en écriture ». Lui, de « recel de biens provenant de vols ». Enfin, tous deux étaient aussi jugés pour « usage de faux en écriture », « escroquerie et de tentative d’escroquerie ».
7 comptes bancaires copieusement garnis
Comment se fait-il que des chèques volés à des patients âgés hospitalisés au CHU puissent être déposés sur le compte d’un couple, dont la femme est une aide-soignante travaillant dans cet établissement ? Roger a toujours pensé que c’étaient « des chèques en paiement de son travail au noir dans le bâtiment ». Raymonde, également accusée d’avoir volé des médicaments à la pharmacie de l’hôpital, affirme que tout cela est « une cabale contre elle ».
L’enquête débute par la plainte de la famille d’une patiente en fin de vie hospitalisée au CHU. En août 2020, un mois avant son décès, deux chèques de 1 500 euros et 1 800 euros sont émis et encaissés sur un compte de la Société générale. Ce compte appartient à Roger et Raymonde. Bien qu’elle ait été affectée dans le service de la victime, l’aide-soignante certifie ne pas l’avoir connue. Dans le même temps, un autre patient se fait, lui aussi, voler plusieurs chèques. En fouillant dans leur vie, les enquêteurs découvrent que le couple est détenteur de pas moins de sept comptes bancaires : Caisse d’épargne, Société générale, Banque postale, Crédit lyonnais… de gros chèques y sont régulièrement déposés.
(…) Le procureur note que le train de vie du couple n’a rien d’exceptionnel. « Mais madame est d’origine camerounaise, et là-bas possède maisons et dépendances ».
S’intéresser au marché de l’énergie européen, c’est entrer dans une maison de fous qui a méthodiquement programmé la pénurie.
Ce qui préside à nos destinées, c’est le complot, mais un complot déconcertant : le complot de la médiocrité, la conjuration de l’incompétence, la conspiration de la nullité. On en a tous fait l’expérience dans nos vies professionnelles, quelles qu’elles soient. Souvent, les plus médiocres sont aux commandes. Quand ce n’est pas le cas, les meilleurs doivent se soumettre à l’étiage le plus bas. Les exceptions sont comme des anomalies. Combien de temps peut durer un système aussi structurellement défaillant ? Pas éternellement. L’Histoire est un cimetière d’aristocraties, enseignait le grand sociologue Vilfredo Pareto. La nôtre n’a pas encore été mise sous terre, mais ça ne saurait tarder. Aristocratie est du reste un bien grand mot. C’est plutôt un syndic de faillite, une collection de clones interchangeables, une « zéroligarchie » affectée d’un même défaut de fabrication et des mêmes vices cachés : prétention, arrogance, insuffisance.
Jusqu’ici, la nullité de cette caste était à toute épreuve, comme le chiendent, les infections nosocomiales, les OQTF ou les déficits abyssaux. Elle a résisté à la crise de 2008, au covidisme, aux crises migratoires à répétition, à la guerre en Ukraine. Survivra-t-elle à la crise de l’énergie ? Il est permis d’en douter. Nul besoin d’être un prophète pour annoncer que l’Union européenne se fissurera sous peu. La crise de l’énergie est son chef-d’œuvre technocratique. Un travail d’orfèvre du désastre qui a été méthodiquement programmé, minutieusement planifié, idéologiquement organisé.
L’État défaillant
Inutile d’accabler Poutine. Certes, l’Europe a délibérément choisi de se priver de 40 % de ses approvisionnements en gaz. Une folie. Mais c’est prêter au mage du Kremlin des pouvoirs qu’il n’a pas. La Russie aura surtout été un révélateur et un accélérateur. La crise de l’énergie a des racines plus profondes, plus malignes, plus structurelles. Vingt-cinq ans d’égarements, un quart de siècle d’aberrations, deux décennies et demie de balivernes et de chimères.
