Publié par Guy de Laferrière le 24 mars 2024
Le Parti de la France - Page 126
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En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
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Attentat à Moscou.
Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2024
Gardons-nous de toute réaction précipitée sur le terrible attentat qui vient de se dérouler à Moscou. Tous les cas de figure sont possibles, toutes les manipulations également. Une pensée pour ces civils abattus par de lâches terroristes qui ne méritent que de pourrir en enfer. -
Un dîner gastronomique défiscalisé avec Onfray et Barbier ?
Publié par Guy de Laferrière le 22 mars 2024
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“Il a fallu que je me plie aux règles des dealers. On n’est pas à l’abri de recevoir une balle perdue” : des facteurs contrôlés par les narcotrafiquants dans les cités Nord de Marseille
Publié par Guy de Laferrière le 22 mars 2024
L’ accès de certaines cités des quartiers Nord de Marseille peut être totalement soumis à des contrôles imposés par des narcotrafiquants devenus maîtres des lieux. En plus de leur propre trafic de drogue, ils en régulent un autre. Celui des allées et venues. Certains services publics y sont directement confrontés. Celle des facteurs en fait partie.
“On ne fait pas ce métier pour mourir sous les balles.” Lorsqu’on signe un contrat pour exercer la profession de facteur, ce n’est pas du tout la première réaction qui vient à l’esprit. Sauf quand on officie dans l’une des cités des quartiers Nord. Parce que là, en effet, le risque est bien réel.
“À chaque fois, on ne peut pas s’empêcher de penser à ça, dit l’un d’eux, car lorsqu’on distribue le courrier dans un hall d’immeuble, on n’est pas à l’abri de recevoir une balle perdue si on doit se retrouver au milieu d’une fusillade à l’encontre de jeunes postés là.”
Être facteur dans l’une de ces cités, c’est ça. C’est faire sa tournée et assurer un vrai service à la personne avec une certaine appréhension. À un horaire précis aussi. Car il n’est pas rare d’y respecter le timing dicté par les dealers.
“C’est comme ça, relaye-t-on, il faut avoir quitté les lieux avant le début de la matinée.” Le temps et l’espace doivent, ensuite, appartenir à nouveau à une tout autre activité. À partir d’une telle heure, les points de deal se remettent en place. Les guetteurs de même. Il ne faut surtout pas gêner le “commerce”. Et encore, faire son job de facteur équivaut pratiquement à un privilège que les narcotrafiquants vous octroient. Comme si entrer ou non dans tel ou tel quartier s’apparentait à franchir une frontière dans le respect d’une loi locale. Sous contrôle. Ne pénètre pas ici qui veut. Pour être accepté, il faut montrer patte blanche, comme on le dit communément. En l’occurrence, on est au-delà d’une simple expression formulée à la manière d’un bon mot.
(…)
“Au fil du temps, une fois repéré et identifié, on nous reconnaît et on peut travailler sans problème, parvient à nuancer ce facteur. On nous laisse tranquille.” Sous haute surveillance.
La Provence via fdesouche
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Marseille : des marins-pompiers « contrôlés » par les guetteurs à l’entrée de certaines cités
Publié par Guy de Laferrière le 22 mars 2024
ENQUÊTE. Le trafic de stupéfiants a pris une telle place dans certaines cités de Marseille que même les marins-pompiers, militaires respectés, doivent montrer patte blanche à l’entrée. Depuis des semaines, La Provence a enquêté pour tenter de mesurer l’ampleur du phénomène.
Ça devait être une visite officielle du ministre de l’Intérieur et du garde des Sceaux à Marseille… À la surprise générale, c’est finalement Emmanuel Macron lui-même qui a débarqué mardi matin 19 mars à la cité de La Castellane pour lancer en grande pompe l’opération “Place nette XXL” pour lutter contre le trafic de drogue et assurer l’ordre républicain.
Dans certaines cités de Marseille, les trafiquants règnent sans conteste au point de pouvoir “fouiller” des militaires en pleine opération de secours. Il s’agit principalement d’une inspection de l’intérieur des véhicules des marins-pompiers qui fait perdre un temps, parfois précieux, aux secouristes. Enquête sur un phénomène devenu presque banal pour les habitants et professionnels confrontés à ce quotidien.