Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 43

  • Quimper (29) : Quatre Bosniens en garde à vue pour des centaines de vols et d’usages de cartes bancaires à l’encontre de personnes âgées, commis aux caisses des supermarchés

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Au cours de l’année 2022, un phénomène de « Shoulder surfing » (Regarder par-dessus l‘épaule, en français) a été identifié dans l’ouest de la France, en particulier dans le Finistère, comme l’indique la gendarmerie dans un communiqué, ce jeudi 2 mars. Concrètement, au sein de supermarchés finistériens, un groupe d’individus observaient, par-dessus l’épaule, des personnes âgées, dont la moyenne d’âge est de 77 ans, lorsqu’elles réalisaient leur code de carte bancaire. Par la suite, les malfaiteurs dérobaient discrètement le portefeuille des victimes avant d’utiliser les cartes bancaires pour retirer de l’argent ou pour réaliser des achats. (…)

    Au total, ce sont plusieurs centaines de vols, usages de cartes bancaires et tentatives d’escroqueries au préjudice de personnes âgées qui ont été recensés avec préjudice qui s’élève, pour l’heure, à environ 153 000 €. Grâce aux investigations et à des opérations d’observation transfrontalières, les enquêteurs vont finalement localiser le groupe de malfaiteurs. Et le 26 février, les quatre mis en cause ont été interpellés dans un hôtel de Brive-la-Gaillarde, en possession de 12 000 €, soit le butin de précédents vols commis lors des trois derniers jours.

    Les mis en cause, âgés entre 22 et 35 ans, trois femmes et un homme, appartenant à un groupe criminel organisé international bosnien, ont été placés en garde à vue et déférés au parquet de Quimper mercredi 1er mars. À l’issue, ils ont été placés sous mandat de dépôt dans l’attente de leur jugement le 7 avril sous la forme d’une comparution immédiate à délai différé.

    Le télégramme via fdesouche

  • Pour le très médiatique démographe François Héran, il n’y a pas de « tsunami migratoire » et « la France est très loin d’avoir pris sa part »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Il n’y a pas de «tsunami migratoire», et la France n’est pas un pays si attractif pour les étrangers. Le démographe, professeur au Collège de France, démonte les clichés et enjoint les politiques qui se pencheront bientôt sur la nouvelle loi immigration à faire de même.

    […]

    Comment expliquez-vous l’obsession pour l’immigration, de la droite à l’extrême droite ? C’est une obsession récurrente depuis deux siècles. Par temps de crise, l’autre est de trop. De nos jours, pourtant, les immigrés ne sont pour rien dans le dérèglement climatique, la crise énergétique, la guerre en Ukraine, l’inflation, mais il se trouve toujours des marchands de peur pour raviver cette vieille hantise. Avec des variantes. Eric Zemmour était totalement convaincu, et c’était son erreur, que les Français partageaient sa détestation de l’immigration. D’où sa promesse pathétique de l’abolir de façon rétrospective en créant un «ministère de la Rémigration». Marine Le Pen a fait de ce thème un usage plus tactique. Quand ce n’est plus payant, elle est tout à fait capable de le mettre en retrait au profit du pouvoir d’achat comme lors de la dernière campagne présidentielle. Quant à la droite LR, elle s’est enfermée dans la surenchère des primaires visant un noyau dur de militants. A l’en croire, les gouvernements précédents – ceux de droite compris! – n’auraient rien fait contre la montée de l’immigration, par manque de «courage». Ils prétendent qu’«on n’a pas essayé la fermeté». Comme si les 20 lois votées sur le sujet depuis trente ans (par la droite et par la gauche) n’avaient pas cessé de durcir à outrance la politique migratoire.

    Vous assurez que la migration progresse de façon continue, quelle que soit la majorité poli- tique.

    Après avoir stagné dans les années 1974 à 2000, la part des immigrés, toutes origines confondues, n’a cessé de progresser dans la société française. C’est un phénomène général : elle a progressé de 67% dans le monde depuis l’an 2000. On retrouve cette tendance lourde dans tous les Etats de droit européens, et il est vain d’imaginer que la France puisse y échapper. Cela dit, la progression observée en France reste modérée par rapport à la pression mondiale: moins de 40% depuis 2000.

    […]

    La droite LR hurle à l’appel d’air dès qu’elle entend parler de régularisations. C’est raisonner à courte vue, car si l’on ferme toute voie de régularisation, cela augmentera le nombre d’irréguliers en France au lieu de le réduire, et ce au détriment de l’ordre public qu’on prétend défendre. A mon sens, la gauche devrait saisir l’occasion de conforter les passerelles qui permettent de légaliser certaines situations de fait, par exemple en inscrivant dans la loi le contenu de la circulaire Valls de 2012.

