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  • Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l’Iran et Israël

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2025

    Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l'Iran et Israël

    C’est un retournement de situation inattendu après quelques péripéties des dernières heures détaillées ci-dessous. Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre les Etats-Unis, l’Iran et Israël, avec la médiation du Qatar. Lundi, Donald Trump a successivement téléphoné au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou puis à l’émir du Qatar pour demander un dialogue avec l’Iran. Pour que chaque partie puisse accepter un accord, nous avons assisté à une étrange pièce de théâtre d’un genre particulier.

    Attaque iranienne factice avant le cessez-le-feu

    Suite aux frappes américaines sur l’Iran, l’Iran a visé la base aérienne américaine d’Al Udeid au Qatar quelques instants avant que ne débute le cessez-le-feu. La cible américaine choisie était… vide et l’Iran le savait. La frappe ne fut que symbolique.

    Auparavant, le ministère des Affaires étrangères du Qatar avait annoncé la suspension temporaire du trafic aérien. Les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni avaient émis des avertissements conseillant à leurs citoyens au Qatar de rester chez eux et de s’abstenir de voyager jusqu’à nouvel ordre.

    L’Iran avait coordonné les attaques contre la base aérienne américaine d’Al Udeid au Qatar avec les responsables qataris et avait prévenu à l’avance que des attaques allaient avoir lieu, rapporte le New York Times.

    Le communiqué iranien

    Le Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique a annoncé qu’en réponse à « l’action agressive américaine contre les installations nucléaires », les forces armées de la République islamique ont ciblé la base aérienne américaine d’Al-Udeid, au Qatar.

    Selon le communiqué, le nombre de missiles tirés était égal au nombre de bombes utilisées par les États-Unis lors de l’attaque contre les sites nucléaires iraniens dimanche matin.

    Les responsables de la République islamique ont souligné que l’endroit ciblé au Qatar était loin des zones urbaines et résidentielles et que cette action « ne représentait aucune menace pour le pays ami et frère du Qatar ».

    Le gouvernement de la République islamique a également déclaré qu’il restait déterminé à maintenir des relations chaleureuses et historiques avec le Qatar.

    Le message enthousiaste de Trump

    « L’Iran a officiellement réagi à la destruction de ses installations nucléaires par une réponse très faible, à laquelle nous nous attendions et que nous avons contrée avec une grande efficacité. Quatorze missiles ont été tirés : treize ont été abattus et un a été « largué » car il se dirigeait vers une direction inoffensive. Je suis heureux d’annoncer qu’aucun citoyen américain n’a été blessé et qu’il n’y a eu pratiquement aucun dégât. Le plus important est qu’ils aient réussi à se libérer de cette menace et, espérons-le, la haine disparaîtra. Je tiens à remercier l’Iran de nous avoir prévenus à l’avance , afin qu’il n’y ait ni mort ni blessé. L’Iran peut peut-être maintenant poursuivre sur la voie de la paix et de l’harmonie dans la région, et j’encourage vivement Israël à faire de même. Merci de votre attention à ce sujet ! » à déclaré Trump.

    Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l'Iran et Israël

    Pour combien de temps ?

    Trump a été rusé. Ses frappes contre l’Iran ont rassuré son partenaire israélien. Mais ces frappes n’ont pas inquiété outre-mesure l’Iran. Cependant ces frappes ont fait monter la pression, laissant craindre au monde une escalade conduisant à une guerre mondiale tout en créant le contexte idéal pour négocier le cessez-le-feu en permettant à l’Iran de tirer une dernière salve de missiles pour que son honneur soit sauf.

    Israël imaginait que le conflit qu’il a déclenché allait faire tomber le régime iranien. Au contraire, il a soudé la majorité du peuple iranien autour de ses dirigeants tout en nourrissant l’antisionisme partout dans le monde.