Sortons nos calculettes. Quand la facture d’un boulanger s’envole de 800 euros par mois à 10.000 euros, c’est une augmentation sèche de 1.150 % (jusqu’à 2.000 % pour certains). Comment expliquer cette hausse stratosphérique ? Tout indique qu’elle est artificielle, irrationnelle et factice. Pourquoi ? C’est qu’il est dans sa nature d’être d’abord spéculative. Tel est l’aboutissement, inscrit dans les archives des erreurs économiques, de la libéralisation du marché de l’énergie amorcée dans les années 1990. Ce devait être la panacée, suivant la croyance magico-religieuse dans les vertus immanentes de la concurrence libre et non faussée. Le marché de l’énergie européen devait être interconnecté, il est totalement déconnecté des coûts réels. Il devait être intégré, il est en train de nous désintégrer. Il devait tirer les prix vers le bas, il les tire vers le haut. Tout à l’avenant. Pas une décision qui ne se soit avérée pertinente. Partout l’imprévoyance, l’impréparation, le court-termisme. La politique funeste de la cigale, celle de la fourmi ayant été jugée par trop rétrograde.
En France, on se flatte de ne pas avoir de pétrole, on découvre qu’on n’a pas non plus de gaz. Pour autant, on n’a toujours pas d’idées. Quand on en a, c’est qu’on les a achetées à l’étranger, à des cabinets de conseil américains. Résultat : on construit des usines à gaz sans gaz et des voitures électriques sans électricité. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus d’État stratège. Il a disparu quelque part entre le traité de Maastricht et le traité de Lisbonne, aspiré par ce trou noir administratif qu’est l’Union européenne. L’État stratège, c’est aujourd’hui McKinsey plus Greta Thunberg. Du vent facturé au prix d’un cabinet new-yorkais et de l’éolien acheté au prix des cryptomonnaies – avant leur déroute. Rien d’étonnant à cela. C’est la génération climat qui fixe notre politique énergétique ; et son moteur auxiliaire est la génération startupper. La première veut sauver la planète, la seconde la privatiser. Mais la planète s’en fout. Elle est résiliente. Elle a survécu à quantité de crises, elle en traversera d’autres. Pas comme nous.
Au choix : ubuesque ou kafkaïen
L’écologie est une chose trop grave pour la confier aux écologistes. Dans leur esprit, la physique nucléaire, c’est de la pataphysique pour les clowns. Remercions la crise. Sans elle, la France était partie pour « tchernobyliser » son parc de réacteurs. Dénucléarisés, les Verts en auraient fait des ZAD et des centres d’art contemporain. Ubu roi repeint en vert.
Mais si l’enfer écologique est pavé de bonnes intentions, l’enfer néolibéral l’est tout autant. La crise actuelle est à ce point de jonction. La Commission a même inventé la bureaucratie libérale, parfait oxymore (comme une prison ouverte ou la bêtise éclairée), en additionnant les tares du néolibéralisme et les vices du dirigisme. En Union soviétique, les apparatchiks organisaient la pénurie à partir d’une conception dévoyée de l’égalité. Dans l’UE, Bruxelles organise la pénurie au nom d’une conception dévoyée de la concurrence. Cela s’appelait le Gosplan, en URSS ; cela s’appelle, chez nous, le paquet climat. C’est la même chose. Les causes divergent, mais les effets convergent.
Ce qu’a dit Emmanuel Todd des élites françaises s’applique au niveau de l’UE. Ce sont des aristocraties stato-financières hors-sol « en mode aztèque », c’est-à-dire qu’elles sacrifient leur propre population sur l’autel de leurs croyances. Elles vivent au crochet de l’État – qu’elles dépècent. Elles ne jurent que par le marché – dont elles ignorent les règles.
Au demeurant, il ne s’agit pas d’être pour ou contre le marché. Le marché est une réalité. Il fonctionne quand il s’agit d’acheter une baguette, c’est du moins ce que proclamait le professeur Adam Smith, qui disait que ce n’est pas de la bienveillance du boulanger que nous attendons notre repas, mais plutôt du soin qu’il apporte à la recherche de son propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à son humanité, mais à son égoïsme, résumait-il. À voir. Demandez à votre boulanger ce qu’il en pense. La libéralisation des biens de première nécessité reste toujours aussi problématique, hier des grains, aujourd’hui de l’énergie. À la veille de la Révolution, elle a abouti à la guerre des farines. Aujourd’hui à la crise de l’énergie.
