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antisémitisme

  • Une nouvelle loi pour traquer l’antisémitisme dans les universités

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2025

    Une nouvelle loi pour traquer l'antisémitisme dans les universités

    L’Assemblée nationale a adopté le 2 juillet 2025 une nouvelle loi relative à la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. 

    Toujours plus de police de la pensée

    Que prévoit cette loi ? Elle encourage la délation au sein du monde universitaire de quiconque émet une opinion qui s’écarte de la doxa.

    « Tout membre du personnel ayant connaissance d’un fait d’antisémitisme, de racisme, de discrimination, de violence ou de haine survenu dans ou en dehors de l’établissement, ayant un lien avec la vie universitaire, le signale sans délai auprès du dispositif mentionné au premier alinéa. »

    Or, sur base des interprétations actuelles, toute critique de la politique israélienne sera considérée comme de l’antisémitisme. De même que toute critique de l’idéologie du genre sera associée à de la discrimination.

    Cette loi doit aussi servir à mener une campagne d’épuration parmi ceux qui travaillent en milieu universitaire, comme en témoigne ce paragraphe :

    « Ce décret précise également les mesures d’interdiction d’accès aux enceintes et locaux qui peuvent être décidées par le président ou le directeur de l’établissement à l’encontre des usagers faisant l’objet d’une procédure disciplinaire »

    Seule l’extrême gauche s’y oppose, le RN de plus en plus supplétif du pouvoir

    Les députés ont été 366 députés à voter pour. Seuls 88 députés d’extrême gauche – des députés de La France insoumise (65), du groupe communiste (12) et des écologistes (11) – ont voté contre ce texte. Pas un seul député du RN n’a voté contre une telle loi.

    Plus de soixante députés (tous de La France Insoumise sauf le député communiste Jean-Paul Lecoq), en application de l’article 61§2 de la Constitution, ont saisi le Conseil constitutionnel et dénoncent un texte qu’ils jugent flou et qui pourrait porter atteinte à la liberté d’expression et à la liberté académique. Ils soulignent qu’un article de cette loi crée une « section disciplinaire commune » aux établissements d’une même région académique et « méconnaît notamment les principes de clarté, d’intelligibilité de la loi et de sûreté, ainsi que la séparation des pouvoirs ».

    Le recours cible notamment la liste des faits passibles d’une sanction disciplinaire selon ce nouveau texte de loi qui vise également « les faits commis en dehors de l’établissement (…) lorsqu’ils présentent un lien suffisant avec l’établissement ou les activités qu’il organise ».

    Les députés qui ont saisi le Conseil constitutionnel estiment que de ces formulations floues « résulte un risque conséquent d’arbitraire dans les décisions prononcées ».

    Il en résulte, selon ces députés, un risque d’« atteinte à la liberté d’expression » des étudiants, « visant à sanctionner certaines idées et opinions, leurs prises de position politiques, leur engagement syndical ou les manifestations étudiantes ».

    Le Conseil constitutionnel, qui a le pouvoir de censurer tout ou partie de la loi, doit statuer dans un délai d’un mois.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Encore un plan de lutte

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    Encore un plan de lutte

    Elisabeth Borne présentera le 30 janvier un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Il n’est pas certain que la christianophobie soit prise en compte…

    Profitant ignoblement du suicide du jeune Lucas, 13 ans, dont les parents affirment qu’il était harcelé en raison de son homosexualité, Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “présenterait la semaine prochaine un plan de lutte contre les discriminations” :

    “Le combat pour l’égalité des chances, c’est briser les inégalités de destins, (…) c’est la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, c’est la lutte contre les discriminations”.

    Ce plan fait suite à celui de mars 2018 présenté par Edouard Philippe, qui mettait notamment l’accent sur la lutte contre les contenus haineux en ligne.

    Elisabeth Borne juge que le sexisme perdure en France, notamment avec des “réflexes masculinistes” (sic) chez les jeunes hommes. Un rapport du Haut conseil à l’égalité

    “renvoie à plusieurs sujets, notamment à la vision de la sexualité chez les jeunes. Et je pense que l’énergie que le ministre de l’Education nationale met à repenser l’éducation sexuelle est la bienvenue dans ce contexte”. “Ensuite il y a certainement encore à agir (…) pour avoir moins de stéréotypes de genre, y compris dans l’orientation”.