    Reste à savoir combien de temps durera la paix retrouvée. Il est évident qu’Israël n’a pas l’intention d’abandonner son projet expansionniste de Grand Israël. Et que l’Iran est sa plus grande épine dans le pied.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Trump joue-t-il double jeu ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2025

    Si le journaliste et humoriste Pierre Desproges disait dans une de ses chroniques que les vrais amis sont ceux qui nous ont déçus au moins une fois, Trump a largement gagné ses galons d’ami politique.

    Le président des États-Unis a confirmé qu’il avait été informé au préalable des frappes contre l’Iran. Au surplus, jamais de telles frappes n’auraient été possibles sans le concours et sans les armements des États-Unis. Car si ceux qui reçoivent des F-35 payés au prix fort à l’oncle Sam n’ont pas le droit de les utiliser comme ils l’entendent, l’État d’Israël, lui, fait absolument ce qu’il veut. Je ne sais plus quel Premier ministre du Likoud avait dit :

    « Ce ne sont pas les États-Unis qui décident de la politique étrangère d’Israël, mais c’est Israël qui décide de la politique étrangère des États-Unis ».

    Nombreux sont ceux, dans le monde, à avoir été réjouis à juste titre de la victoire de Trump qui sont déçus voire amers de la complaisance de Trump à l’égard de l’État hébreu qui vient de commettre un énième crime contre la paix sur l’Iran. Nous rappellerons que la notion de « crime contre la paix » définie à Nuremberg implique toute action militaire contre un État étranger qui ne vous a rien fait.

    Pourtant, qu’il me soit permis ici d’être un peu compréhensif vis-à-vis de Donald Trump.

    En effet, on peut constater, sans risque d’être accusé d’antisémitisme que les groupes de pression pro-Israël ont une influence non négligeable aux États-Unis. En d’autres termes, un candidat à la présidence des États-Unis n’a absolument aucune chance de réussite s’il s’insurge contre Israël. De ce fait, la marge de manœuvre de Trump est extrêmement faible. Dès lors, il devient extrêmement difficile de déterminer si la complaisance de Trump envers Tel Aviv est une démarche de conviction ou un passage obligé. Sans répondre de façon péremptoire à cette question, on peut dégager certaines réflexions.

    Trump a commis un exploit historique en rebondissant après son échec à sa réélection en 2020.

    C’est d’autant plus remarquable que la victoire de Joe Biden est, à tout le moins, entachée de sérieuses suspicions de fraude. Or le retour de Trump aux affaires, alors qu’on croyait s’en être débarrassé, a été vécu comme un véritable cauchemar par l’écrasante majorité de la classe politique américaine. Parmi tous ceux qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire obstacle à la réélection du magnat de l’immobilier, on compte bon nombre de politiciens proches d’Israël. Si l’on ajoute qu’il est notoire que les relations entre Trump et Netanyahou sont exécrables, au point même que le Premier ministre Israélien apporte son linge sale à laver à la Maison Blanche lors de ses voyages, il n’est pas déraisonnable de croire que Trump n’a pas beaucoup de moyens d’agir pour imposer à Israël son agenda d’apaisement des conflits dans le monde. Si au surplus on tient compte de l’action de l’État profond, force est de constater que dès lors qu’il s’agit d’Israël, la maîtrise de Trump est bien faible.

    Ne pas oublier non plus que voilà presque une année, Donald Trump alors en campagne échappait miraculeusement à un attentat.

    Loin de moi l’idée que la main d’Israël serait derrière cet acte odieux… Franchement, ce n’est pas le genre de la maison, et puis, ce serait complotiste. Cependant, j’ai un peu de peine à accepter la thèse du cinglé isolé qui aurait monté ça tout seul comme un grand. D’autant que lors de sa première visite au nouveau président triomphalement réélu à la Maison Blanche, Netanyahou a cru intelligent d’offrir à Trump deux beepers en or, copie conforme de ceux qui ont été piégés à l’explosif pour éliminer un certain nombre de cadres du Hezbollah. Convenez avec moi qu’il s’agit là d’un cadeau pour le moins douteux, non ? À moins qu’il ne s’agisse — on ne peut l’exclure — d’un avertissement sans frais. Vous savez un de ces avertissements dignes des parrains de la mafia dont Netanyahou fait incontestablement partie.

