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  • Charles Michel, un président du Conseil européen aux voyages coûteux et polluants

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    Les dépenses liées aux déplacements du dirigeant européen sont très supérieures à celles de ses prédécesseurs. Elles s’expliquent notamment par un recours fréquent aux avions privés, y compris pour de courts trajets. Une enquête du Monde atteste une augmentation substantielle des dépenses du dirigeant européen et un usage intensif des avions privés, très coûteux et néfaste en termes de bilan carbone.

    A Bruxelles, le goût de Charles Michel pour les voyages fait jaser. Depuis le reflux du Covid-19, le président du Conseil européen s’est transformé en véritable globe-trotter. De New York à Pékin, de Phnom Penh à Johannesburg, de Doha à Tokyo, en passant par Berlin, Paris ou Prague, il parcourt la planète. Dans les institutions, des diplomates comme des fonctionnaires s’offusquent des déplacements « coûteux » de l’ex-premier ministre belge. La presse spécialisée sur les affaires communautaires, que Charles Michel et son entourage consultent avec angoisse chaque matin, se fait régulièrement l’écho de ces critiques.

    Pour 2024, le budget du président du Conseil européen, en cours d’adoption, s’élève à 2,6 millions d’euros, en hausse de 27,5 % par rapport à 2023, comme l’a révélé Politico. Cette augmentation s’explique « principalement », indique le secrétariat général du Conseil dans une note du 1er mars, par « l’intense activité internationale » de Charles Michel « à la suite de la guerre en Ukraine ». « Il faut expliquer aux pays tiers nos sanctions contre Moscou et lutter contre le narratif de Poutine selon lequel elles seraient responsables de l’inflation », détaille son entourage. Lors d’une réunion consacrée au sujet, le 9 mars, neuf pays, dont l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, ont néanmoins demandé des « éclaircissements » sur cette hausse. L’Autriche et la Slovaquie ont évoqué les « problèmes d’image » qu’un tel train de vie peut poser.

    L’an prochain, les dépenses de voyages de Charles Michel et des délégations qu’il emmène – membres du cabinet, personnels du protocole, de la sécurité, du service communication, cameraman, photographe… – devraient atteindre 1,985 million d’euros, supérieures de plus d’un tiers à celles inscrites au budget 2023. Du temps de ses prédécesseurs, son compatriote Herman Van Rompuy (2010-2014) et le Polonais Donald Tusk (2014-2019), ces frais ne dépassaient pas 500 000 euros pour un budget total contenu sous le million d’euros. L’inflation ne peut expliquer à elle seule cette envolée.

    Désireux de faire exister l’Union européenne (UE) sur la scène mondiale, de l’incarner aux côtés des présidents américain ou chinois, Charles Michel conçoit sa fonction comme éminemment internationale. Au-delà des obligations qu’elle implique – rencontrer des dirigeants européens afin de préparer les conseils des chefs d’Etat et de gouvernement, participer à des sommets internationaux (G20, G8, G7, COP, sommets bilatéraux…) –, l’ex-premier ministre belge veut faire entendre la voix de l’Europe partout sur la planète. « Plusieurs dirigeants, comme Merkel ou Macron, lui ont demandé, avant sa nomination, de s’engager plus avec les pays tiers », assure une source. « Au lieu d’aborder la fonction avec humilité, il considérait qu’il avait rendez-vous avec l’histoire », ironise un diplomate européen. […]

    Le Monde via fdesouche

  • Face aux réactions hostiles des habitants à des projets d’accueil de migrants, élus et associations demandent plus de soutien de l’Etat

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    La contestation de projets d’accueil de migrants sur le territoire prend des proportions qui inquiètent acteurs associatifs et élus locaux. Ils souhaiteraient que l’Etat se montre davantage à leurs côtés.

    Depuis plusieurs mois, les tensions s’exacerbent autour de projets d’accueil de migrants sur le territoire, dénoncés par l’extrême droite. Elus et associations s’en inquiètent. « Je n’ai pas vu un message de soutien du ministre de l’intérieur au maire de Saint-Brévin », dénonce Damien Carême (Europe Ecologie-Les Verts), député européen et coprésident de l’Association nationale des villes et territoires accueillants. La maison de l’élu de Loire-Atlantique a été la cible, dans la nuit du 21 au 22 mars, d’un incendie volontaire. Depuis plusieurs semaines, l’extrême droite organisait dans la commune des rassemblements hostiles au déménagement d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). « Il faut une parole pour ces élus locaux qui s’engagent au nom des besoins de l’Etat », poursuit M. Carême.