    […]

    Présenter l’immigration comme étant un facteur qui met fin à la continuité historique, c’est puéril. C’est d’ailleurs une formulation euphémisée du «grand remplacement». Il y a une série de variants littéraires un peu chics, cités par Ciotti, Le Pen ou Finkielkraut, autour de ce thème. L’objectif de ces formules – «envahissement», «submersion», «invasion», «grand remplacement» – n’est-il pas finalement de déshumaniser la migration ? C’est certain.

    […]

    La notion même de l’identité française n’a cessé de s’élargir au fil des générations, elle continuera de s’étendre à l’avenir, en incluant les patronymes de toutes origines. […]

    Libération via fdesouche

  • Bordeaux : Une brigade de police a été créée spécialement pour lutter contre la délinquance des “mineurs isolés” immigrés

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Leonard 02/03/2023 à 14h15
     

    Source : fdesouche

  • Implantations de centres d’accueil pour migrants en France : état des lieux (1)

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

     

    Par S. Quintinius ♦ Callac, Saint-Brévin, Saint-Lys, Beyssenac, Bélâbre, Thiverval-Grignon : ces dernières semaines, plusieurs manifestations ont été organisées par des habitants contre le projet des pouvoirs publics d’installer des migrants dans leur commune. Bien qu’ayant comme point commun de concerner des étrangers, ces projets relèvent de mesures bien distinctes. Le présent article vise à faire un état des lieux du dispositif d’accueil et d’hébergement des migrants sur le territoire national. Un second article sera consacré aux enjeux qu’il représente pour la société française.

    Les villages « horizon »

    À Callac, dans les Côtes d’Armor, le maire a signé en 2021 une convention avec le fonds de dotation Merci, afin d’installer plusieurs familles de migrants dans la commune. En raison de l’opposition d’une partie de la population, le maire a annoncé le 11 janvier 2023 renoncer à son projet (1).

    Parmi les projets qu’elle finance, la fondation privée Merci soutient l’installation de migrants dans des communes. Son rapport d’activité de l’année 2021 donne des informations sur la nature de l’aide qui est apportée aux communes qui contractent avec elle  : « Horizon propose de rénover ou de construire des « lieux de vie » avec des personnes réfugiées et non-réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront ensemble au développement économique, urbain, social et culturel d’un territoire » (2). Une carte de France dans le rapport d’activité fait apparaitre une vingtaine de sites qui pourraient devenir des « villages horizon ». La fondation a précisé après la décision du maire de Callac que « de nombreuses communes se sont déjà portées volontaires pour accueillir le projet. » (3).

    Les centres de préparation au retour

    Le 11 février 2023, près de Toulouse, à Saint-Lys, des habitants ont manifesté dans les rues de la commune à l’appel du « collectif Saint-Lysien ». Ils entendaient protester contre le projet d’installation d’un centre de préparation au retour, qui pourrait accueillir jusqu’à 120 migrants (4).

    Les premiers centres de préparation au retour ont vu le jour à partir de 2015. Leur vocation est selon un rapport sénatorial paru en mai 2022 de « développer des alternatives à la rétention pour l’éloignement des ressortissants de pays tiers d’une part, (et) fluidifier le parcours des demandeurs d’asile d’autre part » (4). A fin 2021, 34 centres disposant de 2 151 places étaient implantés sur le territoire national. Si les crédits dédiés à ce dispositif sont en très forte hausse en 2023 (+29 millions d’euros en autorisations d’engagement par rapport à 2022), le nombre de créations de nouveaux centres prévu cette année n’est pas connu (5).

    Le Plan grand froid

    L’État a réquisitionné en décembre 2022 dans le cadre du Plan grand froid deux cents places d’hébergement dans le domaine de Grignon, à Thiverval-Grignon (Yvelines) pour y loger principalement des migrants. Une manifestation a été organisée le 11 février 2023 pour le dénoncer (6).

    Le Plan grand froid vise selon les pouvoirs publics à « prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures de l’hiver et ses aspects collatéraux, en portant une attention particulière aux populations vulnérables » (7). En Ile de France, ce plan a été déclenché le 11 décembre 2022 et s’est traduit notamment par le renforcement du nombre de places d’hébergement. Selon le journal Les Échos, « cette solution d’urgence (l’hébergement au domaine de Grignon NDLR), adoptée pour la période hivernale, devrait prendre fin entre les mois de mars et de mai 2023. » (8)

    Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile

    Plusieurs manifestations (et contre manifestations) ont été organisées ces dernières semaines à travers la France contre l’implantation de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) : à Beyssenac (Corrèze) le 18 février (9), à Saint-Brévin (Loire Atlantique) et à Bélâbre (Indre) le 25 février (10).

    Les CADA en projet dans ces communes sont l’un des types de structures du Dispositif National d’Accueil (DNA), dont la vocation est de permettre aux demandeurs d’asile et aux réfugiés sans logement d’être hébergés.

