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  • Conspiracy Watch de Rudy Reichstadt a reçu 60 000 euros du fonds lancé par Marlène Schiappa après la décapitation de Samuel Paty

    Publié par Guy de Laferrière le 17 avril 2023

     

    Le fonds Marianne, créé en 2021 par la secrétaire d’État Marlène Schiappa pour promouvoir les valeurs républicaines après l’assassinat de Samuel Paty, est au cœur d’une polémique grandissante. Le magazine “Marianne” et “L’Œil du 20 heures” de France 2 ont mené une enquête sur l’utilisation des 2,5 millions d’euros de subventions allouées à différentes associations.


    Parmi les bénéficiaires figure l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM), qui a reçu 355 000 €. Cette association est dirigée par Mohamed Sifaoui, qui aurait empoché avec son co-dirigeant 120 000 € de salaires, alors que les statuts de l’association interdisent aux administrateurs de toucher une quelconque rémunération. Pour lutter contre la radicalité, l’USEPPM a réalisé 13 vidéos qui n’ont pas atteint 100 vues sur YouTube et dispose d’un site internet peu attractif et d’un compte Facebook avec seulement cinq amis.

    Au début du mois d’avril, la famille de Samuel Paty avait exprimé sa profonde indignation face aux révélations concernant l’utilisation controversée des subventions destinées au Fonds Marianne, déclarant qu’elle était « particulièrement heurtée » par cette situation ainsi que par l’absence de mesures de contrôle sur l’utilisation de ces subventions.

    Jusqu’à présent, la liste des dix-sept bénéficiaires du Fonds Marianne était gardée secrète. Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), en charge du dossier, avait refusé de communiquer les détails. Mais nous apprenons par le biais de Libération que d’autres associations ont également bénéficié du Fonds Marianne. Comme le site Conspiracy Watch de Rudy Reichstadt proche d’Antoine Daoust — du tristement célèbre et très controversé site « Fact & Furious » — a obtenu un chèque de 60 000 euros pour la production de notices d’information sur de grands thèmes complotistes et la mise à jour de notices existantes. La Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme) a aussi reçu 95 000 euros pour le développement du campus numérique Sapio et la création de ressources pédagogiques.

    Beaucoup d’argent a été investi pour lutter contre le conspirationnisme, le racisme et les identitaires d’extrême droite. Cependant, on peut se demander quel est le lien avec l’assassinat de Samuel Paty par Abdoullakh Anzorov, un réfugié d’origine tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié ? Les fonds alloués à différents projets sont totalement déconnectés de cet assassinat ignoble. C’est dans ces conditions obscures que l’association « Reconstruire le commun », présidée par une Ahlam Menouni, aurait reçu 330 000 euros du fonds Marianne. Cette association, créée peu avant la mise en place du fonds a publié des vidéos sur YouTube afin de dénigrer les adversaires d’Emmanuel Macron en pleine campagne présidentielle. Un scandale pour la famille et les amis de Samuel Paty !

    Voici les autres associations qui ont bénéficié du fonds Marianne :

    • USEPPM : 355 000 euros pour la création de comptes sur les réseaux sociaux, salaires versés à deux des dirigeants.
    • Reconstruire le commun : 330 000 euros pour la création de vidéos controversées dirigées contre certains opposants à la majorité.
    • Civic Fab : 315 400 euros pour le développement de projets visant à combattre les discours de manipulation, encourager l’esprit critique et l’organisation d’ateliers auprès de public défavorisé, ainsi que pour un programme autour des mémoires de la colonisation française.
    • Fraternité générale : 292 200 euros pour la création de comptes sur les réseaux sociaux et la diffusion d’un contre-discours fraternel positif en riposte aux discours de haine.
    • Mémoire et BD : 88 960 euros pour la réalisation d’un manga constitué de plusieurs histoires courtes autour des relations et de l’égalité garçons-filles dans les quartiers prioritaires de la ville.
    • ISD (Institute of Strategic Dialogue) France : 80 000 euros pour la cartographie des acteurs de lutte contre la désinformation, un projet de recherche sur les mobilisations des identitaires d’extrême droite sur les réseaux sociaux, des traductions de rapports, la rédaction de ressources pédagogiques et de guides pratiques, et des webinaires.
    • Bibliothèques sans frontières (BSF) : 70 320 euros pour la web-série « Questions-réponses sur la laïcité » et la confection et diffusion d’un kit pédagogique à destination d’enseignants et d’éducateurs.
    • Spicee : 70 000 euros pour le développement de la plateforme Spicee Educ, la production de nouveaux contenus, les améliorations techniques de la plateforme, et la diffusion auprès des enseignants et des associations.
    • France fraternité : 60 000 euros pour la réalisation de podcasts sur les mots piégés du débat républicain diffusés sur Beur FM et SaphirNews, et des portraits de jeunes qui réussissent issus de la diversité.
    • Lumières sur l’info : 50 000 euros pour la création d’une nouvelle série de vidéos sur la vérification des informations et des sources, à destination d’un public adolescent.
    • Génération numérique : 25 000 euros pour une action de riposte contre la désinformation en ligne.
    • 2P2L : 20 000 euros pour la réalisation de dix vidéos de la série « Conspirations ? » autour du complotisme et à destination des jeunes, diffusées sur LCP.
    • La Chance pour la diversité dans les médias : 20 000 euros pour le financement de leur programme habituel d’éducation aux médias.

    Suite aux révélations concernant Mohamed Sifaoui et l’opacité entourant la liste des bénéficiaires du Fonds Marianne, des questions se posent sur l’utilisation des subventions et la transparence dans l’attribution des financements.

