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Thomas Joly, Président du Parti de la France : « S'il est bien trop tôt pour échafauder la moindre théorie sur l'« accident » d'hélicoptère du Président iranien, Ebrahim Raïssi, nul doute que cet événement ne va pas être de nature à rendre plus stable le Proche-Orient. »
Thomas Joly, Président du Parti de la France : « Grand moment pour Marine Le Pen qui a pu rencontrer, lors d'un déplacement en Espagne, le ministre israélien des Affaires de la diaspora et de la Lutte contre l'antisémitisme (oui oui ça existe). Parviendra-t-elle un jour à réaliser son rêve ultime : aller se prosterner à Yad Vashem ?
Mai 1978 : des rebelles katangais venant de Zambie et d’Angola (avec soutien cubain et est-allemand) attaquent la garnison zaïroise qui fuit sans combattre, s’emparent de Kolwezi et l’isolent du reste du monde. 3 000 coopérants européens et américains sont pris en otage et menacés à tout moment d’un massacre collectif alors que la population de Kolwezi choisit son camp, pour ou contre les insurgés, victimes terrorisées ou meurtriers hystériques. La France et la Belgique veulent et vont réagir. Mais entre l’attente d’un accord de l’ONU et les tergiversations politiques, les soldats piaffent pendant que les massacres s’amplifient. Finalement, le 19 mai, le 2e REP, saute dans l’urgence sur Kolwezi, pour une opération aéroportée destinée à délivrer des otages européens.
Mises en alerte le 17 mai dans l’après-midi, deux compagnies du 2e Régiment étranger de parachutistes – stationné à Calvi en Corse – ont quitté la base stratégique de Solenzara, sur un DC 8 français et des avions gros porteurs américains, dans la nuit du 17 au 18. L’opération « Bonite » est lancée. Ils arrivent à Kinshasa, la capitale du Zaïre, quelques heures plus tard, avec mission de sauter sur Kolwezi pour sauver les Européens. « Les rebelles s’en prenaient surtout aux Français, qu’ils accusaient d’être des mercenaires », se souvient un Belge, Willem Boulanger.
Le 18, tandis que les Belges hésitent toujours sur la nécessité d’une action, les forces zaïroises interceptent un message des rebelles indiquant qu’ils se préparent à quitter Kolwezi en emmenant les Européens, après avoir détruit les installations industrielles. Il faut faire vite.
Les colonels Gras et Erulin fixent immédiatement les détails de l’opération : dès le lendemain, équipés de parachutes américains et transportés par cinq avions, un Transall C160 français et quatre Hercule C130 zaïrois, les légionnaires sauteront en deux vagues, en début d’après-midi et en fin de journée : 400 légionnaires – sous le commandement du colonel Philippe Erulin – seront largués aux lisières de Kolwezi et un peu plus tard, 200 autres paras sauteront à leur tour. Contrairement aux Katangais qui ont une longue expérience du combat, beaucoup de légionnaires vont recevoir là leur baptême du feu.
Les 1re, 2e, 3e compagnies du 2e REP et une partie de l’état-major de la première vague sautent sur le terrain désaffecté d’un petit aéroclub situé au nord de la vieille ville avec pour mission de sécuriser cette partie de Kolwezi. En une heure, malgré la résistance de groupes isolés, la situation est maîtrisée.
La 4e compagnie du 2e REP, le PC principal, la section d’éclairage, la section de mortiers et les éléments de la mission d’assistance militaire de la seconde vague sont transportés par un DC10 zaïrois à Kamina où, après avoir largué la première vague, les avions viennent les récupérer. Leur embarquement ayant été retardé par l’arrivée de parachutistes belges envoyés au Zaïre pour rapatrier leurs compatriotes, ils sont largués le 20 au matin à l’est de Kolwezi avec mission de sécuriser la ville nouvelle et le secteur nord. Appuyés par leurs camarades déjà présents en ville, les légionnaires prennent le contrôle de Kolwezi, au prix de violents combats autour de l’hôtel Impala, siège du quartier général des rebelles, et de l’hôpital.
« L’exceptionnelle condition physique, la discipline de feu et les qualités manœuvrières des paras légionnaires emmenées par des cadres chevronnés » renversent la situation. Pierre Darcourt, du Figaro, précise qu’« en moins de vingt heures de combat à pied », ils reprennent le contrôle de la ville, rétablissent la sécurité dans Kolwezi. Une opération magistralement exécutée telle est aujourd’hui l’opinion exprimée par la plupart des experts militaires des différentes capitales européennes
Mais, lors de leur mission les « bérets verts » découvrent l’horreur : des centaines de personnes assassinées. L’envoyé spécial du Figaro, Thierry Desjardins, rapporte dans l’édition du 23 mai qu’ « au fil des heures, les légionnaires du 2e REP continuent à trouver des cadavres en décomposition dans des villas, dans des jardins, aux alentours immédiats de la ville. Hier soir on avait pu dénombrer 127 corps Européens. »
Les hommes du colonel Erulin dégagent rapidement les charniers, car on redoute déjà des épidémies et les soldats se rendent compte en déplaçant les morts qu’un grand nombre d’entre eux « ont été massacrés à coups de machettes, décapités (et leurs bourreaux ont dû s’y reprendre à maintes reprises), parfois éventrées[…] »
Le 20 mai au soir, la totalité de Kolwezi est sécurisée. Les parachutistes belges y arrivent au même moment. En moins de trois jours, tous les Européens restants sont finalement évacués par les Belges, essentiellement vers Kinshasa.
Bilan : Environ 3000 vies sauvées, 250 rebelles tués, mais malgré tout aussi plusieurs centaines d’Européens tués et 5 légionnaires morts au combat.
L’épopée des soldats du 2e REP a donné à un film : La Légion saute sur Kolwezi, film français sorti en 1980 de Raoul Coutard (tiré du livre de Pierre Sergent), relatant les opérations du sauvetage de Kolwezi en 1978.
Sur "le caillou", le noyautage et la manipulation par les trotskystes d'une partie totalement déboussolée de la jeunesse (mais qui ne représente qu’une fraction de la communauté Canaque) rejoint les intérêts étrangers : surtout ceux de la Chine, qui "veut le nickel" mais aussi et surtout, asseoir une présence de fait en plein milieu du Pacifique... Les Chinois ne veulent pas forcément annexer "le caillou", comme ils veulent annexer Taïwan, mais on imagine aisément le changement radical de situation qu'induirait une présence réelle et une influence politique de fait de la Chine, présente à Nouméa, sur tous les pays voisins : Australie et Nouvelle Zélande, Singapour, Philippines, Japon... Ce serait un séisme géo-stratégique mondial...
Pour elle et pour nous, il est vital que la Nouvelle Calédonie reste Française, conformément aux vœux de la majorité des populations locales, à leur intérêt, à ceux de la France métropolitaine et des autres pays de la région, face à un expansionnisme chinois débridé et dangereux pour le monde entier, à commencer par ses voisins. Avec ses territoires d’outre-mer, la France possède le deuxième domaine maritime du monde, un espace plein d’avenir. N'allons pas perdre cet atout de tout premier plan, qui contribue largement à maintenir notre statut de grande nation sur la scène internationale.
Quelqu'un imagine Pékin "maître de fait" - par pantin ou fantoche interposé - à Nouméa ?