     

    Source : lesalonbeige

  • Le Général Delawarde accusé d’antisémitisme pour avoir parlé de “la communauté” qui contrôle les médias

    Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2021

    Questionné par CNews, le Général Delawarde évoque “la communauté” qui contrôle les médias. Il n’en fallait pas plus pour susciter un tollé sur le plateau de télévision, interrompre immédiatement l’entretien avec le général, annoncer qu’il ne pourrait plus jamais s’exprimer sur cette chaîne de télévision et enclancher la mobilisation d’officines de la police de la pensée qui promettent de le poursuivre pour antisémitisme même si le mot “juif” n’a jamais été prononcé.

     


     
     
  • Le ministre de la justice annonce qu’il y a plusieurs catégories de citoyens en France

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2019

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    Le ministre de la justice annonce qu’il y a plusieurs catégories de citoyens en France

    Les victimes d’actes anti-chrétiens ne sont visiblement pas prioritaires en France. Il faudra que cette ministre et ce gouvernement nous explique la signification du terme égalité de la devise républicaine Liberté – Égalité – Fraternité. Nicole Belloubet a présenté une circulaire pour renforcer la lutte contre les actes racistes et antisémites et a déclaré qu’en France on ne traitait pas les plaintes antisémites de la même manière qu’une autre plainte :

    Dans ce texte qu’elle signe aujourd’hui, la ministre de la Justice demande aux procureurs “de mettre en place dans chaque parquet des dispositifs pour mieux saisir les plaintes, d’avoir une attitude spécifique face à la force probante d’un certain nombre de faits, parce qu’on ne traite pas les plaintes antisémites de la même manière qu’une autre plainte.

    La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité gouvernementale, a poursuivi la ministre, précisant qu’il y aura aussi “un référent” sur ces sujets dans chaque parquet.

     

    Source : lesalonbeige

  • Macron veut « adopter une définition de l’antisémitisme qui intègre l’antisionisme »

    Publié par Guy Jovelin le 23 février 2019

    Auteur : Rédaction
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    C’est une incroyable prise de position : le sionisme, qui est une idéologie politique (ayant abouti à la création de l’Etat israélien récemment) deviendrait incritiquable.

    Alors que l’oligarchie, Macron le premier, vitupère en permanence le nationalisme, il y a un nationalisme qui deviendrait sacré…

    Qui pourrait désormais nier la puissance énorme de ce lobby ?

    France info :

    « Au lendemain des rassemblements contre l’antisémitisme, Emmanuel Macron participe au traditionnel dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), mercredi 20 février au soir, à Paris. Le chef de l’Etat y a annoncé que la France allait adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA) qui intègre l’antisionisme. Une annonce forte attendue par les représentants de la communauté juive.

    L’Elysée travaille sur plusieurs pistes, selon les informations de franceinfo : créer d’abord une loi qui engagerait la responsabilité des plateformes sur les contenus antisémites et racistes. Renforcer ensuite l’éducation sur l’utilisation des réseaux sociaux. Jean-Michel Blanquer a écrit aux chefs d’établissements pour qu’ils relancent tous les dispositifs existants. Le ministre de l’Education a notamment lancé une plateforme en décembre pour que les enseignants puissent signaler tout acte de racisme ou d’antisémitisme.

    Il n’y aura pas de loi pour pénaliser l’antisionisme, en revanche. Emmanuel Macron a assuré ne pas être favorable à la pénalisation de l’antisionisme, voulue par Francis Kalifat, le président du Crif, et relayée dans une récente proposition de loi. Mais l’Elysée travaille sur la transposition d’une directive européenne, avec une définition de l’antisémitisme qui inclut la négation d’Israël.  »

    Pour l’instant il n’y aurait pas de loi particulière, sauf que si l’antisionisme est – de façon absurde – considéré comme un antisémitisme (quid des juifs antisionistes?), il sera forcément passible des tribunaux républicains.


    Source : contre-info