  • Argy (36) : pour sauver le club de foot du village de 600 habitants, ses dirigeants font appel à des demandeurs d’asile

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    L’association sportive d’Argy (Indre), village de 600 habitants, était sur le point, l’été dernier, de tirer le rideau faute de joueurs. Mais les dirigeants ont fait appel à une quinzaine de migrants pour relancer le club. Depuis presque un an, l’équipe d’Argy accueille dans ses rangs une quinzaine de jeunes migrants venus de sept pays différents. « C’est le foot qui nous a unis », assure le président du club.

    Derrière la main courante, Bernadette est tout sourire : « J’étais joueuse, dirigeante, j’ai tenu la buvette… Ce club a 102 ans mais, sans les migrants, il n’existerait plus. On peut leur dire merci ! » L’US Argy (Indre), qui évolue en quatrième division départementale, a effectivement failli péricliter. Faute de licenciés. « À la fin de l’été dernier, on s’est retrouvé avec seulement six joueurs. On allait mettre le club en sommeil », explique son président, Jean-Marie Biaunier, 62 ans, métallier serrurier.

    C’était compter sans la proposition d’un des joueurs de faire venir ses copains, pour la plupart hébergés dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile. L’idée a mûri. Les jeunes sont venus à une assemblée générale. Le courant est immédiatement passé entre eux et les dirigeants.

    « On a vu arriver des joueurs de sept nationalités différentes, gambienne, malienne, guinéenne, salvadorienne, colombienne, ivoirienne, haïtienne… Ils se réunissaient dans les parcs pour jouer au foot, après le travail. Ils voulaient évoluer en championnat. Mais monter une structure, c’est compliqué. Nous, on l’avait mais on n’avait plus de joueurs. Ça a tout de suite matché. C’est le foot qui nous a unis. L’aventure dure depuis bientôt un an », relate Jean-Marie Biaunier.

    Le Parisien via fdesouche

  • Boomers cosmopolites du Conseil constitutionnel

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    Qui pouvait imaginer que l'aréopage de boomers cosmopolites du Conseil constitutionnel, zélés serviteurs du Système depuis toujours, allaient prendre une décision de défiance vis-à-vis du pouvoir en place ?
    Cette institution, complètement dévoyée par son mode de nomination oligarchique, ne sert plus désormais qu'à bloquer tout ce qui pourrait ressembler à une législation trop réactionnaire selon les critères politiques très progressistes de ses membres.
    Le Parti de la France enverra ces gnomes malfaisants dans un EHPAD, y nommera à la place de vrais constitutionnalistes et limitera le rôle du Conseil constitutionnel uniquement au contrôle de légalité.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
     
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  • Bordeaux : « Il vient d’Algérie et c’est très compliqué de repartir dans l’autre sens. » ; sous OQTF et ayant “souvent varié noms, prénoms, dates et villes de naissance”, il écope de 6 mois de prison pour vol

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    Il a d’abord nié en bloc. Avant de reconnaître l’évidence. « Oui, c’est moi sur la vidéo, c’est moi qui ai pris le téléphone », murmure un jeune de 26 ans, dans le box des prévenus de l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Bordeaux.

    Il est jugé sous une identité, mais, depuis son arrivée sur le territoire français il y a neuf ans, a souvent varié noms, prénoms, dates et villes de naissance au fil des alias présentés. Le 11 avril vers 20 h 45, cours Victor-Hugo à Bordeaux, une jeune femme s’est rendu compte que son téléphone avait disparu de son sac. Elle a pu géolocaliser son appareil et le voir se déplacer cours de l’Argonne et s’arrêter à Talence.

    La vidéosurveillance d’un bar a filmé la scène du vol. Le prévenu est clairement identifiable. Le lendemain, la victime s’est rendue à l’endroit où elle a perdu la trace de son smartphone. Là, elle a reconnu le voleur et appelé la police municipale.

    « Et les autres téléphones », s’interroge le président. « Je les ai achetés en magasin », rétorque le prévenu qui fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. « Je sais que je dois partir mais je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de passeport et j’ai une fille, née en France, que je ne veux pas laisser derrière moi. »

    (…) « Il vient d’Algérie et c’est très compliqué de repartir dans l’autre sens. » Le tribunal a opté pour une peine de six mois et une incarcération immédiate.

    Sud Ouest via fdesouche

  • La sensibilité aux odeurs corporelles et la xénophobie seraient liées : c’est ce qu’avance une étude menée sur 7.000 personnes issues de neuf pays

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    La sensibilité aux odeurs corporelles et la xénophobie seraient liées

    Avis aux nez sensibles. Si vous êtes facilement écœuré par les odeurs corporelles d’autres personnes, vous avez plus de chances d’être xénophobe. Une étude publiée par l’Institut Karolinska de Stockholm, et relayée par The Telegraph, est parvenue à ces résultats.

    7.000 personnes issues de neuf pays ont répondu à un questionnaire de l’institut suédois qui présente un scénario comportant un groupe fictionnel d’individus originaires du pays de «Drashnea» situé soit en Europe de l’Est, soit en Afrique de l’Est. Ces migrants fuient le chaos ambiant dans leur pays et cherchent à venir dans la région des personnes interrogées.

    Les sondés se sont vu poser six questions pour mesurer leur ressenti personnel quant à l’immigration, puis sur diverses odeurs désagréables (sueur, pieds, urine, haleine…). Ils devaient ensuite attribuer une note de dégoût, de 1 à 5, à chacune des senteurs.

    Il en est ressorti que ceux qui sont le plus écœurés par ces parfums sont également ceux qui sont le plus xénophobes. Par ailleurs, les personnes les plus âgées et les moins éduquées ont montré le plus d’aversion face aux migrants.

    www.slate.fr via fdesouche