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La semaine dernière se déroulait en Anjou la seconde Université d'été 2025 d'Academia christiana. La première s'étant tenue au mois de juillet en Provence. Ce fut une belle réussite car plus de 600 jeunes y participaient et samedi, lors de la journée portes-ouvertes, c'est près d'un millier de personnes qui étaient présentes. Ces UDT sont à la fois studieuses, créatives et festives...
Victor Aubert, le fondateur de ce mouvement qui se définit comme étant catholique et enraciné, peut être satisfait de la belle réussite de ces deux réunions estivales qui démontre, douze ans après la création d'Academia Christiana, une vitalité remarquable. L'enthousiasme manifeste des jeunes gens présents suffit pour le prouver. Comme quoi, la clarté idéologique et la persévérance militante finissent toujours par payer.
Parmi les nombreux stands associatifs présents samedi, Synthèse nationale, comme chaque année, était au rendez-vous. Ce fut l'occasion de retrouver de nombreux amis et de diffuser la revue et les livres que nous éditons cliquez là. Cette journée, intitulée "Festival du Bien commun" à la particularité de regrouper des associations, des mouvements et des maisons d'édition diverses, toutes attachées à la défense de notre patrie et de notre civilisation.
Nous remercions Arno Danjou et l'équipe qui encadraient cette belle journée pour l'accueil chaleureux qu'ils nous ont réservé.
S N
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Histoire d’équilibrer un peu le travail de mémoire, penchons-nous sur cet épisode sanglant où des Français (a priori) mirent à mort des Français après une parodie de procès. Dont un père et ses deux fils attachés aux poteaux, côte à côte. Le plus jeune assassiné avait seize ans. Rappelons que « l’Epuration » a fait beaucoup plus de morts français que l’Occupation (10 à 20 fois plus).
Ici les victimes furent 76 Savoyards, qui, pendant la 2e Guerre mondiale, s’étaient engagés par patriotisme dans la Milice (service d’ordre au service de la Révolution nationale du Maréchal Pétain).
Le cimetière, improvisé et sans précisions, où beaucoup de touristes croient se recueillir sur les tombes de résistants.
« Au matin du samedi 19 août 1944, des miliciens savoyards incorporés dans la Franc-Garde, depuis l’ordre de mobilisation lancé par Joseph Darnand, quittent leur cantonnement annécien de La Commanderie par la route d’Albertville. Dans la nuit, les chefs départementaux Yves Barbaroux et Jacques Chambaz ont rencontré les chefs de la Résistance : les francs-gardes se rendent avec les honneurs de la guerre, ils conservent leurs armes et seront traités en prisonniers de guerre.
Un jeune de la Milice, juste avant d’être fusillé, attaché au poteau par un communiste goguenard.
A Saint-Jorioz, au milieu d’un grand rassemblement de maquisards (toute résistance étant alors impossible), les francs-gardes sont désarmés à l’exclusion des chefs qui conservent leur pistolet. Pressentant sans doute la suite des évènements, le franc-garde Lambotin se tire une balle dans la tête. Les captifs sont poussés dans des camions et sous bonne garde, par Faverges et Thônes, conduits au Grand-Bornand. Là, ils sont entassés jusqu’au grade de chef de dizaine, sous les combles de la salle paroissiale, les officiers, toujours en possession de leurs armes, étant conduits dans une pièce au 2ème étage du même bâtiment.
Après des sévices qu’il est inutile de retracer, c’est dans la salle de cinéma, au rez-de-chaussée, que commence au milieu de la matinée du mercredi 23 août la comparution des francs-gardes devant une cour martiale qui a fixé elle même sa procédure et que préside un commandant FTP ayant pour assesseurs deux représentants de l’AS et deux autres FTP. Le procureur et le greffier sont eux aussi des résistants.
Enchaînés, gardés par les gendarmes, les miliciens sont appelés dix par dix et brièvement interrogés. Parfois, des résistants témoignent, puis le procureur requiert une peine… La mort en général. Pour donner à cette procédure une apparence de régularité, quatre avocats d’Annecy, commis d’office, tentent d’improviser une défense. [L’organisation “juridique” a été confiée à Jean Comet, magistrat professionnel révoqué par Pétain… et qui commandera 75 cercueils avant l’ouverture de l’audience – NDCI]
La Cour siège sans désemparer jusqu’au matin du jeudi 24 août. Après une ultime plaidoirie, l’arrêt est rendu. Soixante-seize condamnations à mort, vingt et un « acquittements » (qui vaudront, en fait à leurs bénéficiaires l’emprisonnement et la comparution devant une Cour de Justice au cours des mois suivants).
L’abbé Ducroz et le vicaire du Grand-Bornand décident de ne plus quitter les condamnés. Ils procèdent à une absolution collective et leur donnent le Saint Sacrement.
Il est huit heures lorsque les camions emmenant les condamnés quittent la salle paroissiale pour le hameau du Bouchet au lieu-dit La Peserettaz.
En route [pour le lieu de l’exécution], les miliciens disent leur chapelet.