    La plupart des projets contestés relèvent de marchés publics, dans le cadre du parc d’hébergement des demandeurs d’asile. « L’Etat doit prendre la pleine mesure de la multiplication des actes d’intimidation », défend à son tour Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 870 associations de lutte contre l’exclusion, parmi lesquelles des opérateurs de CADA.

    (…) Le maire de Callac (Côtes-d’Armor), Jean-Yves Rolland, vit comme un « échec » d’avoir abandonné, en janvier, un projet d’accueil de réfugiés, face à une « campagne d’intimidation de l’extrême droite ». Chloé Freoa, la directrice de Merci, le fonds qui portait ce projet, analyse : « On était novice mais on sait aujourd’hui qu’il y a des enjeux de communication énormes autour de ces projets. » Elle a, en outre, « l’impression que la préfecture n’a pas pris la mesure de la situation »« Entre avril [2022] et janvier, relate-t-elle, il y a eu seize plaintes déposées par des élus. On parle de menace de mort, d’appel au viol, d’injures, de dégradation de bien public… »

    Au ministère de l’intérieur, on reconnaît le « besoin d’explication et de transparence de la part des porteurs de projet et des représentants de l’Etat », tout en souhaitant privilégier la discrétion. Un cadre de la Place Beauvau défend ainsi la construction d’un « consensus local » par les préfets. « On n’a pas intérêt à en faire un sujet national », croit-il.

    Le Monde via fdesouche

  • Nîmes (30) : un policier de la BAC sérieusement blessé après une course-poursuite avec des “jeunes du 13” ; des armes de guerre découvertes dans leur véhicule

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    Un policier de la BAC a été frappé et blessé sérieusement après une course-poursuite dans les rues de Nîmes. 

    Au départ, il s’agissait d’une voiture suspecte et d’un contrôle de Police au milieu de cette nuit de dimanche à lundi. Mais au lieu de s’arrêter, le conducteur a pris énormément de risques sur la route pour échapper aux forces de l’ordre. Plusieurs kilomètres de course-poursuite, pour finalement parvenir à coincer le véhicule suspect. Les “malfaiteurs”, ont ensuite refusé les interpellations et l’un d’entre eux a frappé et blessé un membre de la brigade anti-criminalité.

    Si cette équipe venue des Bouches-du-Rhône a refusé le contrôle, c’est probablement à cause du chargement… Dans le véhicule, les policiers ont découvert plusieurs armes, dont certaines de guerre. Les quatre “individus”, des jeunes du “13”, ont été arrêtés et placés en garde à vue, tandis qu’une enquête est ouverte concernant ce refus d’obtempérer, mise en danger de la vie d’autrui, violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, et aussi sur la découverte des armes.

    Objectif Gard via fdesouche

  • A partir du 25 avril, la France interdite par sa règlementation d’exporter des céréales hors Europe

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    C’est une situation ubuesque pour l’une des principales puissances agricoles mondiales. Un peu plus de 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées par une décision administrative. À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d’Europe.

    À cette date, l’utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l’Hexagone. Elle permet d’empêcher la propagation d’insectes d’un pays à l’autre. Sans cela, pas de certificat de traitement à l’arrivée au port. 

    La décision remonte à fin octobre 2022. Elle a été prise par l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (Anses). C’est une spécificité française, l’autorisation d’utilisation de la phosphine ayant été renouvelée ces derniers mois dans la plupart des pays européens voisins.

    Le Figaro via fdesouche

  • Tarbes (65). Un homme de 28 ans en urgence absolue après avoir été poignardé en plein centre ville lors d’une rixe

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    fdesouche

    Dimanche soir, vers 18 h 30, les pompiers ont porté assistance à un homme de 28 ans qui, à la suite d’une rixe, a été blessé par arme blanche, sur la place Marcadieu à Tarbes, à proximité. En urgence absolue, il a été médicalisé sur place par les équipes du SMUR

    La Nouvelle République des Pyrénées