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africains - Page 2

  • « Il faut condamner les Africains » pour la traite négrière

    Publié pa Guy Jovelin le 27 juillet 2020

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    « Il faut condamner les Africains » pour la traite négrière

    Le professeur Abiola Félix Iroko, Professeur au département d’histoire et d’archéologie de l’université d’Abomey-Calavi (Bénin), déclare sur Bénin Web TV :

    […] Lorsqu’on parle de la traite négrière, les gens n’accusent que les Blancs. Mais ils sont venus (en Afrique) en acheteur et nous (Africains) avons été des vendeurs. La plupart des esclaves ont été achetés en bonne et due forme à Ouidah (Ex-port négrier du Bénin). C’est le « yovogan » [ le représentant des Blancs, ndlr], le représentant du roi qui fait gongonner la veille pour demander aux citoyens de venir vendre ce qu’ils ont (les esclaves). Cela signifie que la vente des esclaves n’était pas seulement un phénomène régalien. Le roi même en vendait. Le roi Adandozan (neuvième roi d’Abomey entre 1797 et 1818. Son nom, son règne et ses symboles ont été effacés de la tradition historique d’Abomey) a vendu la mère de son frère consanguin (prince Gakpe) devenu Guézo, par la suite.

    Des Africains en ont donc profité. Il n’y a pas d’acheteurs sans vendeurs, nous (Africains) étions des vendeurs. Quand la traite a été supprimée, des Africains étaient contre l’abolition. Le Roi Kosoko de Lagos (Nigéria) était contre l’abolition à l’époque. Un roi de Dahomey dont je tais le nom était également contre l’abolition. La traite négrière qui a duré 4 siècles est un phénomène malheureux de longue durée qu’il faut ranger parmi les crimes contre l’humanité dont les Africains aussi sont en partie responsables. C’est une question de coresponsabilité. Ce n’est pas l’acheteur qu’il faut condamner, il faut condamner le vendeur aussi et davantage le vendeur parce que le vendeur a des liens d’affinité et de parenté avec celui qui est vendu. Parmi ceux qui ont été vendus et qui ont eu des descendances là-bas, beaucoup se sont retournés après l’abolition. Certains sont revenus chez eux avec des noms à consonance portugaise, Da-Silva, D’Oliveira …Malheureusement, certains d’entre eux venus au XIX siècle se sont transformés, à leur tour, en négrier et ont acheté des esclaves qu’ils font convoyer pour leurs correspondants restés au Brésil. Des Africains ont repris ce commerce après l’abolition.

    Egalement, ceux qui ont supprimé la traite négrière ne l’ont pas fait parce qu’ils aimaient les Noirs. C’est parce qu’ils ont constaté à un moment donné, qu’avec le développement du capitalisme et surtout du machinisme, ils n’ont plus besoin d’autant de main d’œuvre. Ce qu’un esclave peut accomplir en 5 jours, en une journée, les machines peuvent le faire. Ce n’était pas par philanthropie comme beaucoup le pensent. […]

     

    Source : lesalonbeige

  • Les Africains ont participé au trafic d’esclaves pendant des siècles

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2020

    lesobservateurs

    14 juin 2020 - par 

    Je me suis permis, dans un récent article, de proposer un cours de l’histoire de l’esclavage à une partie de ce peuple noir qui semble, ou préfère, l’ignorer totalement afin de pouvoir accuser les Blancs de tous les maux et d’exiger d’eux une perpétuelle repentance ou, pour le moins, ce qui est la mode actuellement : des génuflexions de soumission.

    Les Noirs n’apprécieront peut-être pas que ce soit un Blanc qui leur balance certaines vérités, alors, comme selon le dicton « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », et qu’ils ont la chance, dans leur ignorance supposée, de posséder quelques lumières, je leur propose aujourd’hui de poursuivre leur apprentissage grâce à l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye et à son remarquable ouvrage « Le génocide voilé » (Éditions Gallimard – 2008).

     

    En voici un extrait significatif : « Les trafics d’esclaves n’auraient pas été possibles sans la collaboration active des Africains et la collaboration des Arabo-musulmans.

    Par lâcheté intellectuelle, ou opportunisme politique, souvent le voile a été jeté sur cette réalité incontestable : les États nègres d’Afrique ont participé et se sont enrichis grâce à ce commerce, à l’exemple de royaumes comme le Ghana ou le Bénin, au cours de plusieurs siècles de traite d’esclaves, tout d’abord avec la complicité des Arabo-musulmans puis, plus tard, celle des Occidentaux.

    Ce sont là des faits historiques négligés, ou occultés par les principaux intéressés : les Noirs descendants de l’esclavage.

    Les Africains ont participé à la traite transatlantique et au trafic d’esclaves durant des siècles.

    Tout d’abord des razzias étaient organisées par des sultans arabes afin d’approvisionner les marchands qui vendaient les captifs africains. Par exemple celui du sultan de Bornou (actuel Nigeria).

