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  • Trafic mondial de faux billets : allocataires du RSA et des APL, Wahid et Lorène partageaient leur vie entre… villa, Porsche et virées en hélico

    Publié par Guy de Laferrière le 12 avril 2023

    C’est une histoire digne des plus grands polars qui a été racontée devant le tribunal correctionnel de Nîmes (…) elle relate comment un couple originaire d’Annecy et de Cran-Gevrier a fait fortune grâce à un trafic international de faux billets.

    En façade, rien de suspect. Tous deux louent un appartement à Cran-Gevrier et vivent du RSA et des APL. Mais en réalité, leur train de vie est tout autre puisqu’ils occupent une villa située au bord du lac, à Talloires, et circulent dans une Porsche Cayenne. Ils sont également amateurs de voyages, de montres et de vêtements de luxe et de sorties en hélicoptère.

    Wahid Ouechtati – déjà condamné en Suisse en 2019 pour trafic de fausse monnaie – achetait des faux billets en Italie, à Naples plus précisément, puis les revendait à ses clients en France. Pour ne pas laisser de traces, il payait ses fournisseurs via Western Union et se faisait rémunérer en cryptomonnaie sur des sites spécialisés. Enfin, il convertissait régulièrement son cash virtuel en argent liquide sonnant et trébuchant.

    Grâce à ce montage, et sachant qu’un faux billet de 100 euros coûte 12,50 euros, les enquêteurs ont pu déterminer qu’entre juin 2019 et février 2021, sur la base de 43 200 euros expédiés en Italie, Wahid Ouechtati a acquis pour 345 600 euros de fausse monnaie. Qu’il a ensuite revendu pour un montant compris entre 76 000 et 172 000 euros.

    Dans son entreprise, l’Annécien a été aidé par sa compagne, Lorène Broncin, également titulaire d’un cryptocompte, et deux complices locaux : Malik Adda-Benattia (36 ans) et Anaïs Macri (34 ans).

    À l’issue du procès, Wahid Ouechtati a été condamné à 5 ans de prison et 10 000 euros d’amende, Malik Adda-Benattia à 2 ans de prison et 10 000 euros d’amende, Lorène Broncin à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis et Anaïs Macri à 2 ans de prison dont 1 avec sursis.

    […] Le Dauphiné via fdesouche

  • Ils partent en Algérie mais rentrent chaque mois toucher leur RSA dans le Rhône : 6 mois de prison avec sursis pour deux frères algériens

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    En 2021, sur 35,6 millions de contrôles, les Caisses d’allocations familiales (CAF) de France ont détecté 43 200 fraudes.

    Le Rhône n’est pas épargné, à l’instar de cette affaire jugée dans la semaine au tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône. Deux frères installés en Algérie depuis cinq ans revenaient ensemble chaque mois, le même jour, pour toucher leur RSA dans le Rhône.

    Face aux enquêteurs, ils ont expliqué que le retour en Algérie avait été temporaire, pour veiller sur leurs proches durant l’épidémie de Covid-19.

    Une version peu crédible qu’ils n’ont pas eu l’occasion de présenter aux juges puisqu’ils n’ont pas fait le voyage jusqu’au tribunal.

    Selon le Progrès, la justice caladoise les a condamnés à 6 mois de prison avec sursis. Il leur est également demandé de rembourser les sommes réclamées par la CAF du Rhône, soit un préjudice de 16 059 par frère, soit plus de 32 000 euros au total.

    Si 1% des contrôles réalisés mettent au jour des fraudes à la CAF, un quart permet a contrario d’apprendre aux allocataires qu’ils peuvent prétendre à des versements plus importants.

    Lyon Mag via fdesouche

  • La Seine-Saint-Denis ayant trop d’allocataires du RSA, l’État mettra la main à la poche dès 2022

    Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2021

    fdesouche

    Le département de Seine-Saint-Denis, en proie à des difficultés financières en raison du nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA), s’apprête à bénéficier dès 2022 de la “renationalisation” du RSA […]

    Capital

    […] Avec près de 90.000 foyers bénéficiaires du RSA, la Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, fait face à une dépense de plus en plus difficilement supportable pour ses finances. En 2020, il a versé 551 millions d’euros au titre de cette allocation – soit plus d’un quart de ses dépenses de fonctionnement -, dont 220 millions restant à sa charge après la compensation de l’Etat. Depuis 2012, ce reste à charge a augmenté de 120 %, soit davantage que le RSA (+54 %), indique-t-on au conseil départemental.

     

    […] En contrepartie, le département s’est engagé à doubler les crédits consacrés à l’insertion des allocataires – une compétence qu’il conservera. Aujourd’hui, ceux-ci représentent seulement 5 % de ses dépenses liées au RSA, contre 10 % en moyenne dans les autres départements.

    « C’est un accord gagnant-gagnant puisque le département retrouve des marges de manœuvre financière et qu’il réinvestit sur une politique prioritaire pour lui et pour l’Etat », explique-t-on à Matignon.