    Voilà pourquoi je pense qu’il est raisonnable de penser que Trump n’a pas beaucoup le choix que de soutenir, ou à tout le moins de ne pas s’opposer aux options de Netanyahou, y compris les plus criminelles.

    Certes, c’est malheureux mais Trump n’est pas le premier dans cette situation et j’ai bien peur qu’il ne soit pas le dernier.

    Jacques Frantz

     

    Source : medias-presse.info

  • Iran : amputation des deux mains pour vol

    Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2025

    C'est très bien. Il ne faut avoir aucune pitié pour les délinquants et criminels.

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  • La plus grande défaite militaire de l’Occident collectif vient peut-être d’avoir eu lieu sous nos yeux

    Publié par Guy de Laferrière le 10 novembre 2024

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    Depuis le début du mois d’octobre, après la frappe iranienne contre les sites israéliens, Israël, les États-Unis et leurs fidèles partenaires se préparaient à attaquer l’Iran.

    Selon le contre-amiral Habibollah Sayyari, commandant adjoint de l’armée iranienne pour la coordination, les quatre compères habituels, Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (les quatre cavaliers de l’apocalypse ?) ont effectué des vols dans l’espace aérien irakien pendant 25 jours consécutifs, dans le cadre de préparatifs pour lancer une attaque contre la République islamique d’Iran.

    Les dernières frappes contre l’Iran n’étaient pas un simple raid «de représailles» limité comme le clament les autorités israéliennes et les médias aux ordres. Un engagement mobilisant plus de 100 avions, dont des F35, avec des ravitailleurs et des avions espions, ferait plutôt penser à une offensive aérienne de grande envergure destinée à détruire le système de défense de l’armée iranienne et à soumettre ensuite le pays à des bombardement intensifs par vagues successives comme savent si bien le faire les armées anglo-sionistes.

    Mais voilà, rien n’a fonctionné comme prévu. La défense anti-aérienne iranienne a fait des merveilles, fonctionnant comme une sorte de dôme de fer (vrai celui-là). Les bombardements massifs prévus, comme pour l’Irak ou la Serbie, n’auront pas lieu. La durée de l’opération, initialement prévue à 10 heures, va être écourtée et stoppée net au bout de 3 heures. Les moyens militaires de l’Occident combiné ont été purement et simplement neutralisés par un système de défense anti-aérien efficace. L’armée Anglo-Otano-Sioniste se révèle n’être qu’une armée de livreurs de bombes. Pour les neutraliser, il suffit de perturber leurs systèmes et moyens de livraison.

    Il ne restait plus aux autorités israéliennes qu’à trouver un narratif plausible pour camoufler ce fiasco, encore plus terrible que celui du 1er octobre, et espérer que l’Iran, qui n’a pas trop souffert, se contente de savourer sa victoire en silence et ne cherche pas à riposter, auquel cas Israël se trouverait dans un réel embarras.

    Source : reseauinternational

  • La panique s’empare de l’entité sioniste alors que les colons fuient les terres occupées tandis que l’Iran envisage des représailles

    Publié par Guy de Laferrière le 06 août 2024

    Alors que l’Iran se prépare à lancer une opération militaire de représailles, la panique s’est emparée des territoires occupés par Israël, les colons fuyant hystériquement et les aéroports étant paralysés.

    Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été assassiné mercredi à sa résidence à Téhéran par des agents du régime israélien avec le soutien des États-Unis, à l’aide d’un «projectile à courte portée».

    Les plus hauts dirigeants iraniens, dont le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et le président Masoud Pezeshkian, ont juré de venger le sang du responsable du Hamas en visite en Iran.

    L’ayatollah Khamenei a déclaré que le sang d’un « cher invité » serait vengé dans un communiqué mercredi.

