Il est des moments, dans l’existence, où il faut se décider : quelle ligne de conduite adopter face à des évènements que l’on ne maitrise pas ? Autrement dit, pour un mâle blanc, hétérosexuel, largement de plus de cinquante ans, d’élocution francophone, que faire dans un monde qui ne convient pas, que ce soit dans le domaine sociétal comme dans le secteur politique ? Soyons encore plus direct : quelle attitude adopter dans un pays où une Assemblée nationale est dominée en nombre de sièges – mais pas en nombre de voix ! -, par les Rouges/Roses du NFP ? Sans omettre les ploutocrates mondialistes « d’Ensemble » et de LR réunis ? (« Aie l’air d’un con », oui !) Sans oublier non plus des revenants, des « fantômes de la République », tel un grassouillet François Hollande. Lequel, toute honte bue, considérant sans doute ses retraites de maire, de conseiller général, de député de la Corrèze et de président de la République comme trop maigres, « repique au truc » ?
Se rebeller, s’insurger, partir, combattre pour mieux être écrasé par la soldatesque aux ordres des oligarques ? Ne nous y trompons pas, pas un militaire patriote, pas un seul, ne prendrait le risque de s’opposer au système par un pronunciamiento. Même la Bolivie, pays producteur typique de cette spécialité politique exotique, semble y avoir renoncé, c’est dire…
Alors, que faire, subir en silence, en « fermant sa gueule » et en serrant les poings, attendant la dégringolade finale, comme l’orchestre du Titanic, qui fit vibrer ses instruments jusqu’au bout du naufrage ?
Changer de nationalité ? Pourquoi pas. Encore faut-il en avoir les moyens, et l’acheter dans des micro-États. Tout le monde n’a pas une valise bourrée de billets de banque à déposer sur le bureau des Grimaldi !
Resterait l’exil intérieur, un repli sur soi, une négation du monde qui nous entoure. Difficile à envisager tant les liens sociaux sont évidents, nécessaires à notre existence même. Alors je reviens sur cette idée de nationalité de rechange. J’ai eu la chance d’avoir été nommé le 30 septembre 2001 vice-consul de Patagonie en Seine-et-Marne par Jean Raspail, immense écrivain disparu il y a quatre ans, auteur notamment de l’éblouissant livre « Le Camp des Saints ».
Alors oui, quitter mentalement ce pays qui a vu naître Jean de la Fontaine, Alexandre Dumas, Auguste Rodin, Georges Bizet, Honoré d’Estienne d’Orves, Jeanne, la Sainte de la patrie, Louis XVI un roi martyr, un célèbre Maréchal qui avait fait « don de sa personne à la France », ou encore les patriotes fusillés de l’Algérie française, est un déchirement.
Mais qu’est donc devenu ce pays, celui de mon enfance, que je ne reconnais plus ? Mon XVIIIe arrondissement de paris est une véritable « Tour de Babel » ! Des Bambaras aux Pendjabis, en passant par des Fangs, des Roms, des Maghrébins ou des Tamouls, tout un kaléidoscope ethnique semble s’être déversé sans retenue sur la France, « Mère des arts, des armes et des lois », comme l’écrivait Joachim du Bellay au XVIe siècle. Un pays de « footeux » millionnaires, qui plus est donneurs de leçons - reconnaissables lors des rencontres internationales uniquement grâce à la couleur de leur maillot -, ou encore de médaillés de la légion d’honneur, décorations obtenues pour avoir bien ciré les pompes du potentat du moment… Et que penser de tous ces « jeunes » dealers qui colonisent, ici ou là, nos « zones de non droit » et autres « quartiers difficiles », et qui sortent le « surin » pour un oui ou pour un non , en toute impunité ?
Alors oui, je vais me réfugier dans les plis du drapeau tricolore bleu, blanc, vert - celui de Sa Majesté Antoine-Orélie 1er, roi d’Araucanie et de Patagonie -, qui recouvrira mon cercueil lorsque l’heure ultime de ma présence terrestre sera venue.
Ce pays qui fut, un temps, le phare du monde, ne m’intéresse plus depuis qu’il est entre les mains de petits hommes gris, sectaires, jaloux, et imbus de leur personne. En fait, ce sont de misérables lombrics ! (Et encore, ces derniers, les vrais, ont-ils une évidente utilité…) L’inéluctable « Grand remplacement » sauf redressement démographique, m’affecte terriblement. Sans oublier les effets délétères du Wokisme importé des États-Unis, et l’inlassable action subversive des termites de l’islamo-gauchisme adoubés par l’inénarrable « Merluchon » !
Alors oui, que Muskar XII, roi de la Syldavie créée par le grand Hergé dont le portrait orne mon bureau, et Sa majesté Antoine-Orélie 1er, veillent sur moi . Ce sont bien les seuls rares et dignes chefs d’État qui ont droit à mon profond respect.
« Liberté, équité, civilité » !
Source : synthesenationale