A leur arrivée sur le champ un gendarme leur remet une image pieuse portant la prière d’indulgence de [Saint] Pie X pour l’heure des morts […]. Ils s’agenouillent, chapelet entre les doigts ou autour du cou. Le prêtre les embrasse. Deux miliciens s’étreignent: « A tout à l’heure, au ciel ».
Cinq par cinq les prisonniers vont vers les poteaux plantés à la lisière de la forêt.
Une vingtaine d’entre eux crient avant de mourir: « Vive le Christ-Roi, vive la France! ». »
Ils refusent le bandeau et tombent sous la salve en clamant leur foi, en ce jeudi 24 août dédié à Saint-Barthélemy.
La plupart d’entre eux, chrétiens convaincus sont des paysans issus de la terre savoyarde. […]
Le plus âgé avait combattu à Verdun, le plus jeune venait d’ avoir seize ans. »
Extraits mêlés de La Milice Française de Michèle Cointet, Fayard, et de Histoire de la Collaboration, Dominique Venner, Pygmalion
Chaque année, la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition donne lieu au même rituel : contrition occidentale, culpabilité blanche, accusation sans nuance. Comme si l’Histoire de l’esclavage se résumait à une entreprise criminelle exclusivement européenne. Cette vision manichéenne n’est qu’un mythe politique contemporain.
Car la vérité historique est plus complexe, plus dérangeante. Les royaumes africains ont joué un rôle décisif dans la traite. Le Dahomey, sur les côtes de l’actuel Bénin, avait bâti sa puissance sur la capture et la vente d’esclaves. Les Ashanti, au Ghana, livraient régulièrement des prisonniers de guerre aux négriers. Sans ces fournisseurs locaux, pas de cargaisons humaines, pas de navires chargés vers les Amériques. C’est une réalité incontournable que l’on préfère taire pour préserver le confort idéologique du « Blanc coupable ».
De plus, contrairement à l’image d’un Occident tout entier prospérant sur la traite, les profits furent concentrés dans une minorité de ports, d’armateurs et de négociants. La masse des paysans et ouvriers européens n’en tira aucun avantage. Ce commerce fut l’affaire de quelques élites économiques, pas des nations dans leur ensemble.
Et rappelons que la traite n’a pas été l’apanage des Européens. Bien avant et bien après eux, les réseaux arabo-musulmans organisèrent une traite transsaharienne et orientale de grande ampleur, réduisant en esclavage des millions d’Africains. Étrangement, cette dimension reste dans l’angle mort des commémorations officielles.
Aujourd’hui, on veut faire croire aux Français qu’ils doivent réparation à des descendants d’esclaves qui n’ont jamais connu l’esclavage. Mais la France, elle, a fini par abolir cette pratique en 1848, et ce fut un événement majeur dans l’Histoire mondiale. C’est une réalité qu’on devrait célébrer au lieu de ressasser une culpabilité perpétuelle.
La mémoire ne doit pas être instrumentalisée comme un procès permanent contre l’Occident, mais comprise dans toute sa complexité. Si héritage il y a, c’est celui d’une Nation qui a su rompre avec une institution séculaire et proclamer la liberté comme principe universel. Les descendants d’esclaves devraient s’en souvenir : ils sont avant tout redevables d’une France qui a aboli l’esclavage.
Alors que Gabriel Attal propose de légaliser la GPA, le Syndicat de la famille réagit :
Du fait même de son objectif, il n’existe pas et il n’existera jamais de gestation pour autrui respectueuse de la dignité des femmes et des enfants. En annonçant vouloir déposer une proposition de loi pour légaliser la pratique des mères porteuses, Gabriel Attal franchit une ligne rouge.
Une pratique qui consiste à utiliser le corps d’une femme pour obtenir un enfant au profit de tiers et à séparer l’enfant de sa mère ne peut en aucun cas être éthique. Les faits sont limpides : le principe de la GPA repose sur l’exploitation de la femme – réduite à ses capacités procréatives -, sur le mépris de la maternité et des liens puissants qui unissent l’enfant et sa mère et sur la réification de l’enfant.
À l’heure où notre société affiche sa volonté de protéger tous ceux qui peuvent être victimes de mépris et d’exploitation, et celle de promouvoir l’égalité entre les sexes, il est inenvisageable d’autoriser une pratique qui exploite la vulnérabilité des femmes et des enfants au profit du désir d’autrui, quel qu’il soit.
Les élus et l’opinion publique ne doivent pas se laisser abuser par des artifices de langage : la GPA ne peut être « éthique ». Elle doit rester interdite en France et cette interdiction doit aussi concerner ceux qui se rendent à l’étranger pour contourner la loi française. La GPA doit faire l’objet d’une condamnation claire sur la scène internationale. Parce que la dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontière, l’abolition universelle de la GPA est la seule solution pour protéger les femmes et les enfants.
« La gestation pour autrui est une violence inouïe. Asservir une femme et arracher sa mère à un enfant ne sera jamais acceptable, peu importe le discours et les adjectifs utilisés. La GPA est le summum du sexisme. C’est une exploitation pure et simple des femmes et une atteinte à la dignité humaine » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.