    Le RSA a déjà été recentralisé à Mayotte et en Guyane en 2019, ainsi qu’à La Réunion en 2022. […]

    Les Echos

  • Au RSA, une famille turque avait 500.000 euros sur onze comptes à leurs noms

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2021

    Un couple, qui comparaissait devant le tribunal de Lorient lundi 7 juin, a dû s’expliquer sur l’existence de onze comptes à son nom.

    Onze comptes en banque, plus de 500.000 euros dessus et environ 300.000 euros oubliés lors de leur déclaration de revenus… Un couple était jugé par le tribunal de Lorient lundi 7 juin, rapporte Ouest France, car dans le même temps, il touchait le RSA. En tout, entre 2016 et 2017, la Caf leur a versé un peu moins de 45.000 euros alors qu’ils avaient dix fois plus sur leur compte. Selon nos confrères, sur cette même période, le couple n’aurait déclaré que 7.700 euros, de quoi éveiller les soupçons du fisc.

    En menant leurs recherches, les services fiscaux ont découvert que le couple, dont le père de famille est originaire de Turquie, avait donc ces onze comptes bancaires.

    […]

     

    Car si les sommes perçues avaient parfois des destinations inconnues, la présidente rappelle que le couple n’a “jamais omis de faire les déclarations trimestrielles lui permettant de percevoir les aides réservées aux plus pauvres”. Avec 500.000 euros à leur actif à l’époque, ils n’ont désormais plus rien puisqu’ils vont devoir rembourser les 45.000 euros à la Caf et les impôts pourraient leur réclamer plus de 400.000 euros. Leur avocate a demandé à la présidente du tribunal de faire preuve de compassion dans la mesure où le couple va “traîner ce boulet longtemps”, et avouant qu’ils avaient “compris” et qu’ils “n’avaient plus rien”. Le père de famille a finalement écopé de 18 mois de prison avec sursis probatoire, et sa femme six mois.

    Capital via fdesouche

  • Plus de deux millions de foyers bénéficiaires du RSA

    Publié par Guy Jovelin le 09 décembre 2020

    synthesenationale

    état,rsa,seine-saint-denis

    Arnaud Raffard de Brienne

    Pour la première fois depuis la création du dispositif en juin 2009, il y a onze ans, le cap des deux millions de foyers bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) vient d’être allègrement franchi. Ce seul minimum social – il en existe une dizaine -, remplaçant du Revenu minimum d’insertion (RMI), assure, sous certaines conditions plutôt larges et souples, un revenu forfaitaire, une sorte de revenu universel avant  l’heure, aujourd’hui financé par les départements pour un montant supérieur à douze milliards d’euros par an. Cette ponction devenue insupportable pour les départements, une loi en cours d’examen prévoit une renationalisation du RSA dont l’État assurera le financement. A noter, on se demande bien pourquoi, c’est déjà le cas pour nos chers départements et territoires d’Outre-mer comme la Guyane et la dispendieuse Mayotte depuis 2019, et pour  La Réunion depuis le début de cette année.

    Le Premier ministre Jean Castex, en visite le 25 septembre dernier en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres de France, là encore on se demande bien pourquoi, reconnaissait « les difficultés sociales exceptionnelles auxquelles est confronté ce département ». Il venait officiellement présenter, si possible sans rire, la mise en œuvre du plan « L’État plus fort en Seine-Saint-Denis ». De façon plus prosaïque, il s’agissait d’officialiser, sous les yeux énamourés de Stéphane Troussel, Président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la prise en charge, à titre expérimental du financement du RSA par l’État, dès janvier 2022. Voici des années que diverses personnalités de ce département surendetté, aux sept villes parmi les vingt plus pauvres de France, multipliaient les appels au secours et suppliaient les politiques de leur venir en aide. C’est chose faite.

    Une folle fuite en avant

    En France cette année, avant un prévisible nouveau record en 2021, le RSA fait l’objet de 3 000 nouvelles demandes par jour. L’explosion du nombre de pauvres devrait encore s’aggraver en 2021 mais il s’agit bien entendu, selon les grands médias, d’imputer cette situation à la commode crise sanitaire en cours alors que l’ensemble des indicateurs confirment que nous ne sommes que face à l’aggravation, certes accélérée, d’une situation devenue intenable de longue date et renvoyant très directement à la folle politique ou plutôt absence de politique d’immigration.

    Pendant ce temps, l’État continue à distribuer à tour de bras un argent dont il ne possède pas le premier centime. Sait-on, par exemple, que la prime d’activité bénéficie à 8,9 millions de personnes, soit une augmentation de 42,7% de bénéficiaires depuis 2018 ? Dernière trouvaille, la prime Covid annoncée par Emmanuel Macron le 14 octobre dernier dans le cadre et sans doute pour adoucir l’annonce du couvre-feu, de 150 euros pour les allocataires du RSA, 100 pour ceux de l’Aide personnalisée au logement (APL), agrémentée d’une prime de 100 euros par enfant à charge, ce qui dans certains territoires peut représenter un pactole. Cette démente fuite en avant ne présage évidemment rien de fameux pour les contribuables et épargnants…

    Article paru dans le quotidien Présent cliquez ici