    Le Dispositif National d’Accueil

    Les différents types de structures du DNA sont les suivants :

    • Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. Ils comptaient fin 2022 près de 50 000 places dans un parc d’hébergement de plus de 390 centres répartis sur le territoire national (11).
    • Les centres d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA). Ils ont été mis en place pour pallier au manque de places en CADA. Il peut s’agir de places dans des foyers, des appartements ou des chambres d’hôtel. Il y avait fin 2021 64 500 places dans 446 HUDA.
    • Le programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (PRAHDA). Il consiste essentiellement en places dans des hôtels rachetés pour l’occasion. 5 351 places dans 59 sites ont été créées dans ce cadre.
    • Les 57 centres d’accueil et d’étude de situations (CAES) sont destinés aux personnes qui souhaitent demander l’asile. Ils comptent environ 6 000 places.
    • Les 144 centres provisoires d’hébergement (CPH) accueillent les bénéficiaires de la protection internationale avant leur départ vers d’autres types d’hébergements « durables ». Ils comptent près de 10 000 places.

    Les capacités du Dispositif National d’Accueil ont très fortement progressé depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017. Le nombre de places est passé de 82 362 en 2017 à 113 382 en 2022. Selon un rapport sénatorial paru le 17 novembre 2022, 4 900 nouvelles places vont être créées cette année (2 500 en CADA, 1 500 en CAES et 900 HUDA) (12).

    Sources : Ministère de l’intérieurrapport sénatorial 121 2022

    Plus généralement, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration déclarait récemment au sujet de l’hébergement d’urgence : « On est le seul pays à considérer que chaque personne, peu importe son statut à droit à un hébergement d’urgence, sans conditions. 40% des places dans l’UE sont en France » (13).

    Le coût budgétaire du DNA

    Le financement du DNA dépend principalement de deux lignes du budget de l’État :

    • l’action « Garantie de l’exercice du droit d’asile », dotée d’un budget de 1,89 milliards d’euros (en autorisations d’engagement) en 2023 ;
    • l’action « Accompagnement des réfugiés », dont le budget est de 122 millions d’euros en 2023.

    Plus globalement, le gouvernement a alloué 2,674 milliards d’euros (en A.E.) à la mission « Immigration, asile et intégration » en 2023, soit 681 millions d’euros de plus que l’année dernière (14).

    Les centres d’hébergement des Mineurs Non Accompagnés

    Contrairement aux demandeurs d’asile, lesdits Mineurs Non Accompagnés (MNA) relèvent d’une prise en charge non de l’État mais des départements. Une étude réalisée en 2017 a fait ressortir qu’un quart des MNA était logé dans un centre d’hébergement, d’autres étant avant l’évaluation de leur minorité sans hébergement connu (15).

    Source : Mission MNA du ministère de la justice

     

    Compte tenu de la progression continue du nombre de jeunes étrangers demandant à être pris en charge au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance, la création de nouveaux centres d’hébergement dans différentes communes est également plus que jamais à l’ordre du jour.

     

    S. Quintinius
    02/03/2023

     

    (1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/guingamp/le-maire-callac-renonce-au-projet-conteste-d-accueil-de-migrants-ce-n-etait-plus-tenable-2691482.html
    (2) https://fondsdedotationmerci.org/
    (3) https://mailchi.mp/5fc331fe86cb/arrt-du-projet-horizon-callac
    (4) https://www.ladepeche.fr/2023/02/15/manifestation-contre-le-centre-de-migrants-11000184.php
    (5) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_fin/l16b0292-tiii-a28_rapport-fond.pdf
    (6) https://actu.fr/ile-de-france/thiverval-grignon_78615/une-manifestation-anti-migrants-devant-le-domaine-de-grignon-le-11-fevrier_57187304.html
    (7) https://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/Actualites/Plan-Grand-Froid-declenche-a-Paris-l-Etat-renforce-ses-mesures-pour-les-personnes-a-la-rue
    (8) https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/yvelines-le-domaine-de-grignon-utilise-comme-refuge-temporaire-pour-sans-abri-1890901
    (9) https://www.lamontagne.fr/arnac-pompadour-19230/actualites/creation-d-un-centre-d-accueil-de-refugies-a-beyssenac-opposants-et-defenseurs-du-projet-se-font-face_14264717/
    (10) https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-belabre-l-arrivee-d-un-centre-de-demandeurs-d-asile-provoque-des-tensions-4066315
    (11) Rapport d’activité 2021 – Ofii
    (12) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-316.html
    (13) https://twitter.com/j_jaures/status/1628462208135864322
    (14) https://www.senat.fr/rap/l22-115-316/l22-115-3164.html#toc35
    (15) https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/un-quart-des-mineurs-non-accompagnes-mna-dormaient-en-centre

    La boutique en ligne de l'Institut Iliade

     

     
  • Interruption du Grand Remplacement ? Des Subsahariens quittent la Tunisie car ils ont peur de se faire lapider par la population (VIDÉO)

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Posté par Eric Martin

    Interruption du Grand Remplacement ? Des Subsahariens quittent la Tunisie car ils ont peur de se faire lapider par la population (VIDÉO)

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1630267519666913280

     

     

    Source : AJ+ via ndf