Publié par Guy de Laferrière le 13 avril 2023
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Publié par Guy de Laferrière le 13 avril 2023
Publié par Guy de Laferrière le 13 avril 2023
L’armée anglaise dans Paris compte environ 3 000 hommes et est soutenue par l’université de Paris. 2000 routiers et écorcheurs la renforcent. La garnison attend également un renfort de 3 000 Anglais.
L’armée française est dispersée et, seul contre presque tous, le connétable Arthur III de Richemont, duc de Bretagne, soutenu par d’anciens compagnons de la Pucelle d’Orléans tels La Hire, Jehan de Dunois, cousin naturel du Roi, Jehan de Brosse Maréchal de Sainte-Sévère et Jehan Poton de Xaintrailles conduit une armée de 5000 Bretons pour reconquérir Paris.
En novembre 1438, Charles VII (1403-1461) peut retrouver sa capitale, abandonnée en 1418. Richemont encercle Paris par le nord et le sud, en s’assurant le contrôle de la vallée de l’Oise, de la Champagne et de la Brie. L’Ost royal profite aussi de la révolte des Parisiens dans la capitale, des bourgeois menés par le Receveur aux Comptes Michel de Laillier. Richemont avec une petite troupe de cinq à six cents combattants réussit à se faire ouvrir la porte Saint-Jacques et pénètre dans Paris où il est accueilli en libérateur par la population enthousiaste aux cris de « vive le Roi et le duc de Bourgogne ».
Débordés, les Anglais se réfugient dans la Bastide Saint-Antoine (Bastille). Richemont leur promet alors la vie sauve s’ils quittent Paris, ce qu’ils font le 15 avril 1436.
Cette libération, réalisée avec peu de pertes et sans effusion de sang ni de pillage, est célébrée le 22 avril, par une grande fête religieuse, au milieu d’une foule immense. Cette fête est renouvelée pendant trois siècles, jusqu’à la révolution, comme une victoire nationale.
Dans la foulée, Creil, Meaux et Montereau sont délivrées.
La libération de la France commence, mais il faudra 20 ans au connétable pour l’achever.
Illustration : toile commandée par le comte d’Angiviller au nom de Louis XVI, ce tableau de Jean-Simon Berthélemy commémore l’événement : « La Reprise de Paris sur les Anglais » (1787), musée du Louvre.
Source : contre-info
Publié par Guy de Laferrière le 12 avril 2023
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exclu pour l'instant la possibilité d'un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine. Il a fait part de son point de vue dans une interview accordée au groupe de presse allemand Funke, publiée samedi 8 avril:
"La Russie doit arriver au point où elle est prête à s'engager dans des négociations constructives", a répondu M. Blinken lorsqu'il a été interrogé sur la possibilité de négociations de paix entre Moscou et Kiev.
L'objectif, a-t-il ajouté, "doit être une paix juste et durable."
"Pour certains, l'idée d'un cessez-le-feu peut être tentante, et je le comprends, mais s'il équivaut à entériner de facto de l'occupation par la Russie d'une partie importante du territoire ukrainien, il ne s'agira pas d'une paix juste et durable. La Russie pourrait redéployer ses forces et, à un moment donné, attaquer à nouveau", a déclaré le secrétaire d'État américain.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes lors d'un point de presse le 11 janvier que la Russie avait toujours été prête à résoudre les problèmes par le biais de négociations. Il a toutefois fait remarquer que la loi ukrainienne interdisait au président du pays de dialoguer avec le Kremlin et que les États occidentaux "n'étaient pas prêts à accorder à Kiev une quelconque flexibilité sur cette question." À cet égard, "il ne faut pas dire qu'il y ait des perspectives (de négociations avec l'Ukraine)", a précisé le porte-parole.
Source: https://www.origo.hu/nagyvilag/20230408-egyesult-allamok-orosz-ukran-haboru-tuzszunet-ukrajna.html
Traduction: Albert Coroz
Publié par Guy de Laferrière le 12 avril 2023
C’est une histoire digne des plus grands polars qui a été racontée devant le tribunal correctionnel de Nîmes (…) elle relate comment un couple originaire d’Annecy et de Cran-Gevrier a fait fortune grâce à un trafic international de faux billets.
En façade, rien de suspect. Tous deux louent un appartement à Cran-Gevrier et vivent du RSA et des APL. Mais en réalité, leur train de vie est tout autre puisqu’ils occupent une villa située au bord du lac, à Talloires, et circulent dans une Porsche Cayenne. Ils sont également amateurs de voyages, de montres et de vêtements de luxe et de sorties en hélicoptère.
Wahid Ouechtati – déjà condamné en Suisse en 2019 pour trafic de fausse monnaie – achetait des faux billets en Italie, à Naples plus précisément, puis les revendait à ses clients en France. Pour ne pas laisser de traces, il payait ses fournisseurs via Western Union et se faisait rémunérer en cryptomonnaie sur des sites spécialisés. Enfin, il convertissait régulièrement son cash virtuel en argent liquide sonnant et trébuchant.
Grâce à ce montage, et sachant qu’un faux billet de 100 euros coûte 12,50 euros, les enquêteurs ont pu déterminer qu’entre juin 2019 et février 2021, sur la base de 43 200 euros expédiés en Italie, Wahid Ouechtati a acquis pour 345 600 euros de fausse monnaie. Qu’il a ensuite revendu pour un montant compris entre 76 000 et 172 000 euros.
Dans son entreprise, l’Annécien a été aidé par sa compagne, Lorène Broncin, également titulaire d’un cryptocompte, et deux complices locaux : Malik Adda-Benattia (36 ans) et Anaïs Macri (34 ans).
À l’issue du procès, Wahid Ouechtati a été condamné à 5 ans de prison et 10 000 euros d’amende, Malik Adda-Benattia à 2 ans de prison et 10 000 euros d’amende, Lorène Broncin à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis et Anaïs Macri à 2 ans de prison dont 1 avec sursis.