Le mirage ravageur de la libéralisation
La libéralisation est le cache-sexe de la financiarisation. Libéraliser, en bon sabir bruxellois, c’est ouvrir à la spéculation des domaines jusque-là sanctuarisés, ce qu’était naguère la souveraineté énergétique. Aucun acteur privé n’est susceptible de se lancer dans la construction de réacteurs, qui requièrent des investissements courant sur des décennies (plus de cinquante ans, pour l’hydraulique). Nous sommes ici au cœur du régalien, pas du reaganien, comme se plaisent à croire les eurocrates.
Privatisé, le marché du gaz est devenu totalement opaque, volatil et incontrôlable, sans d’ailleurs aucun contrôle de la part de l’UE. Savez-vous que la Bourse du gaz, aux Pays-Bas, n’est même pas soumise aux règles les plus élémentaires de transparence, alors qu’il s’y échange 100 fois plus de gaz que les Européens n’en consomment réellement. Il y a dix ans, c’était dix fois plus – ce qui était encore dix fois de trop.
Bienvenue chez les fous ! À Bruxelles, cela s’explique. Mais à Paris ? Quel intérêt la France a-t-elle à démanteler EDF ? Ce qu’elle projetait de parachever il y a un an avec le délirant plan Hercule (chef-d’œuvre du naming, comme disent les Anglo-Saxons. Quand on fait un vilain coup, on le baptise d’un nom ronflant, le projet Hercule consistant à transformer notre Gulliver national en unités lilliputiennes).
On aurait pu en rester là, mais non. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Le vieux dicton romain s’applique à la lettre à nos dirigeants. Car en juillet de cette année, ce sera au tour des particuliers de voir leur facture énergie déréglementée. Dérèglement : rien ne résume autant notre situation. Il est climatique, énergétique, idéologique. C’est lui, et pas Poutine, qui explique les variations du prix de l’énergie en forme de montagnes russes – et c’est bien la seule chose qui, ici, soit russe.
Emmanuel Macron, avec la grandiloquence de l'homme prétentieux qu'il n'arrive pas à cesser d'être, a déclaré envoyer au nom de la France des chars de combat légers, "jusqu'à la victoire, jusqu'au retour de la paix en Europe, notre soutien à l'Ukraine ne faiblira pas."
Président d'une France qui crève de l'immigration et de l'européisme énergétique, Emmanuel Macron semble disposer d'un compte illimité pour arroser l'Ukraine d'aides, de "défense aérienne" et autres matériels et personnels (on a des soldats stationnés en Pologne, on se demande bien pourquoi...), mais cet argent magique n'appartient pas au squatteur de l’Élysée, c'est de l'argent volé aux Français à qui on demande de se serrer la ceinture.
Nous n'oublions pas nos frères catholiques de Galicie que les orthodoxes aimeraient mater, mais nous n'oublions pas non plus que le régime de Kiev était universellement reconnu comme l'un des plus corrompus avant le déclenchement de la guerre, c'est pourquoi la position de la France à l'Est doit être la même que pour le reste du monde : action en faveur de la paix et protection des catholiques. Cependant, l'action pour la paix ne peut pas se faire en surenrichissant des oligarques corrompus ni en surarmant un camp dans un conflit entre blancs.
Enfin, Emmanuel Macron doit arrêter de se comporter en groupie de Zelensky et en premier ennemi de Poutine, c'est un jeu de rôles ridicule qui nous a coûté le peu de forces économiques qui nous restaient et qui coûtera demain, si l’Élysée s'entête à faire la guerre à la Russie, le sang des Français.
Le Parti de la France réclame de ses vœux les plus chers la paix entre Européens, et dénonce le jusqu'au-boutisme macroniste qui plombe notre pays du haut des dorures élyséennes.
Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France