    Tous profitaient de ce trafic d’esclaves et notamment les monarques du Dahomey. Ils ont vécu du sang, de la sueur et de l’agonie de leurs peuples, qu’ils livraient aux Arabo-musulmans, puis ce fut l’arrivée providentielle, pour les débouchés de leur commerce, des « négriers blancs », qui leur ont permis une ouverture internationale, qui leur a permis d’écouler leur surplus de captifs.

    La responsabilité de ces « roitelets » cupides ne fait aucun doute. Ils se souciaient peu de la destinée de leurs frères. Ils sont surtout, et même davantage, coupables que les premiers négriers arabes ou égyptiens puis, plus tard, européens.

    Dès le début, afin de se procurer de la main-d’œuvre, les guerres tribales se font de plus en plus nombreuses et violentes. Les tribus victorieuses obligaient les vaincus à subir leur domination et à accepter une position de subordination : ils devenaient captifs des vainqueurs.

    D’autre part, les famines étaient si fréquentes que même des hommes libres se vendaient directement comme captifs, ou vendaient leurs propres enfants.

    Le système de caste a toujours existé, et existe toujours de par le monde, mais il est une constante dans les sociétés négro-africaines, et c’est ce système qui procure de nombreux asservis dans bien des civilisations. Il est appliqué depuis des millénaires en Afrique. Il a engendré une classe de seigneurs qui ont soumis au servage l’Afrique subsaharienne.

     

    Ce sont eux qui devraient reconnaître officiellement leurs responsabilités dans le trafic des millions d’esclaves et auraient dû le faire bien avant les pays occidentaux qui l’ont fait.

    Ils auraient dû reconnaître le rôle honteux qu’ils ont joué durant des siècles et qui se poursuit de nos jours dans certains États.

    Les évêques africains, en octobre 2003, avaient réclamé « Le pardon de l’Afrique à l’Afrique ».

    Ils s’exprimaient : « Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir, hier et aujourd’hui. Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qui a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne. Les Noirs n’ont pas le droit d’ignorer leur immense responsabilité dans le trafic de l’esclavage ni d’écarter les siècles de complicité intéressée des Arabo-musulmans, dans l’organisation et l’exploitation des Noirs africains.

    Ce sont eux les premiers et principaux responsables de ce commerce juteux car quand il n’y a rien à acheter, on n’achète pas. »

    ** Que tous les Noirs issus de l’esclavagisme accusent les vrais responsables et non pas ceux qui ont aboli l’esclavage : les Blancs.

    Manuel Gomez

    source: https://ripostelaique.com/les-africains-ont-participe-au-trafic-desclaves-pendant-des-siecles.html

  • Immigration : 650 000 Africains attendent sur les côtes libyennes de pouvoir rejoindre l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2020

    Si la crise sanitaire actuelle bouleverse l’économie et exacerbe la violence des populations allogènes en banlieue, elle n’empêche pas des millions d’Africains de vouloir quitter leur continent pour le notre dans les prochaines semaines…

     « Le chiffre paraît démesuré : 650.000 personnes attendent sur les côtes libyennes de pouvoir rejoindre l’Europe. Essentiellement des gens venus d’Afrique sub-saharienne et qui se retrouvent coincés dans ce pays, entassés dans des camps dans des conditions souvent effroyables, parfois réduits même à l’esclavage. Juste en face de la Libye, la première côte européenne, c’est Malte. Et Evarist Bartolo, son ministre des Affaires étrangères, est très inquiet. Il voit s’accumuler les migrants et les dangers qui les guettent Händel à la guerre civile et le coronavirus.

    Ils sont en effet des centaines de milliers à voir la mer Méditerranée et l’Europe comme leur unique issue de secours. »

     

    Source : contre-info

  • L’État “français” ne protège pas 65 millions de Français mais veut sauver 1,2 milliard d’Africains

    Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2020

    Par Eric Martin  Il y a 2 jours

    L’État “français” ne protège pas 65 millions de Français mais veut sauver 1,2 milliard d’Africains

    La préférence étrangère dans les faits :

     
    Damien Rieu @DamienRieu

    C’est l’histoire d’un pays incapable de protéger 65 millions d’habitants qui veut en sauver 1216 millions.

    Voir l'image sur Twitter
     

     

    Source : ndf

  • Un eurodéputé bulgare propose que le Parlement européen se préoccupe des Européens et non des Africains

    Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2019

    Bien qu’approuvée par une large majorité des membres du Parlement, la résolution sur “les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe” a suscité quelques répliques courageuses. Notons celle du député européen bulgare Angel Dzhambazki :

    “Moi, je représente ici le peuple bulgare et je voudrais dire que les droits des citoyens bulgares sont tout aussi importants” que celle des Africains.

    “Je crois que la défense des droits de ces personnes doit être l’affaire du continent africain. Nous, nous devons nous occuper de nos propres citoyens !”

     

    Source : medias-presse.info