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Thomas Joly, Président du Parti de la France : « Les magistrats - ou plutôt commissaires politiques - de Valence viennent de condamner à des peines de prison ferme, avec mandat de dépôt, 6 jeunes nationaux qui ont manifesté à Romans-sur-Isère samedi. Alors que leur casier judiciaire était vierge. À vomir... »
C'est le ministre de l'Industrie, et il s'appelle Roland Lescure. Peu connu, c'est pourtant un homme clef de la Macronie depuis le début. Sa fiche Wikipédia nous apprend que, diplômé de Polytechnique, il prit sa carte au Parti socialiste pour soutenir DSK avant de devenir l'un des premiers contributeurs financiers pour la campagne d'Emmanuel Macron en 2017. Il avait auparavant bien gagné sa vie à la tête d'un des plus gros fonds de pension nord-américain (Caisse de dépôt et placement du Québec, CDPQ). Nous avons parfois du mal à traverser la rue, nous y sommes parfois importunés par l'immigration qu'il veut encore augmenter, mais lui navigue aisément entre ancien et nouveau monde, secteur privé étranger et gouvernement français. Il fut aussi le principal artisan de la loi Pacte sur la privatisation d'Aéroports de Paris pour laquelle l'association Anticor avait alors évoqué un risque de conflit d'intérêts potentiel, la CDPQ faisant partie des potentiels repreneurs d'ADP. Voilà pour le CV de M. Lescure. Celui d'un mondialiste accompli, assumé. C'est le mot qu'il employait quand Mediapart lui faisait remarquer qu'à la tête de ce fonds de pension, il avait doublé les investissements dans les paradis fiscaux.
Notre économiste voit donc les choses de haut, en investisseur mondialiste, en comptable de flux. Il a donc fait ses petits calculs, constaté que la vieille Europe ne faisait plus d'enfants (tiens, à qui la faute ?) et que l'industrie française aurait donc besoin de centaines de milliers d'immigrés supplémentaires pour occuper des postes bien précis. Pas seulement des docteurs ou des ingénieurs, mais des soudeurs et des métalliers.
Les attaques au couteau, les zones de non-droit, les banlieues islamisées, les enseignants égorgés, non, M. Lescure ne connaît visiblement pas : il reste sagement dans son couloir de l'industrie. Je croyais qu'à Polytechnique, on apprenait à mesurer la complexité d'un problème, à ne pas le regarder sous son seul angle économique, par exemple. Roland Lescure a cependant un noble dessein : « réindustrialiser le pays » (tiens, mais là encore, qui l'a désindustrialisé ?).
Il prend même beaucoup de précautions oratoires pour faire passer la pilule des 100.000 ou 200 000 de plus : « Je n’ai pas dit qu’il fallait ouvrir grandes les vannes de l’immigration économique. » Il essaie de minimiser comme il peut : « Ce n’est pas le tsunami. Ce n'est pas le Grand Remplacement. » Non, juste quelques gouttes d'eau supplémentaires dans un verre qui déborde déjà. En ce 25 novembre où la France est sidérée par la tuerie de Crépol et se remémore avec colère toutes celles qui l'ont précédée, M. Lescure est venu nous prévenir que la loi de Darmanin allait voir s'allonger la liste des métiers dits « en tension » qui sont le nouveau prétexte pour faciliter davantage encore l'immigration.
M. Lescure n'a-t-il donc pas compris que ce ne sont pas les métiers qui sont en tension, mais les Français, ulcérés par ce gouvernement qui manque totalement de décence et de retenue ?
“Tous les individus extérieurs à Crépol sont décrits comme portant des coups, certains des coups de couteaux”, des cris et des insultes sont entendus, neuf témoins sur les 104 auditionnés entendent des propos hostiles “aux blancs”, a rapporté le procureur.
L’enquête ne permet pas à ce stade d’affirmer que les victimes ont pu être visées en raison de leur appartenance à une “prétendue race, une ethnie, une nation ou une religion déterminée”, a toutefois précisé M. de Caigny.