    «Hier, j’ai levé sa main victorieuse, et aujourd’hui je dois le porter sur mes épaules», a écrit le président Pezeshkian dans un message sur X, anciennement Twitter, montrant sa profonde affection pour le chef du Hamas.

    Le général de division Hossein Salami, commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), a déclaré vendredi dans un avertissement que les personnes impliquées dans l’attaque «devraient s’attendre à une fureur sacrée, une vengeance dure et une vengeance des moudjahidines dévoués, résolus et déterminés des fronts de résistance régionaux».

    Dans un communiqué publié samedi, le CGRI a de nouveau mis en garde contre une «punition sévère» au moment et à l’endroit opportuns et selon des modalités qui seront déterminés par les forces militaires iraniennes, laissant ainsi le régime sioniste dans une grande incertitude quant à son sort.

    La communauté juive d’Iran a également fermement condamné l’assassinat de Haniyeh par Israël, le qualifiant de crime terroriste et de violation flagrante des lois internationales, appelant par ailleurs à une vengeance.

    Selon certaines informations, le régime de Tel-Aviv se trouve dans une situation délicate ; ses alliés occidentaux dont les États-Unis, ayant déjà envoyé des navires de guerre dans la région. Les Américains ont cependant refusé de s’impliquer directement.

    La République islamique d’Iran considère l’assassinat du leader du Hamas comme une violation de son intégrité territoriale et de sa souveraineté, ce qui justifie et légitime une action militaire iranienne de représailles.

    Les États-Unis, tout en promettant leur soutien au régime israélien, ne veulent pas s’impliquer directement dans une confrontation militaire avec l’Iran, craignant de nouvelles attaques contre leurs bases militaires dans la région.

    «L’Iran a déjà prouvé qu’il était en mesure de lancer une attaque majeure contre Israël», a déclaré jeudi à MSNBC John Kirby, conseiller à la sécurité nationale et aux communications de la Maison-Blanche.

    «Nous devons prendre au sérieux l’avertissement du Leader concernant la vengeance», a-t-il reconnu.

    Dans les territoires occupés de la Palestine, des colons ont afflué vers les aéroports pour fuir, provoquant un chaos et des troubles massifs. Des informations ont également fait état d’une cyberattaque contre l’aéroport de Tel-Aviv vendredi.

    Des vidéos prises dans les rues de Tel-Aviv montrent un sentiment de malaise et de panique suite à l’assassinat de Haniyeh et du haut commandant du Hezbollah, Fuad Shukr.

    «Les gens sont tendus, c’est sûr», a déclaré Ori Goldberg, un expert de la politique israélienne basé à Tel-Aviv, dans une interview accordée à la chaîne d’information qatarie, Al Jazeera. «Il y a moins de monde dans la rue, il y a un sentiment général d’anxiété…»

    Les médias israéliens ont également fait état d’une peur extrême existante chez les colons qui pensent que la réponse iranienne sera cette fois-ci plus grande et plus puissante que l’opération «Vraie Promesse» lancée en avril et pour riposter à la frappe sur la section consulaire iranienne à Damas.

    Certains médias israéliens ont rapporté que l’Iran utiliserait cette fois-ci des missiles hypersoniques, qui sont en mesure d’échapper à toutes les défenses aériennes.

    Compte tenu de ces évolutions, de nombreux pays ont déjà suspendu les vols vers Tel-Aviv tandis que de nombreuses ambassades ont émis des avis de voyage pour que leurs citoyens évitent de se rendre dans les territoires occupés de la Palestine. L’Inde et la Pologne ont par exemple conseillé à leurs citoyens d’éviter de se rendre dans les territoires occupés par Israël. L’ambassade des États-Unis à Tel-Aviv a également exhorté les citoyens américains à faire preuve de prudence et à renforcer leur vigilance en matière de sécurité.

    Ainsi, comme le disent les experts, avant même qu’un missile ou un drone ne soit lancé depuis le territoire iranien, l’entité sioniste, les colons et leurs soutiens en Occident ressentent déjà la pression.

    source : Press TV